Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2008

La crise en vrai

Ségolène Royal à Florange ( vidéo à 2.37 )

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b54a_1920

Merci à Dina :) D A

 

Carte des suppressions d'emplois en France (vidéo)

Découvrez la carte des suppressions d'emplois annoncées depuis septembre 2008 en France.
Carte des suppressions de postes en France
Cette carte a été créée par un utilisateurs de Google Map qui marque par un logo d'un secteur d'activité la carte de France.

http://eco.rue89.com/2008/11/19/avec-vous-eco89-tient-a-j...

10:49 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

30/11/2008

Victor Hugo parle de Louis-Napoléon Bonaparte

Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits)
AREZ DEMORA Line
Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits). Réédité chez Actes Sud (2007) par Jean-Marc Hovasse. Aucun rapprochement possible avec la France d’aujourd’hui, avec Nicolas Sarkozy, ni.... Bernard Kouchner, Dominique Strauss-Kahn, Fadela Amara, Claude Allègre, Eric Besson, Jacques Attali, Vincent Bolloré, Olivier Dassault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Patrick Balkany, les médias…

Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, […] c’est un personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain. Certes, ce cerveau est trouble, ce cerveau a des lacunes, mais on peut y déchiffrer par endroits plusieurs pensées de suite et suffisamment enchaînées. C’est un livre où il y a des pages arrachées. A tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. Il sait ce qu’il veut, et il y va. A travers la justice, à travers la loi, à travers la raison, à travers l’honnêteté, à travers l’humanité, soit, mais il y va. Ce n’est pas un idiot. C’est tout simplement un homme d’un autre temps que le nôtre. Il semble absurde et fou parce qu’il est dépareillé.

Seulement il oublie ou il ignore qu’au temps où nous sommes, ses actions auront à traverser ces grands effluves de moralité humaine dégagés par nos trois siècles lettrés et par la révolution française, et que, dans ce milieu, ses actions prendront leur vraie figure et apparaîtront ce qu’elles sont, hideuses.

M. Louis Bonaparte se laisse volontiers entrevoir socialiste. Il sent qu’il y a là pour lui une sorte de champ vague, exploitable à l’ambition.

Alors il ne parle pas, il ment. Cet homme ment comme les autres hommes respirent. Il annonce une intention honnête, prenez garde ; il affirme, méfiez vous ; il fait un serment, tremblez. Machiavel a fait des petits.

Annoncer une énormité dont le monde se récrie, la désavouer avec indignation, jurer ses grands dieux, se déclarer honnête homme, puis au moment où l’on se rassure et où l’on rit de l’énormité en question, l’exécuter.

On est de son cercle intime ; il laisse entrevoir un projet qui semble, non immoral, on n’y regarde pas de si près, mais insensé et dangereux, et dangereux pour lui-même ; on élève des objections ; il écoute, ne répond pas, cède quelquefois pour deux ou trois jours, puis reprend son dessein, et fait sa volonté.

Grâce à cette façon de faire, il a toujours à son service l’inattendu, grande force ; et, ne rencontrant en lui-même aucun obstacle intérieur dans ce que les autres hommes appellent conscience, il pousse son dessein, n’importe à travers quoi, nous l’avons dit, n’importe sur quoi, et touche son but.

Il recule quelquefois, non devant l’effet moral de ses actes, mais devant l’effet matériel.

Dans ses entreprises il a besoin d’aides et de collaborateurs ; il lui faut ce qu’il appelle lui-même "des hommes". Diogène les cherchait tenant une lanterne, lui il les cherche un billet de banque à la main. Il les trouve. De certains côtés de la nature humaine produisent toute une espèce de personnages dont il est le centre naturel et qui se groupent nécessairement autour de lui selon cette mystérieuse loi de gravitation qui ne régit pas moins l’être moral que l’atome cosmique.

Aujourd’hui il en est environné, ces hommes lui font cour et cortège ; ils mêlent leur rayonnement au sien. A de certaines époques de l’histoire, il y a des pléiades de grands hommes ; à d’autres époques, il y a des pléiades de chenapans.

M. Louis Bonaparte a réussi. Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort, et tous ces hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que de la honte.

En attendant, depuis sept mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, pris des millions, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue ; il s’est épanoui dans sa laideur à une loge d’Opéra…

Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas….

Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît […] dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habileté, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clefs bien faites. Tout est là. … Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier, […] on ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent. La ruse : nous avons caractérisé déjà ce grand côté de Louis Bonaparte, mais il est utile d’y insister.

