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29/12/2007

Commentaires sur le livre Ségolène Royal (1)

 

 

 

Je ne saurai trop recommander le dernier livre de Ségolène Royal. Elle nous livre ce complément d’information qui nous éclaire sur des évènements que nous ne connaissions que partiellement et nous réconforte dans notre jugement et la justesse de notre combat.

Que nous apprend-elle ?

- Sur NS et sa formidable machine de propagande: Ce n’est pas 5 mais 12 ans d’analyses, d’ébauches, d’expériences et de tests qui lui furent nécessaires pour s’assurer du contrôle et domestiquer le pôle des médias, des sondages ,et mettre en coupe réglée son propre camp après sa cuisante défaite avec Balladur en 1995.

Pour faire face avec efficacité, il aurait fallut une opposition homogène, solidaire et déterminée. Ségolène Royal nous démontre qu’il n’y eut rien de tout cela., à commencer par le comportement ambigu du PS et de son secrétaire.

- Sur le PS et son implication dans la campagne: L’événement commence en 2002 par une première tentative pour organiser autour du premier secrétaire, dans la logique du fonctionnement du parti, la préparation d’un candidat à la présidentielle avec un calendrier de rencontres et d’étude d’experts et penseurs.

premier échec ! le secrétaire se lasse vite et, par là même, montre ses limites et son manque de souffle pour revêtir les habits d’un présidentiable au contraire d’une Ségolène Royal qui prend le relais et assure. C’est dans cette continuité qu’elle s’est retrouvée dans le dernier carré des postulants à la désignation du PS et, beaucoup mieux préparée que l’on ne le laissait entendre. La condescendance, la sous-estimation à son égard se transforment très vite en cauchemar pour les autres candidats: FH insuffisant, LJ personne n’en veut, LF malgré deux ou trois décennies d’efforts pour maîtriser l’appareil ne décolle pas chez les militants, DSK trop élitiste et ambigu ne convainc pas plus. Le résultat nous le connaissons: un écrasant majorité + 60%. La cassure est telle et les caciques du parti si désorientés que beaucoup d’entre eux, inquiets pour leur situation, préfèrent la voir perdre et n’hésitent pas à jouer: " A qui perd gagne ! ".

Le choix des militants était on ne plus clair: ils ont choisi l’orientation de Ségolène Royal , et la légitimait seule pour le choix des priorités et du calendrier pour finaliser son programme.

En lieu et place, ce fut une course d’obstacles. les postulants défaits se sont repris et ne se sont pas contentés de se mettre aux abonnés absents mais par le jeu de l’appareil ont tout fait pour enfermer Ségolène Royal et surimposer un programme rigide et dépassé. FH, certainement poussé par la crainte de perdre la maîtrise de l’appareil, s’évertue de son coté, volontairement ou non, à casser le timing de Ségolène Royal par des initiatives maladroites. Ce que personne n’a compris dans la population et a fait perdre beaucoup de points contre l’adversaire.

La formidable ferveur militante du PS n’a pu compenser la tiédeur, le manque de détermination, et le déficit pour opposer des contre-feux argumentés et crédibles aux attaques de la droite.

Ceci est le passé, à ranger dans l’ épreuve et l’expérience. L’important est le monde à venir. Ségolène Royal nous livre là quelques clés qui permettent de mieux comprendre l’hostilité et l’amertume de beaucoup de têtes du PS ;

Ce n’est point un hasard si, Ségolène Royal et NS ont intéressé une masse exceptionnelle d’électeurs. Ils sont, dans les premiers, à traduire dans la politique les nouvelles exigences et l’émancipation de notre société. Beaucoup de concepts du XXème n’ont pas dépassé curieusement la limite de ce siècle et sont bien mort avec. Les repères sociaux, les modes de communications, le langage, la régénérescence des valeurs, la préservation de la nature, la mondialisation, ont brouillés les lignes et induisent une transformation irrémédiable et une autre manière de faire de la politique , ceux qui ne veulent ni ne savent s’adapter à ce nouveau schéma se vouent à l’incompréhension.

Plus qu’ailleurs, on trouve cette distorsion dans le PS où la faille s’élargit entre ceux qui se replient sur eux mêmes et craignent de s’ouvrir au monde. Ils s’appuient souvent sur des références devenues obsolètes et sur le dogmatisme pour contrer toute Initiative de ceux qui, tout en étant aussi rigoureux sur les principales valeurs, tentent néanmoins d’avancer avec réalisme tout aussi bien par l’Europe et sa nouvelle dimension que par une

Investigation moins réactionnaire dans la mondialisation mais pas moins critique dans certains domaines.

En clair, ou le PS se referme sur lui même et devient un parti mineur et marginalisé, ou il s’ouvre avec réalisme sur le monde tel qu’il est et il restera l’axe principal de la réforme et du progrès.

Jc.D

(1) "Ma plus belle histoire, c'est vous"

07/11/2007

S.Royal réagit sur le oui du p.s au traité sur l'europe

Chers amis,
 
Le PS vient de dire oui à une nouvelle étape pour l'Europe et je pense, comme je l'ai dit récemment que nous devons avancer aux côtés de la gauche européenne pour peser sur les prochaines étapes et contruire l'europe sociale par la preuve.
On sait aujourd'hui que le référendum que j'aurais organisé si j'avais été élue n'aura pas lieu car Nicolas Sarkozy n'a pas la même conception de la démocratie que moi. Cette abscence de référendum ne doit pas nous empêcher de prendre position pour avancer.
J'entends dire certains que j'ai changé d'avis sur le référendum. Ce n'est pas exact. Je tiens compte de la situation pour avancer sur des convictions qui n'ont pas changé sans me réfugier derrière une question de procédure (importante) pour ne rien oser dire.
Le monde bouge et l'Europe a besoin de la France. Pas n'importe quelle Europe bien sûr. C'est pourquoi les socialistes doivent peser. Donc être au rendez-vous.

Dans l'actualité, la reprise du journal Les Echos par LVMH est plus qu'inquiétante. Je mettrai demain une réaction sur le site désirsdavenir.

Lundi matin je prends la parole sur France Inter.

Enfin j'ai mis sur le site la troisième et dernière lettre d'Amérique latine, l'étape du Chili.
 
A bientôt,

Ségolène


Si vous souhaitez adhérer en ligne à l'association Désirs d'avenir  : http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=adhesion

 

04/11/2007

mise au point de S.Royal

Vous m'interrogez sur le référendum et me demandez pourquoi je ne réclame plus un référendum. Pendant la campagne présidentielle, je me suis engagée en effet à consulter les Français. Ma prise de position actuelle qui consiste à dire oui à une ratification parlementaire du mini-traité peut paraître contradictoire. Elle s'explique par le fait que ce texte étant vraiment minimum, c'est une sorte de règlement intérieur qui permet de fonctionner notamment en prévoyant des décisions à la majorité (je vous invite à vous reporter à l'interview que j'ai donnée dans Libération), cela ne mérite pas un référendum. Tous les autres socialistes européens et notamment le président de l'union, M. Socrates, y sont favorables. Il y a aujourd'hui en France de très graves problèmes de pouvoir d'achat qui diminue, d'injustice fiscale, de recul de la couverture maladie, de ralentissement de la croissance et par contraste, une telle consultation serait perçue comme décalée. Enfin ce que j'avais prévu c'est un référendum sur la réforme des institutions avec un volet sur les institutions européennes.

Certains d'entre vous s'interrogent sur une information parue dans une dépêche et reprise par France Inter notamment selon laquelle j'aurais porté plainte en diffamation contre le livre de Claude Allègre. Je ne sais pas pourquoi cette information sort bizarrement ces jours-ci alors qu'il y a d'autres sujets d'actualité plus importants et que je n'ai pas rendu publique cette action. J'ai en effet assigné les éditeurs de cet ouvrage,comme toutes les publications qui mettent ou mettront en cause ma vie de famille et mes enfants. Et comme l'expérience m'a appris que quand je demande l'euro symbolique de réparation, il y a souvent récidive, désormais je demande une amende afin que cesse une bonne fois pour toutes ces rumeurs détestables. Je pense que la nouvelle année 2008 va balayer tout cela.

