Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/06/2009

le travail de S.Royal reconnu aux Nations Unis

Ségolène Royal travaillera avec le PNUD

18 juin 2009

Communiqué du cabinet de Ségolène Royal

A la suite de l’information parue dans Le Parisien et Aujourd’hui en France de ce jour, son cabinet confirme que Ségolène Royal a été sollicitée par le PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement) en tant que présidente d’une Région ayant été citée comme exemplaire dans la coopération menée avec une région du Sénégal dans le domaine de l’énergie solaire et du micro-crédit. Il lui a été demandé d’oeuvrer à la reconnaissance de l’action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques.

Ségolène Royal a accepté cette mission et sera présente, à ce titre, à la conférence mondiale sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009.

Elle rappelle l’importance cruciale, pour l’avenir de la planète, du processus de négociation internationale qui mènera à cette conférence internationale. La lutte contre les changements climatiques doit constituer une opportunité de mutation économique pour les pays industrialisés et de développement pour les populations du Sud qui seront les premières exposées aux bouleversements du climat.

 

Précision sur sa mission

La présidente de la région Poitou-Charentes et ancienne ministre de l'Environnement dit avoir été sollicitée "en tant que présidente d'une région ayant été citée comme exemplaire dans la coopération menée avec une région du Sénégal dans le domaine de l'énergie solaire et du micro-crédit". Sa mission consiste à "oeuvrer à la reconnaissance de l'action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques".


22/11/2008

LE TOUT SAUF SEGOLENE

Ne nous laissons pas abattre même si c'est difficile. Continuons le combat.

Ségolène nous a toujours donné l'exemple. Soutenons-la encore et encore.

Ils ont lâché un troupeau d'éléphants sur elle et sur nous tous depuis plus de 2 ans.

17elephants.jpg

 

Il est vrai que le troupeau s'est unifié durant tout ce temps et a trouvé pour finir une chef pour le mener, seule chose que je n'avais pas prévu au programme de la mouche TSS-TSS.

Le congrès de Reims a révélé au grand jour ce seul programme qui les unit : le tout sauf ségolène. Avec cela, on ne va pas loin.

Mais finir à 50.02% alors qu'on a  tout un troupeau d'éléphants derrière soi est un score qui, heureusement pour S.Royal, n'est pas à la hauteur. Il y a de quoi se poser de bonnes questions....

Ce vote révèle lui-aussi au grand jour que S.Royal est incontournable au P.S et que tous ces soit-disant grands démocrates socialistes vont devoir intégrer cette donnée s’ils veulent que leurs voix portent dans le paysage politique français.

Les prochaines élections européennes seront d'ailleurs riches en enseignement après ce vote entaché d'irrégularités. A suivre donc.

Dans l’idéal, j’aimerais que ces deux dames arrivent à mettre en commun leurs qualités respectives pour bâtir ensemble un fort parti d’opposition mais je le sais bien, ce n’est qu’un rêve … ( M.B)

 

« Le monde est à refaire : tous les spécialistes de son reconditionnement ne l’empêcheront pas. »
Raoul Vaneigem

 

16/11/2008

ils ont sifflé Jaurès

Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble.

Jean Jaurès

 

 

voilà ce que des socialistes, des vrais, des purs, ont sifflé hier lors du discours de S.Royal.

triste spectacle donné en direct à la France .

Quelle honte!

ce congrès permet cependant de clarifier la situation en mettant en évidence le Tout Sauf Ségolène que l'on sent partout et que certains niaient encore.

maintenant attendons le vote des militants, jeudi 20 novembre.

05/12/2007

S.Royal sur RTL: extraits

à écouter et voir ici:

http://direct.rtl.fr/


Page 18 de votre livre, vous vous interrogez : "Etais-je préparée pour l'élection présidentielle ?" Et vous répondez : "Sans doute moins qu'il ne l'aurait fallu". En quoi n'étiez-vous pas suffisamment préparée, Ségolène Royal ?

Ecoutez, je ne veux pas non plus m'apesantir sur le récit, maintenant, de quelque chose qui est du passé ; mais vous le savez très bien : les délais ont été extrêmement courts entre le débat interne et puis, ensuite, le véritable combat, celui contre l'adversaire principal.

Mais une mauvaise possession des dossiers. Quand vous dites : "J'étais insuffisamment préparée", vous possédiez mal certains dossiers ?