Le 27 novembre 1848, il disait à ses concitoyens dans son manifeste : "Je me sens obligé de vous faire connaître mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu’il y ait d’équivoque entre vous et moi. Je ne suis pas un ambitieux... Élevé dans les pays libres, à l’école du malheur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m’imposeront vos suffrages et les volontés de l’Assemblée. Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de quatre ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli."

Depuis trente-six ans il y avait en France toutes sortes de choses pernicieuses : cette "sonorité", la tribune ; ce vacarme, la presse ; cette insolence, la pensée ; cet abus criant, la liberté ; il est venu, lui, et à la place de la tribune il a mis le sénat ; à la place de la presse, la censure ; à la place de la pensée, l’ineptie ; à la place de la liberté, le sabre ; et de par le sabre, la censure, l’ineptie et le sénat, la France est sauvée ! Sauvée, bravo ! et de qui, je le répète ? d’elle-même ; car, qu’était-ce que la France, s’il vous plaît ? c’était une peuplade de pillards, de voleurs, de jacques, d’assassins et de démagogues.

Il a fallu la lier, cette forcenée, cette France, et c’est M. Bonaparte Louis qui lui a mis les poucettes. Maintenant elle est au cachot, à la diète, au pain et à l’eau, punie, humiliée, garrottée, sous bonne garde ; soyez tranquilles, le sieur Bonaparte, gendarme à la résidence de l’Élysée, en répond à l’Europe ; il en fait son affaire ; cette misérable France a la camisole de force, et si elle bouge :... - Ah ! qu’est-ce que c’est que ce spectacle-là ? qu’est-ce que c’est que ce rêve-là ? qu’est-ce que c’est que ce cauchemar-là ? d’un côté une nation, la première des nations, et de l’autre un homme, le dernier des hommes, et voilà ce que cet homme fait à cette nation ! Quoi ! il la foule aux pieds, il lui rit au nez, il la raille, il la brave, il la nie, il l’insulte, il la bafoue ! Quoi ! il dit : il n’y a que moi ! Quoi ! dans ce pays de France où l’on ne pourrait pas souffleter un homme, on peut souffleter le peuple ! Ah ! quelle abominable honte !

Chaque fois que M. Bonaparte crache, il faut que tous les visages s’essuient ! Et cela pourrait durer ! et vous me dites que cela durera ! non ! non ! non ! par tout le sang que nous avons tous dans les veines, non ! cela ne durera pas ! Ah ! si cela durait, c’est qu’en effet il n’y aurait pas de Dieu dans le ciel, ou qu’il n’y aurait plus de France sur la terre ! [...]

il restera mesquin, […] il ne sera jamais que le tyran pygmée d’un grand peuple. […] un batteur de grosse caisse des Champs-Elysées…

L’acabit de l’individu se refuse de fond en comble à la grandeur, même dans l’infamie. Faire hausser les épaules au genre humain, ce sera sa destinée. […] Il sera hideux, et il restera ridicule. Voilà tout. L’histoire rit et foudroie. […] L’historien ne pourra que le mener à la postérité par l’oreille.

L’homme une fois déshabillé du succès, le piédestal ôté, la poussière tombée, le clinquant et l’oripeau et le grand sabre détachés, le pauvre petit squelette mis à nu et grelottant, peut-on s’imaginer rien de plus chétif et de plus piteux ?

L’histoire a ses tigres. […] Elle ne mêle pas avec eux les chacals.

Je ne sais quelle gangrène de prospérité matérielle menace de faire tomber l’honnêteté publique en pourriture.

Ma foi ! vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule de moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte, et si l’on peut avoir une concession de chemins en France ou de terrains en Afrique, on demande une place.

C’est à qui fera ce trafic de soi-même le plus cyniquement, et parmi ces êtres il y a des jeunes gens qui ont l’oeil pur et limpide et toute l’apparence de l’âge généreux, et il y a des vieillards qui n’ont qu’une peur, c’est que la place sollicitée ne leur arrive pas à temps et qu’ils ne parviennent pas à se déshonorer avant de mourir. L’un se donnerait pour une préfecture, l’autre pour une recette, l’autre pour un consulat, l’autre veut un bureau de tabac, l’autre veut une ambassade. Tous veulent de l’argent, ceux-ci moins, ceux-ci plus, car c’est au traitement qu’on songe, non à la fonction. Chacun tend la main. Tous s’offrent. Un de ces jours on établira un essayeur de consciences à la monnaie.

Les mots indépendance, affranchissement, progrès, orgueil populaire, fierté nationale, grandeur française, on ne peut plus les prononcer en France. Chut ! ces mots-là font trop de bruit ; marchons sur la pointe du pied et parlons bas. Nous sommes dans la chambre d’un malade.

Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

- Qu’est-ce que c’est que cet homme ?

- C’est le chef, c’est le maître. Tout le monde lui obéit.

- Ah ! tout le monde le respecte alors ?

- Non, tout le monde le méprise.

- O situation ! Cet homme de ruse, cet homme de force, cet homme de mensonge, cet homme de succès, cet homme de malheur !

Oui, quelquefois, aux paroles superbes qui lui échappent, à le voir adresser d’incroyables appels à la postérité, à cette postérité qui frémira d’horreur et de colère devant lui, à l’entendre parler avec aplomb de sa "légitimité"et de sa "mission", on serait presque tenté de croire qu’il en est venu à se prendre lui-même en haute considération et que la tête lui a tourné au point qu’il ne s’aperçoit plus de ce qu’il est ni de ce qu’il fait.

Il croit à l’adhésion des prolétaires, il croit à la bonne volonté des rois, il croit à la fête des aigles, il croit aux harangues du conseil d’état, il croit aux bénédictions des évêques, il croit au serment qu’il s’est fait jurer…

p/o Line Arez Demora

--------------------------------------------------------------------------------------------

Vous avez dit VICTOR HUGO????

petit texte a mediter ....

http://www.republique-des-lettres.fr/1654-victor-hugo.php

"Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

> Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

> L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

> Victor HUGO, à propos de Napoléon III dans " Napoléon, le petit ", Réédité chez Actes Sud.

10:59 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)

27/11/2008

265 sans-abris morts

265 sans-abris sont morts dans la rue en France cette année

Trois SDF morts en un mois dans le bois de Vincennes

PARIS (AFP) — Quatrième en un mois dans la région parisienne, un troisième SDF a été trouvé mort mardi dans le Bois de Vincennes, où la ministre du logement, Christine Boutin, a effectué un déplacement, la mairie de Paris mobilisant son unité d'aide aux sans-abri.

C'est l'association Emmaüs qui a découvert le corps de cet homme d'"environ 45 ans, retrouvé allongé, comme s'il dormait": il pourrait s'agir d'un Polonais, selon une source policière.

Emmaüs effectuait sa première tournée d'"exploration" destinée à venir en aide aux nombreux sans-abri, à l'écart des circuits habituels des associations caritatives. Une mission décidée après la mort d'un sans-abri de 50 ans dans ce même bois, victime d'une intoxication au monoxyde de carbone.

"On veut que le préfet réquisitionne des logements vides pour ces personnes, les gens sont là (dans le bois, ndlr) car il n'y a plus de places dans les hébergements d'urgence", a déclaré à l'AFP Xavier Vandromme, porte-parole d'Emmaüs.

Un SDF installé aussi à Vincennes, Emmanuel Nugues, a confié: "On n'a pas envie de crever dans ce bois".

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bagnères. Retrouvé mort dans un fossé

Un homme retrouvé sans vie dans la côte de Toulouse. Un drame de la misère humaine ?

Serge Simonoff, connu pour faire la manche en ville, habitait dans cet immeuble de la cité Passerelle.
Serge Simonoff, connu pour faire la manche en ville, habitait dans cet immeuble de la cité Passerelle.

8 h 37 hier matin : les pompiers arrivent dans le premier grand virage de la côte de Toulouse à Bagnères, en direction de Cieutat. Quelques minutes auparavant, ils ont été prévenus par des témoins qui ont vu un homme à terre, gisant dans le fossé où coule un filet d'eau, sur le bas-côté de la route. Quand les pompiers arrivent, il est déjà bien trop tard pour le malheureux : il est mort. La gendarmerie est aussitôt avisée, ainsi que la mairie.

09:58 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)

07/10/2008

Sarkozy, médecin sans remède


Par l’équipe de Ségolène Royal

Il est allé au chevet des pêcheurs. Rien.

Il a couru au chevet de Gandrange. Moins que rien.

Il s’est rendu au chevet des banlieues. Plus rien.

Il a été au chevet de l’environnement avec le Grenelle. Plus un sou.

Au chevet de Renault Sandouville, il s’est fait huer et rien n’est réglé.

A chaque fois que le médecin se déplace, la santé des patients s’aggrave. On préférerait finalement qu’il reste chez lui…

 

www.desirsdavenir.org/segolene-royal/le-blog/sarkozy-mede...