Bien attentivement à vous,

Signature Ségolène Royal

22/10/2007

interview de S.Royal


Où en êtes-vous de votre réflexion? Serez-vous candidate au premier secrétariat?

 Je n’ai pas pris ma décision. Cela viendra le moment venu. A partir du moment où je ne quitte pas la politique, on ne peut pas faire de la politique sans parti. J’observe ce qui se passe, mais je ne veux pas me placer dans des logiques de conflits internes.

Cette indécision n’a-t-elle pas désorienté vos proches?

C’est vrai que c’est un peu déstabilisant pour mon entourage, qui se demande pourquoi je ne repars pas sabre au clair. Certains se sont inquiétés, ont demandé des consignes. Je leur explique que la politique est faite d’étapes. Et qu’il ne faut pas que je me laisse happer par le système. Le jour où je leur dirai: «On y va», nous irons vraiment.

Combien de temps durera votre réflexion?

Rassurez-vous, je ne suis pas en hibernation. Je travaille avec d’autres, j’accepte les invitations à l’international et je me bats pour ma région. C’est essentiel. Et je mettrai ce travail au service du collectif.

Comment allez-vous désormais participer à la vie du parti?

J’ai rassemblé 17 millions de voix, après avoir été désignée par 60% des adhérents du parti. J’ai des responsabilités à l’égard de tous et toutes. Je ne peux donc pas me laisser attirer dans je ne sais quel piège de tactique interne. Rassembler, expliquer, fédérer, voilà le seul rôle que je me donne. Et mettre au service de la gauche et des Français le potentiel de l’élection présidentielle.

La rentrée politique a été marquée par une profusion de livres très sévères à votre égard. Vous ont-ils affecté?

Oui. Ça laisse toujours des traces, on est toujours touché. D’ailleurs, c’est bien l’objectif. Mais c’est passé. L’important est que les gens se disent et me disent que je me suis bien battue.

Irez-vous au conseil national de samedi?

Je serai probablement en Argentine pour l’élection de Cristina Kirchner, puis au Chili. Sinon, j’y serais allée.

Vous venez de rencontrer Walter Veltroni. L’exemple de la primaire italienne est-il envisageable en France?

Tous les dirigeants italiens ont accepté l’émergence parmi eux d’un leader, avec trois millions et demi d’électeurs qui ont payé un euro pour participer. Au PS, les militants à 20 euros ont été parfois contestés. Mais la réflexion doit se poursuivre. Je sais que ce n’est pas facile, car nous héritons d’un système sécurisant pour les courants, avec ce que cela signifie de contrôle des fédérations et de positions verrouillées. Mais au PS, nous avons tous compris, certes à des degrés divers, que ce système devait changer. L’exemple italien doit nous faire réfléchir.

Comment faire évoluer le PS?

Il faut rendre la parole aux militants. Mais aussi faire voter des gens qui ne sont pas adhérents du parti, comme en Italie. La préoccupation de l’organisation ne doit pas être l’organisation elle-même.

Cela ne semble pas être la tendance actuelle au sein du PS…

Il existe toujours dans le parti cette ligne élitiste sur la crainte d’une transformation en «parti de supporters». Mais qu’est-ce que ça veut dire? Cette conception condescendante me choque. Pourquoi considérer les gens comme des écervelés, qui choisissent à la tête du client? Peut-être qu’ils adhèrent aussi à des idées…

La fusion à l’italienne entre socialistes et centristes vous inspire-t-elle?

Ce qui se passe en Italie montre bien que des recompositions sont nécessaires. L’alliance, contre la droite, entre un parti issu du parti communiste et un parti du centre, d’inspiration chrétienne, est très intéressante. Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS. Et ce ne sera pas en laissant de côté les militants venus de l’extrême gauche ou du PC.

Avez-vous poursuivi vos contacts avec François Bayrou?

Non. Je ne suis pas encore dans cette phase. Je la poursuivrai quand j’aurai achevé la précédente, celle de la réflexion et de la reconstruction. Mais nous sommes à un tournant. L’électorat a évolué, avec de nouvelles générations qui n’ont pas connu l’histoire du PS et du PC, et qui ont d’autres comportements électoraux. Et parmi les centristes, il y a des démocrates qui peuvent se reconnaître dans un projet politique qui ne sacrifierait pas pour autant l’identité de la gauche. On m’a critiquée pour ma démarche d’entre les deux tours, mais soyons réalistes: dans de nombreuses villes, aux municipales, cette convergence devra s’opérer.

Est-il réaliste d’envisager un tel rapprochement en France?

On doit se poser la question d’un rassemblement du camp de la gauche et de tous ceux qui ont une conception exigeante de la démocratie, destiné à passer la barre des 30% au premier tour d’une élection nationale et qui aurait vocation à être leader au niveau de la gauche européenne – laquelle, reconnaissons-le, tangue un peu. Depuis Tony Blair, même si certains aspects de son leadership étaient discutables, la gauche n’a plus de leader capable d’entraîner les mouvements progressistes en Europe.

Quelle est votre position sur le mini-traité?

A partir du moment où le peuple a refusé le précédent, il serait logique de le consulter à nouveau. Mais je crois que ce traité, même imparfait, peut remettre l’Europe en marche. J’aurais préféré un texte avec moins de dérogations. Mais mieux vaut un compromis que rien. L’intégration de la Charte européenne des droits fondamentaux est une avancée très importante. C’est pourquoi nous devons faire bloc avec les socialistes portugais, espagnols, allemands et les autres, et adopter ce texte le plus vite possible pour passer à l’étape suivante : la préparation du traité social. La question de la procédure d’adoption, référendaire ou parlementaire, n’est plus une question de principe. Nous n’avons pas de temps à perdre à nous diviser.

Pourquoi vous êtes-vous montrée si discrète, ces derniers temps, sur la politique gouvernementale?

Ce n’est pas exact. Mais je n’ai pas l’intention de commenter le moindre fait et geste du Président. Il faudrait pour cela passer toute la journée devant la télévision, ou presque ! A ce propos, le CSA, qui refuse de comptabiliser le temps de parole de Nicolas Sarkozy, manifeste une piètre conception de la démocratie. Mais rassurez-vous, l’opposition est bien là.

Comment définissez-vous aujourd’hui votre rôle d’opposante?

Je dois utiliser ma voix avec circonspection, quand je la sens utile au débat démocratique. Mais cela ne sert à rien de mener une opposition frontale, à tout propos.

Quel regard portez-vous sur la pratique sarkozyste du pouvoir?

Ce qui me frappe, c’est le contraste entre le discours, le changement de style et, au fond, un grand archaïsme dans la façon de procéder. Le pouvoir actuel est très proche des puissances d’argent, du Medef. On ne parle ni d’éducation, ni d’innovation, ni de PME, ni de modernisation économique. Sur les mesures fiscales, on a un pays endetté qui se prive de marges de manœuvres au profit des plus privilégiés, suivant en cela les réflexes les plus éculés de la droite traditionaliste et rentière.

Que dit selon vous le mouvement social de la semaine dernière?

Nicolas Sarkozy, pendant la campagne, avait expliqué que tout était prêt… Or, on est dans l’improvisation totale. On aurait pu penser qu’on allait échapper à l’affrontement social, à la grève des transports. Mais à l’arrivée, on a un pouvoir qui ressemble piteusement à tout ce qu’il y a de plus archaïque. Les oppositions sociales se cristallisent, même si elles sont partiellement occultées par une opération d’ouverture médiatiquement réussie. Mais conduire un pays moderne à la grève est la marque d’un pays mal gouverné.

Quel regard portez-vous sur le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy?

Les grands événements de ces derniers jours, c’est malheureusement la journée de la misère et les mouvements d’inquiétude justifiée sur le front social. ( libération 22//10/07)

11:30 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : s.royal, p.s

19/10/2007

le choc de méfiance: tribune de S.Royal dans les Echos

 S.Royal ne mâche pas ses mots pour critiquer l'action de N.Sarkozy.

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actual...