Non, je crois... Ce que je veux dire par là, c'est qu'entre le débat interne qui nous a quand même pris beaucoup d'énergie au cours duquel j'ai pris énormément de coups, qui m'a apporté à la fois une légitimité massive dans le vote des militants mais en même temps aussi, un affaiblissement par les critiques internes que j'aurais ensuite traînées pendant tout le cours de la campagne, et notamment le procès en incompétences, il aurait fallu davantage de temps, d'abord pour recoller les morceaux de ces disputes internes et ensuite, pour construire le projet présidentiel en ayant le temps de faire muter le projet socialiste qui ne correspondait pas dans sa totalité aux problèmes que la France connaît aujourd'hui. On le voit d'ailleurs... parce que ce dont me parlent les Français aujourd'hui...



(...)

(sur le pouvoir d'achat)

Et il y a des mesures qui vont être prises ?

Et il y a des mesures, j'attends de les voir parce qu'on promet tout et le contraire de tout. Il ne faudrait pas que le gouvernement actuel reprenne d'une main ce qu'il donne de l'autre. Il promet un chèque pour l'énergie mais de l'autre, va faire re-payer par les personnes âgées la redevance télévisuelle. Vous savez, le pouvoir d'achat, il touche trois choses.

Qu'est-ce qui coûte cher, aujourd'hui ? L'alimentation. Moi je demande que l'on regarde aussi ce que l'on peut faire du côté de la baisse de la TVA et de la libéralisation des lois sur le commerce pour faire baisser les prix alimentaires qui sont...

On va repasser les trois choses !

Attendez, c'est très important. Non, mais c'est très important...

D'accord. Alors, vous terminez là-dessus.

... Parce que c'est ce qui préoccupe aussi vos auditeurs. Les produits alimentaires coûtent à peu près 10% plus chers en France que dans les autres pays européens parce qu'il y a des lois qui protègent les hypermarchés et les grandes surfaces en France. Premier point.

C'est ce que Michel-Edouard Leclerc nous expliquait : "Il faut supprimer ces lois", disait-il.

Mais en les contrôlant et en faisant en sorte que la baisse des prix profite bien aux consommateurs.
Deuxièmement, la question du logement. J'observe que Nicolas Sarkozy reprend l'une de mes propositions, et c'est tant mieux, sur la question de la suppression des deux mois de caution. Que ne l'a-t-il fait depuis six mois ! C'est-à-dire qu'on voit, aujourd'hui, finalement dans cette politique un peu improvisée, un Nicolas Sarkozy qui se comporte en pompier, qui maintenant improvise un certain nombre de mesures : tant mieux ! Mieux vaut tard que jamais ! Mais pourquoi tant de temps perdu sur des mesures de bon sens que j'avais avancées dans ma campagne et qu'il avait moquées.

07/11/2007

S.Royal réagit sur le oui du p.s au traité sur l'europe

Chers amis,
 
Le PS vient de dire oui à une nouvelle étape pour l'Europe et je pense, comme je l'ai dit récemment que nous devons avancer aux côtés de la gauche européenne pour peser sur les prochaines étapes et contruire l'europe sociale par la preuve.
On sait aujourd'hui que le référendum que j'aurais organisé si j'avais été élue n'aura pas lieu car Nicolas Sarkozy n'a pas la même conception de la démocratie que moi. Cette abscence de référendum ne doit pas nous empêcher de prendre position pour avancer.
J'entends dire certains que j'ai changé d'avis sur le référendum. Ce n'est pas exact. Je tiens compte de la situation pour avancer sur des convictions qui n'ont pas changé sans me réfugier derrière une question de procédure (importante) pour ne rien oser dire.
Le monde bouge et l'Europe a besoin de la France. Pas n'importe quelle Europe bien sûr. C'est pourquoi les socialistes doivent peser. Donc être au rendez-vous.

Dans l'actualité, la reprise du journal Les Echos par LVMH est plus qu'inquiétante. Je mettrai demain une réaction sur le site désirsdavenir.

Lundi matin je prends la parole sur France Inter.

Enfin j'ai mis sur le site la troisième et dernière lettre d'Amérique latine, l'étape du Chili.
 