16:18 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)

03/09/2008

UN CONTRE-ARGUMENT n contre-argument ECLAIRANT au RSA

Mercredi 3 septembre 2008
La création du RSA par le gouvernement est, comme le soulignait Ségolène Royal dans une tribune publiée le 9 mai, une imposture politique, doublée d'une occasion manquée. Thomas Piketty a publié aujourd'hui une excellente analyse du Revenu de solidarité active (RSA).


Revenu de solidarité active : l’imposture
Par Thomas Piketty

Depuis la semaine dernière, il est enfin possible de débattre précisément du système de Revenu de solidarité active (RSA) proposé par le gouvernement. Récapitulons.

Actuellement, une personne seule sans revenu touche 450 euros par mois de RMI. Si elle trouve un emploi payé au SMIC, son salaire net mensuel sera de 600 euros à temps partiel (20 heures), et de 1 000 euros à temps plein (35 heures). Depuis 2000, les salariés modestes bénéficient de la prime pour l’emploi (PPE), égale à 8 % du salaire, soit un complément de revenu de 50 euros par mois pour un salaire de 600 euros, et de 80 euros pour un salaire de 1 000 euros. Au-delà, la PPE diminue et s’annule complètement au niveau d’un salaire de 1 600 euros. Elle disparaît encore plus vite pour ceux qui ont un conjoint qui travaille, ce qui n’a guère de sens d’un point de vue économique : la puissance publique ne devrait-elle pas se préoccuper d’encourager le travail de tous, indépendamment de la situation de famille, plutôt que de savoir qui vit avec qui ? Outre la PPE, les salariés à temps partiel sortant du RMI ont également droit au dispositif d’intéressement, qui permet de conserver temporairement une partie du RMI. Etendu en 1998, ce système permet par exemple à une personne seule trouvant un emploi à 600 euros de conserver douze mois un complément de 150 euros au titre du RMI.

Que change exactement le RSA à ces dispositifs complexes ? Pas grand-chose, et pas forcément dans la bonne direction. Le RSA consiste à laisser la PPE en l’état, mais à augmenter le montant de l’intéressement (pour un salaire de 600 euros, le complément passe de 150 euros à environ 200 euros), et surtout à le rendre permanent et à l’étendre à tous les salariés à temps partiel : plus de limite de douze mois, et plus besoin de passer par la case RMI pour en bénéficier. Supprimer cet effet pervers est sans doute une bonne chose - et quoi qu’il en soit, une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des nouveaux bénéficiaires, ce qui n’est pas rien. Mais s’imagine-t-on vraiment que le passage de 150 euros d’intéressement à 200 euros de RSA et la fin de la limite de douze mois vont soudainement doper les taux de sortie du RMI vers l’emploi à temps partiel ?

D’après François Bourguignon, président du comité d’évaluation du RSA, les expérimentations n’ont pour l’instant trouvé aucun effet statistiquement significatif, bien qu’elles aient été menées avec les collectivités volontaires et donc motivées. Sans compter que pour tous ceux qui ont déjà un emploi à temps partiel, la création du RSA, couplée avec le gel annoncé de la PPE pour les salariés à temps plein, aura pour conséquence une forte réduction de l’écart de revenu entre emplois à 20 heures et à 35 heures, donc des incitations moindres à passer du temps partiel au temps plein. Il est fort possible que cet effet négatif, que les «expérimentations» n’ont pas eu la possibilité d’évaluer, l’emporte sur le modeste effet positif. L’impact global sur l’offre de travail de cette nouvelle forme de subvention au temps partiel que constitue le RSA - et que ne manqueront pas d’utiliser les employeurs, en proposant davantage d’emplois à temps partiel - serait alors négatif. Aux antipodes de l’objectif affiché.

En tout état de cause, le fait central est que cette réforme brouillonne ne s’attaque nullement au problème structurel qui mine ces dispositifs depuis des années, à savoir leur complexité et leur manque de lisibilité. Au contraire : la réforme entend faire coexister deux dispositifs distincts. L’un pour les salariés à temps partiel, géré par les caisses d’allocations familiales suivant une logique de minima social (le RSA) ; l’autre pour les salariés à temps plein, géré par l’administration fiscale suivant une logique de crédit d’impôt (la PPE). Les deux dispositifs seront administrés suivant des règles et périodicités différentes (le trimestre dans un cas, l’année dans l’autre), ce qui est techniquement absurde et promet bien du plaisir aux salariés pauvres basculant d’un système à l’autre.