 Extraits:

 

" Nicolas Sarkozy nous disait que tout était prêt pour provoquer, dès l'élection, le choc de croissance, le choc de confiance. Il raillait la nécessité du dialogue social pour réformer. Il se gaussait du constat sur la dette publique. Il se moquait des propositions de création d'un « small business act » et d'une sécurité sociale professionnelle.

Six mois plus tard, le choc promis est celui de la méfiance. Pourquoi Archaïsme, arrogance, affrontement constituent les poisons par lesquels le pouvoir en place est en train de miner les chances de redressement de la France."
(......)

"La position de la France au sein de l'Union européenne s'est dégradée : elle fait aujourd'hui partie des cinq pays européens les plus endettés, alors qu'il y a dix ans elle était le 2ème pays le moins endetté. Surtout, en s'endettant toujours davantage pour couvrir ses déficits, notre pays est à contre-courant de la majorité de ses partenaires européens qui, eux, se désendettent. Ces mauvais résultats ont été obtenus alors même que l'Etat n'a pas hésité à céder des actifs publics considérables : 15 milliards d'euros tirés de la privatisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes fin 2005 ont servi en 2006 et 2007 à éponger une partie des déficits, l'Etat perdant au passage les recettes que les sociétés devaient verser au budget.

La France est ainsi plus que jamais vulnérable à la hausse des taux d'intérêt : la seule charge de la dette de l'Etat devrait ainsi augmenter de 1,6 milliards d'euros en 2008 par rapport à 2007.

La situation est d'autant plus inquiétante que les perspectives économiques et financières sont peu encourageantes. Avec des déficits extérieurs record depuis trois ans, révélateurs de la perte de compétitivité de notre économie, la France cumule désormais les handicaps : les déficits commerciaux pèsent sur la croissance, et l'atonie de la croissance pèse sur les comptes publics.

Il faut donc un sursaut. Il faut d'autres façons de penser et d'agir car, pendant ce temps, la mondialisation n'attend pas. Les investissements dans les pays émergents s'accélèrent, les multinationales les ayant augmenté, souligne la CNUCED, de 38% (+ 1,3 milliards de dollars) en 2006, mais surtout les groupes basés dans les pays en développement, comme Embraer au Brésil, Mittal en Inde ou Petronas en Malaisie, sont aujourd'hui de redoutables concurrents dans les secteurs de pointe.

Le défi à relever est donc considérable mais il est à notre portée. Il doit s'appuyer sur nos forces, notre matière grise et sur les capacités de l'Europe. Il faut cesser de jouer « petit bras » et « petite politique ».

Et surtout, Nicolas Sarkozy doit cesser de garder le pire de la continuité (la dette et l'affairisme) et de choisir le pire de la rupture (l'affrontement et les injustices), pour agir de manière moderne et efficace afin que la France saisisse, de énergiquement, toutes ses chances. C'est une société de confiance qui permet le choc de croissance.

 

 

 

25/09/2007

elle a beaucoup d'humour...

http://www.dailymotion.com/search/segolene/video/x32128_r...

 

18/09/2007

Jospin est dans une impasse

suite à la sortie de son livre sur S.Royal, ce pauvre Jospin s'est pris un vent généralisé de la part du P.S. 

Que va-t-il faire maintenant??  comme en 2002? se barrer sur son île?

et avec cela , le débat avance! 

 

voici quelques saines réactions du p.s:

 

F.Hollande a souhaité "dégager une analyse plus profonde" pour "essayer, au-delà des personnes, des incidents de campagne, de comprendre pourquoi la gauche depuis trois élections présidentielles successives n'a pas gagné".
"Ce qui m'intéresse, a-t-il insisté, c'est d'essayer d'être plus en phase avec la société, d'être plus efficace, plus concret".
Il a rappelé au passage que Ségolène Royal "avait été désignée par les militants du PS après un débat" et que "cela ne s'était pas fait dans l'improvisation".
Dans une campagne, a-t-il expliqué, "un candidat, cela compte", mais il faut aussi "un projet, une dynamique, une compréhension de la société".
François Hollande a mis en garde les socialistes qui, "à force d'être dans le commentaire, dans l'introspection, dans le débat entre eux, se sont écartés, éloignés des préoccupations des Français".



Benoît Hamon, secrétaire national du PS : "Si tous les mois, on remet un euro dans la machine, on ne va pas s'en sortir. C'était une parole qui était attendue, elle est connue. Ce n'est pas Ségolène Royal seule qui explique qu'on ait perdu. Si on devait s'arrêter à cela, ce serait une contribution incomplète" (Déclaration, lundi 17 septembre)

 


"C'est très regrettable au moment où le Parti socialiste est au travail (...) Ce sont des paroles manifestement dictées parle fiel et la rancoeur. Cela va nous faire perdre du temps dans le travail de rénovation", a déploré Jean-Louis Bianco,

 

"Tout ce que Jospin a pu dire se résume malheureusement à un seul mot: aigritude", a renchéri Gaëtan Gorce

 

 "On peut pas en rester à cette explication: 2002 c'est la faute des autres et 2007 c'est la faute de la candidate", a estimé en écho le président du conseil régional Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne.

 

Plus virulent, Arnaud Montebourg a dénoncé des "déballages" et "histoires d'orgueil". "Je ne comprends pas cette maladie des socialistes à s'autodétruire. Je regrette que Lionel Jospin ait lui aussi fait son livre, il y en avait déjà assez"

 
Proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Marie Le Guen a regretté des propos "exagérés" et "totalement inopportuns" de la part de M. Jospin. "C'est une erreur de focaliser trop sur la responsabilité de la candidate" plutôt que de s'atteler à "rénover le logiciel."

 

et même Fabius répond à Jospin

"Nous sommes ici pour préparer la reconquête. Il faut que les socialistes réfléchissent, se battent, s'opposent, préparent leur reconstruction", a lancé Fabius lors de la journée parlementaire du PS à Paris.
"Il faut qu'ils ne s'égarent pas dans des débats latéraux"

 

 

 

 

 

30/08/2007

la fête de la rose à MELLE

voici le compte-rendu de J.C Du Pont qui a eu la chance et le courage de se rendre à Melle le 25 août

( il manque juste quelques photos, s'il y en a qui trainent quelque part...) 

 

Bonjour à tous,

 

Après les dithyrambiques commentaires que j’ai lu sur les sites mon propos sera plus modeste et plus près de la réalité vécue.

Le cadre, l’ambiance et l’organisation furent en tout point une réussite. Il convient d’en féliciter les militants des Deux-Sèvres. Nous avons vécu une journée extraordinaire de fête et de convivialité, voire de fraternité partagé.

 

Vous avez tous lu, je suppose,  le discours de Ségolène  je ne vais pas revenir dessus mais plutôt vous révéler

L’ambiance exceptionnelle du moment. Dans un premier temps, une heure environ, une pléiade d’élus et (beaucoup)d’élues  ont parlé voir improvisé sur les thèmes qui leur tenaient à cœur. Je pense que tous  étaient là pour se marquer visiblement du coté de Ségolène ; rien d’innocent dans leur présence (1). Ensuite….

Ségolène, éblouissante tant par sa fraîcheur son aisance et  sa décontraction  que par son discours.

Pour l’essentiel,  elle a esquissé clairement  l’horizon à atteindre et tracé les lignes pour y parvenir. Sans esprit polémique ou agressivité elle a su dénoncer les dérives  et le cafouillage de la direction actuelle du PS.

Elle a par ailleurs magistralement démonté les mécanismes et l’ineptie de la politique de N.S. 

 

 

19:55 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Melle, S.Royal

21/08/2007

Aurélie Filippetti:"Il faut ouvrir portes et fenêtres»

Vous avez participé au groupe de travail de Royal sur le bilan de la campagne. Qu’en retenez-vous ? 
Ce séminaire avait pour but d’analyser la défaite et de construire une réflexion sur la suite, certainement pas de fonder un nouveau courant. Je pense qu’il est urgent de travailler sur le fond pour offrir aux Français des réformes hors du prêt-à-penser et relever les défis de la mondialisation grâce à la société de la connaissance. Tout ce travail commence et prend du temps, des pistes ont été lancées pendant la campagne, mais nous n’avons pas toujours eu le temps nécessaire. Elles sont maintenant à approfondir.
 