A bientôt,

Ségolène


Si vous souhaitez adhérer en ligne à l'association Désirs d'avenir  : http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=adhesion

 

04/11/2007

mise au point de S.Royal

Vous m'interrogez sur le référendum et me demandez pourquoi je ne réclame plus un référendum. Pendant la campagne présidentielle, je me suis engagée en effet à consulter les Français. Ma prise de position actuelle qui consiste à dire oui à une ratification parlementaire du mini-traité peut paraître contradictoire. Elle s'explique par le fait que ce texte étant vraiment minimum, c'est une sorte de règlement intérieur qui permet de fonctionner notamment en prévoyant des décisions à la majorité (je vous invite à vous reporter à l'interview que j'ai donnée dans Libération), cela ne mérite pas un référendum. Tous les autres socialistes européens et notamment le président de l'union, M. Socrates, y sont favorables. Il y a aujourd'hui en France de très graves problèmes de pouvoir d'achat qui diminue, d'injustice fiscale, de recul de la couverture maladie, de ralentissement de la croissance et par contraste, une telle consultation serait perçue comme décalée. Enfin ce que j'avais prévu c'est un référendum sur la réforme des institutions avec un volet sur les institutions européennes.

Certains d'entre vous s'interrogent sur une information parue dans une dépêche et reprise par France Inter notamment selon laquelle j'aurais porté plainte en diffamation contre le livre de Claude Allègre. Je ne sais pas pourquoi cette information sort bizarrement ces jours-ci alors qu'il y a d'autres sujets d'actualité plus importants et que je n'ai pas rendu publique cette action. J'ai en effet assigné les éditeurs de cet ouvrage,comme toutes les publications qui mettent ou mettront en cause ma vie de famille et mes enfants. Et comme l'expérience m'a appris que quand je demande l'euro symbolique de réparation, il y a souvent récidive, désormais je demande une amende afin que cesse une bonne fois pour toutes ces rumeurs détestables. Je pense que la nouvelle année 2008 va balayer tout cela.

Bien attentivement à vous,

Signature Ségolène Royal

22/10/2007

interview de S.Royal


Où en êtes-vous de votre réflexion? Serez-vous candidate au premier secrétariat?

 Je n’ai pas pris ma décision. Cela viendra le moment venu. A partir du moment où je ne quitte pas la politique, on ne peut pas faire de la politique sans parti. J’observe ce qui se passe, mais je ne veux pas me placer dans des logiques de conflits internes.

Cette indécision n’a-t-elle pas désorienté vos proches?

C’est vrai que c’est un peu déstabilisant pour mon entourage, qui se demande pourquoi je ne repars pas sabre au clair. Certains se sont inquiétés, ont demandé des consignes. Je leur explique que la politique est faite d’étapes. Et qu’il ne faut pas que je me laisse happer par le système. Le jour où je leur dirai: «On y va», nous irons vraiment.

Combien de temps durera votre réflexion?

Rassurez-vous, je ne suis pas en hibernation. Je travaille avec d’autres, j’accepte les invitations à l’international et je me bats pour ma région. C’est essentiel. Et je mettrai ce travail au service du collectif.

Comment allez-vous désormais participer à la vie du parti?

J’ai rassemblé 17 millions de voix, après avoir été désignée par 60% des adhérents du parti. J’ai des responsabilités à l’égard de tous et toutes. Je ne peux donc pas me laisser attirer dans je ne sais quel piège de tactique interne. Rassembler, expliquer, fédérer, voilà le seul rôle que je me donne. Et mettre au service de la gauche et des Français le potentiel de l’élection présidentielle.

La rentrée politique a été marquée par une profusion de livres très sévères à votre égard. Vous ont-ils affecté?

Oui. Ça laisse toujours des traces, on est toujours touché. D’ailleurs, c’est bien l’objectif. Mais c’est passé. L’important est que les gens se disent et me disent que je me suis bien battue.

Irez-vous au conseil national de samedi?

Je serai probablement en Argentine pour l’élection de Cristina Kirchner, puis au Chili. Sinon, j’y serais allée.

Vous venez de rencontrer Walter Veltroni. L’exemple de la primaire italienne est-il envisageable en France?

Tous les dirigeants italiens ont accepté l’émergence parmi eux d’un leader, avec trois millions et demi d’électeurs qui ont payé un euro pour participer. Au PS, les militants à 20 euros ont été parfois contestés. Mais la réflexion doit se poursuivre. Je sais que ce n’est pas facile, car nous héritons d’un système sécurisant pour les courants, avec ce que cela signifie de contrôle des fédérations et de positions verrouillées. Mais au PS, nous avons tous compris, certes à des degrés divers, que ce système devait changer. L’exemple italien doit nous faire réfléchir.