Quel rôle va jouer l’ex-candidate dans la rénovation du parti ? 
Un grand rôle ! Ségolène Royal n’est pas du tout obtuse sur sa défaite : elle va publier à la rentrée un livre sur l’analyse de son échec. Elle a rassemblé derrière elle 17 millions de Français et a incarné une nouvelle manière de faire de la politique. C’est donc fondamental que l’on continue de travailler avec elle sur la rénovation. Mais elle doit continuer à garder toute sa liberté d’expression. Le PS ne doit ni l’enfermer ni oublier ce qu’elle a capitalisé.
Les diverses contributions sur la rénovation ne risquent-elles pas de se faire concurrence ? 
 
Tout ce qui est travail sur le fond est bon à prendre. Le calendrier adopté en conseil national va permettre à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. Ensuite, les contributions devront converger, mais nous sommes encore dans une phase où les idées peuvent bouillonner ici et là. Ces initiatives personnelles sont utiles tant qu’elles ne concurrencent pas le parti. Pour le moment, l’essentiel est d’ouvrir portes et fenêtres, d’associer des personnes extérieures, chercheurs, associatifs, et de créer une ébullition intellectuelle et politique pour construire une gauche moderne. Et il est temps de sortir des étiquettes. A la fête de la rose de Frangy, je suis invitée par Arnaud Montebourg avec d’autres socialistes de sensibilités différentes [des membres du «contre-gouvernement» à l’Assemblée nationale, ndlr].
 
Qu’attendez-vous de l’université d’été de La Rochelle ? 
Ce sera un moment de retrouvailles et un point de départ pour le nouvel élan à donner au parti. Notre bilan, nous devons le faire sans tabou et en toute transparence, mais hors des règlements de comptes et des attaques personnelles. Et puis, avec la politique menée par Nicolas Sarkozy, les Français verront dès la rentrée les limites des slogans de campagne en matière économique.
(Par LAURE EQUY, libération, 21/08/07)

19/08/2007

La nouvelle Ségolène Royal


Par Virginie LE GUAY
 

C'est une Ségolène Royal "requinquée", "ressourcée", "apaisée" qui fera sa rentrée politique samedi prochain à Melle dans les Deux-Sèvres, endroit "tranquille et symbolique" où elle se sent protégée. Comme chez elle. L'ex-candidate du PS à l'élection présidentielle a volontairement peu donné de ses nouvelles pendant l'été. Elle a profité de cette coupure indispensable pour se remettre physiquement et psychologiquement de la dureté de la campagne, de l'épreuve du résultat du second tour, et de ce qu'elle qualifie pudiquement de "reconstructions personnelles".

Expression qu'elle utilise pour évoquer, sans la nommer, sa séparation, intervenue avant l'été, d'avec François Hollande, le père de ses quatre enfants, avec lesquels elle a tenu à passer toutes ses vacances. Comme soudée à ses petits devenus grands (la dernière, Flora, est largement adolescente), elle coule, en ce moment, ses derniers jours de vacances dans la maison familiale de Mougins où elle prend plaisir à cuisiner, recevoir des amis à déjeuner et profiter sans retenue de ces heures d'intimité.

Des "reconstructions" qui, confie-t-elle, lors des rares occasions où elle accepte d'abandonner le masque du sourire et de la maîtrise de soi, lui ont permis, à elle comme à ses enfants, de crever un abcès formé depuis de trop longs mois et de repartir sur des bases claires. "Nous avons beaucoup parlé entre nous. L'équilibre familial s'est réorganisé autrement, et s'est peut-être même renforcé." La trêve estivale l'a "définitivement délivrée de l'amertume". Elle admet avoir souvent pensé à cette phrase de Nietzsche: "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts."

"Le temps n'est plus aux règlements de compte"

Beaucoup plus prolixe en revanche sur sa vie publique, la présidente de la région Poitou-Charentes a choisi avec soin la date du 25 août pour sa première intervention publique, qui se fera à l'issue d'un pique-nique informel, une semaine exactement avant les universités d'été de La Rochelle. Elle sait qu'elle y est très attendue. En décidant de parler avant le traditionnel rendez-vous de La Rochelle devenu l'an dernier, par sa seule présence, un véritable "barnum", elle sait que l'attention ne se focalisera pas, cette fois, sur sa seule personne. La présidente de région interviendra à ces universités, en tant que puissance invitante, dès l'ouverture des travaux, le vendredi 31 août, entourée des cinq nouveaux députés socialistes de Poitou-Charentes. Elle a prévenu ses proches qu'ensuite elle se ferait discrète.

Des proches qu'elle n'a cessé de consulter, le plus souvent au téléphone, tout au long de l'été. Jean-Louis Bianco, Julien Dray, Sophie Bouchet-Petersen, François Rebsamen bien sûr, mais aussi Gaëtan Gorce ou Aurélie Filippetti. Débarrassée, délivrée même de la campagne présidentielle, un carcan qu'elle avoue ne pas avoir toujours bien « maîtrisé », faute de recul et d'expérience, Ségolène Royal a l'intention, désormais, de maîtriser son calendrier. "Entre la campagne interne du PS et la vraie campagne, j'ai été sur la brèche pendant presque un an, comme à marche forcée. J'ai dû gérer, parfois à la hâte, les déséquilibres. Il y a eu des dysfonctionnements et des erreurs sur lesquels j'ai pu réfléchir. C'était une expérience à la fois merveilleuse, exaltante, et épuisante. Aujourd'hui, j'ai le temps, je choisis, je contrôle."

Si elle se rendra à l'étranger où elle est beaucoup demandée, ses voyages seront comptés: à ce jour, un déplacement est prévu, le 9 septembre, en Italie, à l'occasion de la fête du quotidien de gauche, L'Unità ; un autre suivra au Québec au milieu du mois ; peut-être un troisième encore aux Etats-Unis, en octobre. Totalement prête à "réinvestir" pleinement le champ politique, Ségolène Royal n'est, pour autant, pas pressée. Persuadée que rien ne peut se faire ni sans elle ni contre elle, elle compte jouer un rôle "important" dans le processus de rénovation du PS qu'elle imagine "forcément long". Elle acceptera, prévient-elle, toutes les responsabilités qui lui seront confiées par ceux qu'elle nomme toujours ses "camarades". Son entourage est prévenu: "Le temps n'est plus aux règlements de comptes. Les comportements passés appartiennent au passé. Ressasser, c'est de l'énergie perdue."

"Une ligne moderniste, éclairée et rassembleuse"

L'ouvrage, à paraître cet automne aux éditions Grasset (dont le titre - encore provisoire - pourrait être Une étrange défaite), ne sera surtout pas un livre revanchard ou amer. Bien au contraire. Mais une réflexion qu'elle espère "honnête" sur les points forts et les points faibles de sa campagne. "J'ai attendu pour faire mon autocritique, mais je la fais. Pour mieux rebondir, pour redémarrer." Parce qu'elle a le sentiment d'avoir vécu une aventure exceptionnelle avec les Français, une aventure qui lui a apporté de la densité, de la maturité et le cadeau si précieux qu'a été "leur espoir et leur confiance", l'ex-candidate à l'élection présidentielle regarde le futur congrès du PS, dans un an, avec détachement.

Se projette-t-elle comme future patronne du PS ? La question lui semble absurde. "Je ne suis pas du tout dans ces stratégies." Même chose pour les courants. Créera-t-elle le sien ? Elle n'en a aucune idée et, pour l'instant, aucune envie. "J'ai été candidate au nom de tous les socialistes. Pourquoi devrais-je m'enfermer dans un courant?", a-t-elle laissé échapper, récemment, devant un de ses interlocuteurs. Le mot courant lui semble presque obsolète. Tout juste pense-t-elle que les militants de Désirs d'avenir devraient "naturellement" adhérer au PS. Le site internet de l'association sera réactivé afin de garder un contact permanent avec les Français.

D'ici au congrès socialiste - un horizon encore "lointain" pour elle -, elle compte, en tout cas, travailler dur. Entourée de sa petite équipe d'experts économiques et internationaux: Pierre Moscovici, le banquier Matthieu Pigasse, l'économiste Thomas Piketty, Bruno Rebelle pour les questions écologiques auxquelles elle s'intéresse tout particulièrement. Sur tous ces sujets, elle s'emploiera à proposer des idées neuves. En phase avec l'évolution de la société, des idées qui constitueront progressivement un corpus idéologique, une ligne politique "moderniste, éclairée et rassembleuse". Pas question que se reproduise le flottement idéologique qui a prévalu pendant la campagne sur des questions aussi importantes que les 35 heures, le temps de travail, la sécurité, ou le besoin de protection des citoyens.

Convaincue que les nouveaux adhérents du PS gagnés en 2007 attendent autre chose que des vieux sujets mille fois ressassés, Ségolène Royal ne regrette pas le départ de ceux qui n'ont pas résisté aux sirènes de l'ouverture sarkozyste. "Au contraire, cela crée un appel d'air." Un appel d'air qu'elle a bien l'intention d'utiliser à son profit. Foi de Ségolène. "Lorsque j'étais à la Guadeloupe, tous ceux que je croisais m'appelaient 'la femme debout'. Comme au temps de la campagne. Rien ne m'a fait plus plaisir. Rien ne correspond plus à la réalité qui est la mienne aujourd'hui."(jdd 19/08/07)

12:54 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : S.Royal, p.s

27/07/2007

Message de soutien de l'écrivaine Annie Cohen

 
 
 
Très chère Ségolène Royal,

Je voulais vous dire que vous avez mené une campagne magnifique, passionnante, si édifiante. Aujourd'hui nous sommes nous le choc, comme tétanisés par ce qui nous arrive, abasourdis et si isolés. Mais ne doutez jamais du bien que vous nous avez fait, votre histoire avec la France ne fait que commencer.

Quelque chose d'irréversible s'est produit avec vous. Nous sommes là pour vous dire aussi que nous vous avons aimée.

Nous avons cru en vous, nombreux, nombreux. Nos larmes et notre foi à Charletty, à Dijon, à Grenoble et ailleurs. Partout, cet élan qui vous a accompagnée, qui nous a soulevés. Croyez en notre fidélité.

Ce fut un honneur de vous voir à l'œuvre, vous vous êtes battue de toutes vos forces, nous le savons. Nous ne l'oublions pas.

Nous ne l'oublierons pas. Votre destin et celui du Parti nous concernent totalement. Nous sommes tapis dans l'ombre, au spectacle d'une affaire qui n'honore pas la France. Je veux encore vous dire

mon respect, mon admiration et ma foi dans l'avenir. Nous sommes à vos côtés.

Très chaleureusement à vous,

Annie Cohen.
 

16/07/2007

ROYAL TIRE LE BILAN DE SA CAMPAGNE: analyse de la réunion

par Frédérique Matonti,
professeure de sc
iences politiques à l'université Paris I-Panthéon Sorbonne

 

Ségolène Royal a tenu une réunion à l'Assemblée nationale aujourd'hui avec des membres de son équipe de campagne. L'ex-candidate est-elle en train de structurer son propre courant au sein du Parti socialiste ?


- Je pense surtout qu'il est un peu tôt pour le dire. Cette réunion a été officiellement présentée comme un premier bilan de sa campagne, et s'inscrit dans une démarche analytique des raisons de la défaite de la candidate à l'élection présidentielle.
Donc, cela n'a pas vraiment pris la forme de fondement d'un nouveau courant. D'autant plus que, d'après ce que j'ai compris, vu que la réunion s'est déroulée à huis-clos, certains des participants appartiennent eux-mêmes à d'autres courants du Parti socialiste.
 
Comment voyez-vous alors l'évolution de Désirs d'avenir ?

- Encore une fois, il est très difficile de répondre à ce genre de questions, du moins en l'état actuel des choses. Tout comme il est difficile de savoir dans quel état sera le parti dans six mois.
Ségolène Royal, comme tout politique, ne dispose pas d'une stratégie à aussi long terme. Elle fonctionne selon les rapports de forces internes au PS. Or, ceux-ci ont été bouleversés par la campagne, puis l'ouverture pratiquée par Nicolas Sarkozy à l'égard des socialistes. Par exemple, aucun responsable du parti n'aurait cru il y a quelques mois à peine, que le gouvernement de François Fillon comprendrait des ministres socialistes, que Dominique Strauss-Kahn serait appuyé par le président pour la candidature à la tête du FMI… Donc, de ce point de vue, la stratégie de Ségolène Royal n'est pas arrêtée, elle va elle-même devoir l'adapter.
Par contre, ce qui me paraît intéressant, c'est le départ de Dominique Strauss-Kahn, qui va inévitablement modifier les rapports de force interne au PS. Il serait intéressant, de ce point de vue, de voir comment vont bouger ses partisans, se positionner : vont-ils considérer que cette nomination n'enlève rien au statut de "présidentiable" de leur champion ? Ou à l'inverse qu'il ne tiendra plus de rôle dans la vie politique nationale ?
 
Que dire du début de polémique sur l'exclusion du reste du PS à cette réunion, et sur l'emploi par l'ex-candidate du terme "défaite" ?

- C'est une manière dont, au sein du PS, se déroule un jeu d'appareil.
Ainsi, s'agissant de la responsabilité de la défaite, tous se renvoient la balle les uns les autres : Ségolène Royal va expliquer que les éléphants notamment ne l'ont pas soutenu pendant la campagne, et n'ont pas joué leur rôle. Ce à quoi les intéressés vont répondre qu'au contraire, c'est Ségolène Royal et son équipe qui n'ont pas voulu les intégrer dans le dispositif.
Je le répète, je n'ai pas l'impression que cette réunion ait constitué une grande avancée. Cet événement s'inscrit plutôt dans les luttes internes du PS.
 
(NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 )
 
 
 
 
 

Libération a recueilli quelques réactions d'adhérents à Désirs d'avenir

J'espère que Royal va fustiger le PS et ses dirigeants»

Ségolène Royal a réunit ses proches lundi pour une séance de travail consacrée à l'analyse de la campagne. Dans les comités locaux de Désirs d'avenir, on dresse un premier bilan et on s'interroge sur l'avenir.
Par Cordelia Bonal et Sandra Gérard
LIBERATION.FR : lundi 16 juillet 2007
 

Au moment où les proches de Ségolène Royal se retrouvaient lundi autour de l’ex-candidate pour un séminaire de travail sur l’analyse de la campagne, Liberation.fr a interrogé des militants de Désir d’avenir, le mouvement créé par la présidente de Poitou-Charentes. Un peu plus de deux mois après la défaite socialiste à la présidentielle, ils tirent les leçons de la défaite socialiste.
 
 
 
 
Joseph Conesa, cadre bancaire, Désirs d'avenir 69 (Rhône): «J'ai été très déçu»
«J'attends de la réunion d'aujourd'hui qu'on y dise enfin pourquoi nous avons perdu, alors que nous aurions dû gagner. J'espère que Ségolène Royal va fustiger le PS et ses dirigeants, en particulier François Hollande, qui a une part de responsabilité dans l'échec de cette campagne.
J'ai toujours soutenu Ségolène Royal, j'ai monté le comité local Désirs d'avenir dès le premier jour, mais je dois dire que j'ai été très déçu, elle n'a pas été à la hauteur. Le principal défaut de cette campagne c'est de ne pas avoir été suffisamment concret. De ne pas avoir traité les vrais problèmes, comme la dette. Franchement, l'ordre juste, ce n'est pas concret, tout le monde s'en fout.
Si Ségolène Royal veut se présenter la prochaine fois, il faudra aussi qu'elle maîtrise mieux certains dossiers. Cela éviterait des imprécisions comme il y en a eu sur le nucléaire par exemple. Je me demande aussi si ses les problèmes familiaux n'ont pas pesé sur sa conduite. Si elle l'avait dit, on aurait peut-être mieux compris le manque de concertation avec François Hollande.
Aujourd'hui, il faut que le PS ouvre les yeux, qu'il assume ses contradictions et définisse ce qu'il veut, au niveau social comme sur le plan économique. Il faut, à la tête du parti, des gens qui ne sont pas dans l'éternelle négation mais veulent aller de l'avant, comme DSK ou Manuel Valls. Quant à Ségolène Royal, elle doit se repositionner au PS, dire ce qu'elle veut faire, avec qui, et vers où.»