Comment faire évoluer le PS?

Il faut rendre la parole aux militants. Mais aussi faire voter des gens qui ne sont pas adhérents du parti, comme en Italie. La préoccupation de l’organisation ne doit pas être l’organisation elle-même.

Cela ne semble pas être la tendance actuelle au sein du PS…

Il existe toujours dans le parti cette ligne élitiste sur la crainte d’une transformation en «parti de supporters». Mais qu’est-ce que ça veut dire? Cette conception condescendante me choque. Pourquoi considérer les gens comme des écervelés, qui choisissent à la tête du client? Peut-être qu’ils adhèrent aussi à des idées…

La fusion à l’italienne entre socialistes et centristes vous inspire-t-elle?

Ce qui se passe en Italie montre bien que des recompositions sont nécessaires. L’alliance, contre la droite, entre un parti issu du parti communiste et un parti du centre, d’inspiration chrétienne, est très intéressante. Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS. Et ce ne sera pas en laissant de côté les militants venus de l’extrême gauche ou du PC.

Avez-vous poursuivi vos contacts avec François Bayrou?

Non. Je ne suis pas encore dans cette phase. Je la poursuivrai quand j’aurai achevé la précédente, celle de la réflexion et de la reconstruction. Mais nous sommes à un tournant. L’électorat a évolué, avec de nouvelles générations qui n’ont pas connu l’histoire du PS et du PC, et qui ont d’autres comportements électoraux. Et parmi les centristes, il y a des démocrates qui peuvent se reconnaître dans un projet politique qui ne sacrifierait pas pour autant l’identité de la gauche. On m’a critiquée pour ma démarche d’entre les deux tours, mais soyons réalistes: dans de nombreuses villes, aux municipales, cette convergence devra s’opérer.

Est-il réaliste d’envisager un tel rapprochement en France?

On doit se poser la question d’un rassemblement du camp de la gauche et de tous ceux qui ont une conception exigeante de la démocratie, destiné à passer la barre des 30% au premier tour d’une élection nationale et qui aurait vocation à être leader au niveau de la gauche européenne – laquelle, reconnaissons-le, tangue un peu. Depuis Tony Blair, même si certains aspects de son leadership étaient discutables, la gauche n’a plus de leader capable d’entraîner les mouvements progressistes en Europe.

Quelle est votre position sur le mini-traité?

A partir du moment où le peuple a refusé le précédent, il serait logique de le consulter à nouveau. Mais je crois que ce traité, même imparfait, peut remettre l’Europe en marche. J’aurais préféré un texte avec moins de dérogations. Mais mieux vaut un compromis que rien. L’intégration de la Charte européenne des droits fondamentaux est une avancée très importante. C’est pourquoi nous devons faire bloc avec les socialistes portugais, espagnols, allemands et les autres, et adopter ce texte le plus vite possible pour passer à l’étape suivante : la préparation du traité social. La question de la procédure d’adoption, référendaire ou parlementaire, n’est plus une question de principe. Nous n’avons pas de temps à perdre à nous diviser.

Pourquoi vous êtes-vous montrée si discrète, ces derniers temps, sur la politique gouvernementale?

Ce n’est pas exact. Mais je n’ai pas l’intention de commenter le moindre fait et geste du Président. Il faudrait pour cela passer toute la journée devant la télévision, ou presque ! A ce propos, le CSA, qui refuse de comptabiliser le temps de parole de Nicolas Sarkozy, manifeste une piètre conception de la démocratie. Mais rassurez-vous, l’opposition est bien là.

Comment définissez-vous aujourd’hui votre rôle d’opposante?

Je dois utiliser ma voix avec circonspection, quand je la sens utile au débat démocratique. Mais cela ne sert à rien de mener une opposition frontale, à tout propos.

Quel regard portez-vous sur la pratique sarkozyste du pouvoir?

Ce qui me frappe, c’est le contraste entre le discours, le changement de style et, au fond, un grand archaïsme dans la façon de procéder. Le pouvoir actuel est très proche des puissances d’argent, du Medef. On ne parle ni d’éducation, ni d’innovation, ni de PME, ni de modernisation économique. Sur les mesures fiscales, on a un pays endetté qui se prive de marges de manœuvres au profit des plus privilégiés, suivant en cela les réflexes les plus éculés de la droite traditionaliste et rentière.