Isabelle Avezac, attachée territoriale, Désirs d'avenir 32 (Gers): «Relancer la mobilisation»
«J'espère que cette réunion amènera une clarification. Depuis les élections, ni Ségolène Royal ni les adhérents de Désirs d'avenir ne se sont tellement manifestés. Les militants sont un peu déboussolés, ils se demandent ce qu'il se passe. On attend de savoir comment on va continuer, comment on va relancer la mobilisation.
Je ne crois pas qu'on puisse parler d'échec de Ségolène Royal: elle a quand même été présente au second tour, ce qui n'était pas le cas en 2002. Surtout, avec Désirs d'avenir, elle a imposé un mode de fonctionnement participatif repris aujourd'hui au PS. Il peut y avoir des rancœurs ici ou là, mais je ne rejette la faute sur personne. Je pense que le résultat aurait été le même avec un autre candidat.
Notre principal problème: nous n'avons pas eu de candidat avant décembre, alors que Sarkozy était sur  tous les fronts depuis 2002, qu'il maîtrisait tous les rouages.
Je suis persuadé que le PS ne pourra pas éviter Ségolène Royal. Il faut qu'elle y ait une place importante, et elle l'aura. Quant à Désirs d'avenir, il a toute sa place aux côtés du PS, sans pour autant être à part. Parmi les adhérents à Désirs d'avenir, beaucoup ne sont pas encartés au PS et ne le seront jamais. Mais il est vrai que nous devons nous structurer davantage. Par exemple, il faudrait un seul comité par département, avec une bonne équipe, et non plein de petits groupes qui favorisent les tensions.»

Cyrille, chercheur, Désirs d'avenir 92 (Hauts-de-Seine): «J'attends une vrai réflexion au PS»
«Ségolène Royal doit, par honnêteté, faire avec ses collaborateurs un bilan de ce qui s'est passé, tout comme elle doit évaluer ce qu'elle peut proposer à l'avenir au sein du parti socialiste. Mais, au delà, j'attends une vrai réflexion au PS dans son ensemble. Le parti souffre d'un certain archaïsme, on ne peut pas offrir un programme cohérent et lisible pour les électeurs quand on a une structure peu flexible. Il y a un problème d'organisation dans le fait de désigner le candidat au dernier moment, après le projet. Le PS a besoin d'une équipe dirigeante solide, qui emmène le parti jusqu'aux élections.
Mais le PS a progressé, notamment sur la question centrale de la relation entre la politique et les citoyens. De nouvelles idées sont apparues dans le débat politique, sur la sécurité par exemple.
Désirs d'avenir doit rester une plate-forme de soutien à des idées nouvelles et à leur mise en œuvre. Quant à Ségolène Royal, je la soutiens toujours sur ses idées, mais j'attends d'elle qu'elle rende sa personnalité compatible avec le PS. Elle doit montrer aux militants que c'est bien avec le PS qu'elle veut travailler, et continuer à proposer.»

Sabine Guichet-Lebailly, coordinatrice de Désirs d’Avenir 14 (Calvados) depuis avril 2006 : «Ségolène Royal nous a rendu notre liberté et notre capacité d'agir»
«On ne considère pas être en perte de vitesse, mais on a besoin de remettre des choses en place, de renouveler, notamment par la discussion, les propositions. Pendant la présidentielle, tout le monde aurait dû avancer comme un seul homme, ça n’a pas été le cas. C’est resté en travers de la gorge de Désirs d’Avenir. Dans les comités locaux, on ne sait pas ce qui se passe au PS, on a pas la culture du parti, plus de 80% (en tout cas pour le Calvados) des membres sont des nouveaux militants. On a donc démarré des groupes de réflexion. On attend de cette rencontre qu’elle soit le point de départ d’une dynamique de reconstruction, qu’elle donne envie à tous ceux qui ont travaillé avec Ségolène Royal de réfléchir à des questions de fond : être socialiste signifie-t-il quelque chose ? Et être de gauche ? On espère que Ségolène Royal va se placer à la tête de ce nouveau mouvement et qu’elle arrivera à apprécier ce qu’elle ne veut pas appeler «défaite». C’était un essai, manqué certes, mais ce n’est pas grave. Il faut maintenant analyser pourquoi nous avons échoué, ce qui a fait que ça n’a pas fonctionné. Il faut également partir de la réalité, voir le monde tel qu’il est si l’on veut faire avancer les choses et non pas rêver à des utopies irréalisables. On compte sur Ségolène Royal pour mettre en place une machine qui gagne en prenant un nouveau départ.
Royal nous a rendu notre liberté et notre capacité d’agir. Durant la campagne, elle nous a montré qu’on était capable de reprendre la main sur les grands dossiers, de réfléchir et de nous débrouiller sans avoir à composer avec les ténors du parti, qui passent leur temps à se déchirer. Il est possible de  contourner, de ne pas entrer dans le rapport de force et réussir à faire quelque chose. C’est ce qu’on veut pour Désirs d’Avenir. On n’est pas socialiste (au sens traditionnel du terme), mais une association à côté, ouverte à tous.
Sur le terrain, on a subi des pressions des barons du parti qui voudraient bien mettre la main sur le mouvement. Mais le plus important, c’est l’ouverture. On ne doit pas se laisser enfermer dans un parti. C’est pas un hasard si ça marche pour Sarkozy. Dans le Calvados, le parti socialiste était déchiré par des combats de chef. Le premier secrétaire fédéral a essayé de jouer le jeu en laissant les différents courants s’exprimer. Ségolène Royal est finalement arrivée en tête dans tous les tissus péri-urbains, provoquant ainsi un basculement à gauche. Cela a révélé notre capacité à travailler avec d’autres gens, en dehors du PS.»

09/07/2007

Dray: "Le tout sauf Ségolène n'a jamais cessé"


312257.jpg"Le 'tout sauf Ségolène' en permanence a vécu dans cette campagne présidentielle", a sévèrement critiqué dimanche le porte-parole du PS Julien Dray, proche de l'ancienne candidate.

"Il y a tellement de gens qui voudraient la mettre à la retraite. Il y a tellement de gens qui voudraient la pousser à l'extérieur. Il y a tellement de gens qui n'ont jamais digéré sa désignation", s'est indigné le porte-parole du PS sur Radio-J.

L'ancien conseiller spécial de Ségolène Royal a épinglé les livres "qui fleurissent" au PS sur la campagne présidentielle. Il s'en est pris au fabiusien Claude Bartolone, auteur d'"Une élection imperdable" (éd. L'Archipel), qui a estimé dimanche sur France-Inter que l'ex-candidate se place "dans une position de victime" au PS.

"Il est temps qu'il prenne des vacances et qu'il se repose", a lâché Julien Dray, jugeant son livre "très discutable".

Plus largement, il a montré du doigt "les dirigeants socialistes (qui) s'émancipent des votes des militants". "Les mêmes qui revendiquent le vote des militants en permanence et qui n'ont que ça à la bouche, lorsque les militants votent, à chaque étape s'émancipent de ces votes et s'autorisent à (le) remettre en cause".

Le porte-parole du PS a pointé "le fossé qui se crée entre une sorte de petit état-major et la réalité militante du terrain".

A l'instar de Ségolène Royal dimanche, il a critiqué le système proportionnel des courants en vigueur au PS. Ce système fait que la direction est composée en fonction du score des motions au congrès.

Ça devient "un obstacle, parce que ce ne sont pas forcément les meilleurs qui accèdent aux responsabilités à la direction", a-t-il regretté. Cela "favorise les écuries présidentielles".

Enfin, Julien Dray a souhaité que le prochain congrès du PS ait lieu "à l'été 2008" pour ne "pas donner le sentiment qu'on reporte sans arrêt les choses". Samedi, François Hollande avait simplement indiqué que le congrès se tiendrait "après les municipales" de mars 2008, sans préciser s'il aurait lieu à l'été ou l'automne 2008.

Source : AP( 24/07/07)

08/07/2007

JL Bianco : " Ségolène Royal est tout sauf seule "

JLB   Le député des Alpes-de-Haute-Provence défend la position de l'ex-candidate à la présidentielle

Beaucoup les pensaient en proie au doute. Les "ségolénistes", leur cheftaine en tête, ont donc cherché à clarifier les choses. Après un mutisme de deux semaines, Ségolène Royal a soutenu, hier, "qu'il faut savoir travailler dans le silence pour mieux rebondir". Toujours proche, Jean-Louis Bianco, son ex-codirecteur de campagne et député des Alpes-de-Haute-Provence, estime que l'influence de l'ex-présidentiable auprès des militants socialistes est "toujours intacte".

Pourquoi ce silence de Ségolène Royal ?

Elle n'a pas le goût d'occuper les médias tout le temps. Elle avait prévu de parler après le séminaire du 16 juillet qu'elle organise. Or, après avoir reçu des appels de militants, de premiers fédéraux, lui demandant de s'exprimer, elle a voulu rassurer ceux qui comptent sur elle. Il y avait une vraie attente et il était nécessaire de communiquer. Ce séminaire réunira des personnes de l'équipe de campagne, des politologues, des sondeurs, des parlementaires, en tout une centaine de personnes, à l'Assemblée nationale pour établir un document d'analyse sur l'élection présidentielle, une contribution au travail collectif. Elle y travaille depuis plusieurs semaines avec des experts. Elle est tout sauf seule.

Ce séminaire n'est-il pas la preuve qu'elle joue encore une fois perso ?

Il est normal que la candidate à la présidentielle analyse sa défaite. Ce n'est pas une offensive pour occuper le terrain mais un premier document pour réfléchir.

Quel est votre avis sur les deux défaites subies par le PS ?

Cette défaite vient de loin. Aucun autre candidat n'aurait pu faire mieux. Le travail idéologique réalisé par Nicolas Sarkozy était plus sérieux et plus approfondi. Outre ce chantier de rénovation, pour 2012, il serait préférable que notre candidat ou candidate soit le chef du parti et soit désigné(e) au moins deux ans à l'avance.

Ces échecs ont ravivé les querelles internes !

Ces bagarres de couloirs, c'est triste et dérisoire. Certains leaders socialistes agitent volontiers le "tout sauf Ségolène". Les militants en ont plus qu'assez. L'image donnée lors du dernier Conseil national était désolante. Ségolène Royal a bien fait de ne pas s'y associer.

Comment interprétez-vous les sorties de Ségolène Royal sur le Smic à 1500 euros et les 35 heures ?

Elle a dit la vérité, une vérité qui dérange. Le Smic à 1500 euros, c'est un très bon slogan... des années 80. Si l'on est honnête, il faut avouer que cette réévaluation représente à peine plus qu'une évolution naturelle. Elle a donc mis les pieds dans le plat. Moi-même, au moment de la réflexion, j'ai dit ce que je pensais mais la mesure a, cependant, été adoptée à l'unanimité. Ensuite, durant la campagne, il était impossible de la mettre à la poubelle.

L'influence de Ségolène Royal n'en a-t-elle pas pâti ?

Ces propos ont semé un certain trouble mais cela est marginal et provisoire. Ses déclarations sur l'encadrement militaire, la carte scolaire ou les 35 heures, en leur temps, ont également secoué. Auprès des militants, la ferveur populaire est toujours intacte.

Cela n'a pas arrangé le schisme entre elle et les cadres de son parti ?

L'appareil du parti ne lui a jamais été acquis. Mais il y a, aujourd'hui, à l'Assemblée, sur les 200 députés que compte notre groupe, une soixantaine d'élus proches d'elle. Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou Lionel Jospin n'en ont pas autant.

Marjory Chouraqui / laprovence-presse

18/06/2007

Chère amie, cher ami,



Je tenais à vous remercier de votre soutien et votre implication. Je sais que vous, responsables des comités Désirs d’avenir, vous êtes investis sans compter dans la campagne. Ce que nous avons fait ensemble, à défaut d’une victoire, constitue une force que nous devons faire fructifier. Le suffrage universel a parlé.
Le pouvoir devra désormais être jugé sur ses actes.

J’ai engagé un renouvellement profond de la vie politique, de ses méthodes et de la Gauche. Cela s’est traduit notamment par une forte participation des jeunes en particulier dans les quartiers. Nous devons poursuivre ensemble ce que nous avons entrepris. Il nous faut donc continuer massivement notre engagement pour
approfondir la rénovation de la Gauche, au service de l’idéal qui nous rassemble.

Gardez intactes votre énergie, votre ferveur et votre mobilisation.

Je vous demande de remercier chaleureusement en mon nom, l’ensemble des militants qui ont travaillé avec vous et de leur proposer de continuer ensemble ce que nous avons commencé. Pour fédérer celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche, je vous invite à leur proposer d’adhérer à Désirs d’avenir, ou à renouveler leur adhésion s’ils en sont déjà membres. Cette nouvelle campagne d’adhésion doit permettre à notre association de se doter de moyens plus solides pour appuyer l’action des comités locaux et poursuivre le site Internet.

Nous avons en effet un programme de travail consistant, dont le thème central sera « Quelle gauche voulons-nous demain ? », sur lequel nous vous enverrons très rapidement des indications sous peu.

Je compte sur vous et votre engagement pour servir l’idéal que nous partageons et qui fait notre force.

Je serai au rendez-vous de ce travail indispensable.


Ségolène

Bulletin




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07/06/2007

Ségolène Royal présentera sa "propre motion" au Congrès du PS l'an prochain

 
 
 
Ségolène Royal a annoncé jeudi qu'elle présenterait sa "propre motion" au prochain Congrès du PS, prévu normalement à l'automne 2008, et ajouté qu'elle acceptait la décision de François Hollande de rester Premier secrétaire du PS jusqu'à ce Congrès.

"Je présenterai ma propre motion au Congrès", a-t-elle affirmée, dans une conversation informelle avec des journalistes en démarrant une journée de soutien aux candidats PS aux législatives dans le Pas-de-Calais.

"S'il avait démissionné, j'aurais été candidate" au poste de Premier secrétaire, a-t-elle précisé à propos de M. Hollande, soulignant "accepter" sa décision de rester à la tête du parti jusqu'au prochain congrès.

"A priori, on peut envisager un Congrès avant l'été 2008" qui suit les municipales, mais "il faut donner du temps au temps".

Interrogée sur la déclaration de François Hollande qui a indiqué jeudi qu'il quitterait sa fonction de premier secrétaire du PS "lors du prochain congrès qui est théoriquement fixé en 2008", Ségolène Royal a dit: "je l'accepte, c'est sa décision je m'adapte dans une attitude consentante".

27/05/2007

Ségolène Royal appelle à la mobilisation

Ségolène Royal appelle à la mobilisation

- Ségolène Royal à La Rochelle, le 26 mai 2007. - France 3 -
Ségolène Royal à La Rochelle, le 26 mai 2007. - France 3
La présidente de Poitou-Charentes, qui se trouvait à La Rochelle samedi en marge d'un déplacement de soutien aux candidats aux législatives, a lancé: "Les électeurs ne doivent pas rester chez eux".