Que dit selon vous le mouvement social de la semaine dernière?

Nicolas Sarkozy, pendant la campagne, avait expliqué que tout était prêt… Or, on est dans l’improvisation totale. On aurait pu penser qu’on allait échapper à l’affrontement social, à la grève des transports. Mais à l’arrivée, on a un pouvoir qui ressemble piteusement à tout ce qu’il y a de plus archaïque. Les oppositions sociales se cristallisent, même si elles sont partiellement occultées par une opération d’ouverture médiatiquement réussie. Mais conduire un pays moderne à la grève est la marque d’un pays mal gouverné.

Quel regard portez-vous sur le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy?

Les grands événements de ces derniers jours, c’est malheureusement la journée de la misère et les mouvements d’inquiétude justifiée sur le front social. ( libération 22//10/07)

11:30 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : s.royal, p.s

19/10/2007

le choc de méfiance: tribune de S.Royal dans les Echos

 S.Royal ne mâche pas ses mots pour critiquer l'action de N.Sarkozy.

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actual...

 Extraits:

 

" Nicolas Sarkozy nous disait que tout était prêt pour provoquer, dès l'élection, le choc de croissance, le choc de confiance. Il raillait la nécessité du dialogue social pour réformer. Il se gaussait du constat sur la dette publique. Il se moquait des propositions de création d'un « small business act » et d'une sécurité sociale professionnelle.

Six mois plus tard, le choc promis est celui de la méfiance. Pourquoi Archaïsme, arrogance, affrontement constituent les poisons par lesquels le pouvoir en place est en train de miner les chances de redressement de la France."
(......)

"La position de la France au sein de l'Union européenne s'est dégradée : elle fait aujourd'hui partie des cinq pays européens les plus endettés, alors qu'il y a dix ans elle était le 2ème pays le moins endetté. Surtout, en s'endettant toujours davantage pour couvrir ses déficits, notre pays est à contre-courant de la majorité de ses partenaires européens qui, eux, se désendettent. Ces mauvais résultats ont été obtenus alors même que l'Etat n'a pas hésité à céder des actifs publics considérables : 15 milliards d'euros tirés de la privatisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes fin 2005 ont servi en 2006 et 2007 à éponger une partie des déficits, l'Etat perdant au passage les recettes que les sociétés devaient verser au budget.

La France est ainsi plus que jamais vulnérable à la hausse des taux d'intérêt : la seule charge de la dette de l'Etat devrait ainsi augmenter de 1,6 milliards d'euros en 2008 par rapport à 2007.

La situation est d'autant plus inquiétante que les perspectives économiques et financières sont peu encourageantes. Avec des déficits extérieurs record depuis trois ans, révélateurs de la perte de compétitivité de notre économie, la France cumule désormais les handicaps : les déficits commerciaux pèsent sur la croissance, et l'atonie de la croissance pèse sur les comptes publics.

Il faut donc un sursaut. Il faut d'autres façons de penser et d'agir car, pendant ce temps, la mondialisation n'attend pas. Les investissements dans les pays émergents s'accélèrent, les multinationales les ayant augmenté, souligne la CNUCED, de 38% (+ 1,3 milliards de dollars) en 2006, mais surtout les groupes basés dans les pays en développement, comme Embraer au Brésil, Mittal en Inde ou Petronas en Malaisie, sont aujourd'hui de redoutables concurrents dans les secteurs de pointe.

Le défi à relever est donc considérable mais il est à notre portée. Il doit s'appuyer sur nos forces, notre matière grise et sur les capacités de l'Europe. Il faut cesser de jouer « petit bras » et « petite politique ».

Et surtout, Nicolas Sarkozy doit cesser de garder le pire de la continuité (la dette et l'affairisme) et de choisir le pire de la rupture (l'affrontement et les injustices), pour agir de manière moderne et efficace afin que la France saisisse, de énergiquement, toutes ses chances. C'est une société de confiance qui permet le choc de croissance.

 

 

 

30/08/2007

la fête de la rose à MELLE

voici le compte-rendu de J.C Du Pont qui a eu la chance et le courage de se rendre à Melle le 25 août

( il manque juste quelques photos, s'il y en a qui trainent quelque part...) 

 

Bonjour à tous,

 

Après les dithyrambiques commentaires que j’ai lu sur les sites mon propos sera plus modeste et plus près de la réalité vécue.

Le cadre, l’ambiance et l’organisation furent en tout point une réussite. Il convient d’en féliciter les militants des Deux-Sèvres. Nous avons vécu une journée extraordinaire de fête et de convivialité, voire de fraternité partagé.

 

Vous avez tous lu, je suppose,  le discours de Ségolène  je ne vais pas revenir dessus mais plutôt vous révéler

L’ambiance exceptionnelle du moment. Dans un premier temps, une heure environ, une pléiade d’élus et (beaucoup)d’élues  ont parlé voir improvisé sur les thèmes qui leur tenaient à cœur. Je pense que tous  étaient là pour se marquer visiblement du coté de Ségolène ; rien d’innocent dans leur présence (1). Ensuite….

Ségolène, éblouissante tant par sa fraîcheur son aisance et  sa décontraction  que par son discours.

Pour l’essentiel,  elle a esquissé clairement  l’horizon à atteindre et tracé les lignes pour y parvenir. Sans esprit polémique ou agressivité elle a su dénoncer les dérives  et le cafouillage de la direction actuelle du PS.

Elle a par ailleurs magistralement démonté les mécanismes et l’ineptie de la politique de N.S. 

 

 

19:55 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Melle, S.Royal

19/08/2007

La nouvelle Ségolène Royal


Par Virginie LE GUAY
 

C'est une Ségolène Royal "requinquée", "ressourcée", "apaisée" qui fera sa rentrée politique samedi prochain à Melle dans les Deux-Sèvres, endroit "tranquille et symbolique" où elle se sent protégée. Comme chez elle. L'ex-candidate du PS à l'élection présidentielle a volontairement peu donné de ses nouvelles pendant l'été. Elle a profité de cette coupure indispensable pour se remettre physiquement et psychologiquement de la dureté de la campagne, de l'épreuve du résultat du second tour, et de ce qu'elle qualifie pudiquement de "reconstructions personnelles".

Expression qu'elle utilise pour évoquer, sans la nommer, sa séparation, intervenue avant l'été, d'avec François Hollande, le père de ses quatre enfants, avec lesquels elle a tenu à passer toutes ses vacances. Comme soudée à ses petits devenus grands (la dernière, Flora, est largement adolescente), elle coule, en ce moment, ses derniers jours de vacances dans la maison familiale de Mougins où elle prend plaisir à cuisiner, recevoir des amis à déjeuner et profiter sans retenue de ces heures d'intimité.

Des "reconstructions" qui, confie-t-elle, lors des rares occasions où elle accepte d'abandonner le masque du sourire et de la maîtrise de soi, lui ont permis, à elle comme à ses enfants, de crever un abcès formé depuis de trop longs mois et de repartir sur des bases claires. "Nous avons beaucoup parlé entre nous. L'équilibre familial s'est réorganisé autrement, et s'est peut-être même renforcé." La trêve estivale l'a "définitivement délivrée de l'amertume". Elle admet avoir souvent pensé à cette phrase de Nietzsche: "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts."

"Le temps n'est plus aux règlements de compte"

Beaucoup plus prolixe en revanche sur sa vie publique, la présidente de la région Poitou-Charentes a choisi avec soin la date du 25 août pour sa première intervention publique, qui se fera à l'issue d'un pique-nique informel, une semaine exactement avant les universités d'été de La Rochelle. Elle sait qu'elle y est très attendue. En décidant de parler avant le traditionnel rendez-vous de La Rochelle devenu l'an dernier, par sa seule présence, un véritable "barnum", elle sait que l'attention ne se focalisera pas, cette fois, sur sa seule personne. La présidente de région interviendra à ces universités, en tant que puissance invitante, dès l'ouverture des travaux, le vendredi 31 août, entourée des cinq nouveaux députés socialistes de Poitou-Charentes. Elle a prévenu ses proches qu'ensuite elle se ferait discrète.

Des proches qu'elle n'a cessé de consulter, le plus souvent au téléphone, tout au long de l'été. Jean-Louis Bianco, Julien Dray, Sophie Bouchet-Petersen, François Rebsamen bien sûr, mais aussi Gaëtan Gorce ou Aurélie Filippetti. Débarrassée, délivrée même de la campagne présidentielle, un carcan qu'elle avoue ne pas avoir toujours bien « maîtrisé », faute de recul et d'expérience, Ségolène Royal a l'intention, désormais, de maîtriser son calendrier. "Entre la campagne interne du PS et la vraie campagne, j'ai été sur la brèche pendant presque un an, comme à marche forcée. J'ai dû gérer, parfois à la hâte, les déséquilibres. Il y a eu des dysfonctionnements et des erreurs sur lesquels j'ai pu réfléchir. C'était une expérience à la fois merveilleuse, exaltante, et épuisante. Aujourd'hui, j'ai le temps, je choisis, je contrôle."