Elle voit dans le scrutin législatif des 10 et 17 juin "un enjeu démocratique majeur pour que tous les pouvoirs ne soient pas dans les mêmes mains".
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Législatives: premier déplacement de Mme RoyalA la Rochelle, la socialiste a lancé un appel à la mobilisation pour les scrutins des 10 et 17 juin.
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Mme Royal a appelé les 17 millions d'électeurs qui ont voté pour elle au 2e tour de la présidentielle à se mobiliser

Vidéos Législatives: premier déplacement de Mme Royal A la Rochelle, la socialiste a lancé un appel à la mobilisation pour les scrutins des 10 et 17 juin. mms://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/10199/sgv/diff/videotheque/info/VIDEOSJTs/2007a/mai/26/20h/D8736_royal-la-rochelle.wmv?WMCache=0 Mme Royal a appelé les 17 millions d'électeurs qui ont voté pour elle au 2e tour de la présidentielle à se mobiliser
- Ségolène Royal à La Rochelle, le 26 mai 2007. - France 3 -
Ségolène Royal à La Rochelle, le 26 mai 2007. - France 3

La présidente de Poitou-Charentes, qui se trouvait à La Rochelle samedi en marge d'un déplacement de soutien aux candidats aux législatives, a lancé: "Les électeurs ne doivent pas rester chez eux".

Elle voit dans le scrutin législatif des 10 et 17 juin "un enjeu démocratique majeur pour que tous les pouvoirs ne soient pas dans les mêmes mains".

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, qui est peu apparue en public depuis sa défaite le 6 mai face à Nicolas Sarkozy, a estimé que le mouvement qui s'est déclenché autour de sa candidature à l'Elysée ne devait pas s'arrêter.

"Il est important que ce mouvement de fond qui s'est lancé aux présidentielles, cette énergie, cet enthousiasme se transforment aux législatives", a-t-elle dit. "Quelque chose s'est déclenché qui ne doit pas s'arrêter", a-t-elle ajouté.

Questionnée sur son absence à Bordeaux mercredi au côté de son compagnon, le Premier secrétaire du PS, François Hollande, lors du lancement de la campagne pour les législatives du parti, La député des Deux-Sèvres a répondu qu'elle n'est pas "une machine".

"Quand un sportif fait les JO, il se repose plusieurs mois, moi je n'ai pris que quelques jours de repos", a-t-elle ajouté.

Dans la matinée, Ségolène Royal a parcouru les marchés de Saintes, en Charente-Maritime, puis pris un instant symboliquement la barre du chalutier Entre les deux tours, pour une balade sur le port de La Rochelle.

Ségolène Royal a ensuite visité des entreprises de la ville bénéficiaires des bourses tremplins du Conseil régional de Poitou-Charente créées en 2004 et permettant d'aider à la création de sa propre activité.
Royal parle des "mensonges" de Sarkozy

Lors d'une conférence de presse à la mairie de La Rochelle, où elle était venue soutenir des candidats du Parti socialiste et du PRG aux élections législatives, Ségolène Royal a dénoncé "des mensonges tenus par Nicolas Sarkozy".

"Sur ces quelques semaines seulement il va pouvoir faire illusion, sauf qu'au vu de la gestion des premiers dossiers on voit que les promesses ne correspondent à rien et ont été faites, pour un certain nombre d'entre elles, uniquement pour gagner des voix", a-t-elle ajouté.

Pour elle, "le moment de vérité arrivera pour Nicolas Sarkozy" parce que "les gens vont se rendre compte qu'ils ont été floués petit à petit par un certain nombre de propositions qui sont intenables".

Par exemple, "un certain nombre de gens se sont faits avoir lorsqu'ils imaginaient que du jour au lendemain ils allaient pouvoir obtenir des déductions d'intérêts sur les emprunts immobiliers", a ajouté l'ancienne candidate du PS à l'Elysée.

Parmi ces Français "floués", elle a évoqué les personnes âgées qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en raison de la promesse d'allégement sur les droits de succession alors que dans "75% des cas il n'y a aucun droit perçu" ou "ceux qui ont acquis leur résidence principale il y a quelques mois et qui pensaient pouvoir bénéficier de déductions de leurs intérêts d'emprunts".

"C'est la même chose pour le service minimum", a-t-elle estimé, faisant valoir qu'après avoir pris contact avec les organisations syndicales le président Nicolas Sarkozy a été contraint de constater "qu'une réforme comme celle-ci aussi brutalement qu'il l'avait promise est impossible".

Aux yeux de Ségolène Royal, les promesses déjà non tenues incluent la candidature de la Turquie à l'Union européenne. A ce propos, Nicolas Sarkozy a fait "une promesse qu'il savait intenable", c'est que "dès son élection il interromprait les négociations avec la Turquie".

"A peine son voyage à Bruxelles s'est-il passé qu'il a été aussi obligé de reculer", a-t-elle dit ajoutant que le chef de l'Etat "n'a aucun pouvoir pour arrêter du jour au lendemain les négociations au long cours et qui ont engagé dans la quinzaine d'années qui sont devant nous la parole de la France".

Ségolène Royal a mis au défi Nicolas Sarkozy de prendre avant le premier tour des élections législatives, le 10 juin, des décisions ne relevant pas du pouvoir législatif, notamment sur les postes supplémentaires promis par le Premier ministre concernant l'hopital ou sur les "moyens supplémentaires pour l'enseignement supérieur et la recherche, et l'éducation".

Elle y a ajouté "la revalorisation des bas salaires et l'augmentation des petites retraites" au nom de "la cohérence entre les discours et les actes"

 

22/05/2007

Ségolène Royal représente le mieux les valeurs de la gauche

   

Ségolène Royal est la personnalité socialiste qui représente le mieux les valeurs de la gauche (41%) aux yeux des sympathisants de gauche, loin devant Dominique Strauss-Kahn (28%), selon un sondage LH2 paru mardi dans Libération.

Sont ensuite cités Laurent Fabius, François Hollande et Arnaud Montebourg (7% chacun). 3% nomment une autre personnalité.

A l'avenir, les sympathisants de gauche souhaitent que la gauche soit "plus attentive à la situation des personnes défavorisées" (18%) mais également qu'elle "s'adapte davantage aux réalités économiques" (18%).

Parmi les autres enjeux retenus, ils veulent que la gauche "défende davantage l'éducation, le savoir et la culture" (14%), "se préoccupe davantage de l'environnement" (10%), "défende davantage l'ordre et la sécurité" (10%), "s'oppose davantage à la mondialisation économique" (9%) et "analyse mieux le monde d'aujourd'hui" (6%).

"Ségolène Royal demeure la personnalité socialiste qui incarne le mieux les valeurs de la gauche aux yeux des personnes interrogées. Ce succès persistant s'explique notamment par sa capacité à convaincre une part significative des milieux modestes", analyse François Miquet-Marty, directeur des études politiques à LH2.

Sondage réalisé du 11 au 19 mai par téléphone auprès d'un échantillon de 810 sympathisants de gauche issus d'un panel de 2.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée consultable à la commission des sondages. (AFP- 22mai)

 

02/05/2007

les économies de S.Royal en Poitou-Charente

Depuis son arrivée à la Région, Mme Royal a mis la Région à la diète et a supprimé tous les privilèges de l'époque Raffarin qui aura tout de même duré trente ans

- Indemnité des conseillers généraux: 100 000 euros : supprimé

- Fonctionnement groupe politique: 50 000 euros:   supprimé
- Campagne de communication: 980 000 euros: supprimé
- Restauration: 200 000 euros: supprimé
- Brochette de l'été: 75 000 euros: supprimé
- Fête du pain: 50 000 euros: supprimé
- Galette : 50 550 euros: supprimé

-Quatre véhicules sur 14 de la Région: supprimé

Ce qui fait que au total, Madame Ségolène Royal a économisé 1 505 550euros soit 1 million d'euros + 505 550 euros économisés grâce à MmeRoyal.Cet argent est depuis utilisé pour des projets utiles comme:

-Le TER à 1 euros

- Chèques livres qui permettent aux familles d'avoir leurs livres scolaires gratuits.

- Contrat Tremplin ( déjà plus de 3000 emplois créer dans la région)

- Matériel pour les lycées (comme matériel informatique)
- Mise en place de la démocratie participative
- Mise en place des budgets participatifs(dans les lycées par
exemple.)

Tout ce qui est marqué ci-dessus a été reconnu par l'UMP et par toute  la classe politique comme étant la vérité, article paru dans le journal La Nouvelle République.