Si elle se rendra à l'étranger où elle est beaucoup demandée, ses voyages seront comptés: à ce jour, un déplacement est prévu, le 9 septembre, en Italie, à l'occasion de la fête du quotidien de gauche, L'Unità ; un autre suivra au Québec au milieu du mois ; peut-être un troisième encore aux Etats-Unis, en octobre. Totalement prête à "réinvestir" pleinement le champ politique, Ségolène Royal n'est, pour autant, pas pressée. Persuadée que rien ne peut se faire ni sans elle ni contre elle, elle compte jouer un rôle "important" dans le processus de rénovation du PS qu'elle imagine "forcément long". Elle acceptera, prévient-elle, toutes les responsabilités qui lui seront confiées par ceux qu'elle nomme toujours ses "camarades". Son entourage est prévenu: "Le temps n'est plus aux règlements de comptes. Les comportements passés appartiennent au passé. Ressasser, c'est de l'énergie perdue."

"Une ligne moderniste, éclairée et rassembleuse"

L'ouvrage, à paraître cet automne aux éditions Grasset (dont le titre - encore provisoire - pourrait être Une étrange défaite), ne sera surtout pas un livre revanchard ou amer. Bien au contraire. Mais une réflexion qu'elle espère "honnête" sur les points forts et les points faibles de sa campagne. "J'ai attendu pour faire mon autocritique, mais je la fais. Pour mieux rebondir, pour redémarrer." Parce qu'elle a le sentiment d'avoir vécu une aventure exceptionnelle avec les Français, une aventure qui lui a apporté de la densité, de la maturité et le cadeau si précieux qu'a été "leur espoir et leur confiance", l'ex-candidate à l'élection présidentielle regarde le futur congrès du PS, dans un an, avec détachement.

Se projette-t-elle comme future patronne du PS ? La question lui semble absurde. "Je ne suis pas du tout dans ces stratégies." Même chose pour les courants. Créera-t-elle le sien ? Elle n'en a aucune idée et, pour l'instant, aucune envie. "J'ai été candidate au nom de tous les socialistes. Pourquoi devrais-je m'enfermer dans un courant?", a-t-elle laissé échapper, récemment, devant un de ses interlocuteurs. Le mot courant lui semble presque obsolète. Tout juste pense-t-elle que les militants de Désirs d'avenir devraient "naturellement" adhérer au PS. Le site internet de l'association sera réactivé afin de garder un contact permanent avec les Français.

D'ici au congrès socialiste - un horizon encore "lointain" pour elle -, elle compte, en tout cas, travailler dur. Entourée de sa petite équipe d'experts économiques et internationaux: Pierre Moscovici, le banquier Matthieu Pigasse, l'économiste Thomas Piketty, Bruno Rebelle pour les questions écologiques auxquelles elle s'intéresse tout particulièrement. Sur tous ces sujets, elle s'emploiera à proposer des idées neuves. En phase avec l'évolution de la société, des idées qui constitueront progressivement un corpus idéologique, une ligne politique "moderniste, éclairée et rassembleuse". Pas question que se reproduise le flottement idéologique qui a prévalu pendant la campagne sur des questions aussi importantes que les 35 heures, le temps de travail, la sécurité, ou le besoin de protection des citoyens.

Convaincue que les nouveaux adhérents du PS gagnés en 2007 attendent autre chose que des vieux sujets mille fois ressassés, Ségolène Royal ne regrette pas le départ de ceux qui n'ont pas résisté aux sirènes de l'ouverture sarkozyste. "Au contraire, cela crée un appel d'air." Un appel d'air qu'elle a bien l'intention d'utiliser à son profit. Foi de Ségolène. "Lorsque j'étais à la Guadeloupe, tous ceux que je croisais m'appelaient 'la femme debout'. Comme au temps de la campagne. Rien ne m'a fait plus plaisir. Rien ne correspond plus à la réalité qui est la mienne aujourd'hui."(jdd 19/08/07)

12:54 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : S.Royal, p.s