Qu’aurait-on pu faire ? Une réforme plus ambitieuse, fondée sur une révolution fiscale, permettant à la France de se doter enfin d’un impôt progressif sur le revenu moderne et unifié. Fusion de la CSG et de l’IR, prélèvement mensuel à la source, individualisation complète de l’impôt : les ingrédients sont bien connus, mais le courage et la volonté politiques manquent. Un tel instrument permettrait pourtant d’intégrer naturellement l’ensemble des dispositifs de RSA et de PPE sous forme de crédit d’impôt. Ce qui serait bien plus efficace techniquement, et surtout plus satisfaisant du point de vue de la transparence démocratique. Car les salariés modestes sont avant tout des contribuables comme les autres, et non des assistés. Qu’ils travaillent à temps complet ou à temps partiel, les smicards versent aujourd’hui l’équivalent de deux mois de salaire au titre de la TVA, plus d’un mois de salaire au titre de la CSG, sans compter les taxes indirectes annexes (essence, tabac, alcool, etc.) et les cotisations sociales, soit un taux de prélèvement global supérieur à 50 %. Et contrairement à ce que l’on essaie de faire croire, les augmentations de PPE ou de RSA ne sont pas prêtes de les transformer en allocataires nets !

La gauche doit se saisir d’urgence de cette question fiscale - d’autant plus que Nicolas Sarkozy s’illustre chaque jour par les errements de sa politique dans ce domaine. Après avoir créé plus de 15 milliards d’euros de nouvelles niches fiscales dans un système qui en compte déjà beaucoup trop, et après avoir constaté que les caisses étaient trop vides pour financer le RSA, voici donc que notre président a eu l’idée géniale d’inventer un nouvelle taxe de 1 milliard d’euros sur les revenus de placement. Recette classique souvent utilisée dans le passé pour colmater les trous des finances sociales françaises, ce prélèvement a en outre la particularité intéressante d’être régressif : avec le bouclier fiscal, les gros patrimoines seront de facto exonérés de cette taxe de 1 %. Pas étonnant que Nicolas Sarkozy et Martin Hirsch s’entendent bien : ils ont le même goût pour les slogans clinquants sur la forme, et pour l’improvisation et le bricolage sur le fond.

Thomas Piketty est directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

13:21 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

05/05/2008

un an à l'Elysée: revue de presse

Le mystère Sarkozy  Par laurent Joffrin
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/324629.FR.php

 

Sarkozy : cinq raisons d'y croire encore... pour les sarkozystes

Par Nicolas Domenach. Les proches du président refusent de sombrer dans la loose. Et s'en expliquent.
http://www.marianne2.fr/Sarkozy-cinq-raisons-d-y-croire-e...

 

Nicolas Sarkozy et la référence Chi-Chi, par Eric Le Boucher
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/04/26/nicolas...

 

 Un an déjà de de Sarkofrance : Bling Blang Bing

Juan récapitule un an de régime sarkozyste. Tant de bourdes qu'on avait déjà oubliées...
http://www.marianne2.fr/Un-an-deja-de-de-Sarkofrance-Blin...

 

Un an de Sarkozy: qu'a-t-il fait de ses promesses?

Douze mois après son élection, l'heure est au bilan. Le président français a-t-il respecté les promesses du candidat UMP?
http://www.rue89.com/2008/05/05/un-an-de-sarkozy-qua-t-il...

 

6 Français sur 10 mécontents de la présidence Sarkozy

62% des personnes interrogées jugent que le chef de l'Etat n'a pas respecté ses engagements de campagne présidentielle et 63% se disent mécontentes de la manière dont il exerce la fonction présidentielle, selon une enquête OpinionWay. Quatre Français sur dix sont satisfaits des réformes.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080...

 

SONDAGE EXCLUSIF LH2 - NOUVELOBS.COM

Nicolas Sarkozy s'enfonce encore, Ségolène Royal serait élue au 2è tour

selon une enquête réalisée les 2 et 3 mai, le président de la République n’est plus crédité que de 36% d’opinions positives (40% en avril). D'autre part, si l'élection présidentielle avait lieu maintenant, les résultats du second tour seraient inversés : Ségolène Royal 53%, Nicolas Sarkozy 47%.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080...

 

vidéo
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080...

 sarko vidéo-show
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20071...

 sentiment en France
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/324633.FR.php

 il est content de sarkozy
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/324632.FR.php

 humour
http://kerguelen.blogs.liberation.fr/libessart/2008/05/ma...

 

10/03/2008

Message d’un principal de collège

Voici un courrier d'un Principal de collège qui a décidé d'informer sur le sort réservé aux collèges "Ambition-Réussite" qui ont remplacé les Zonesd'Education Prioritaire.
 
Bonsoir,
 
J'occupe depuis cette rentrée la fonction de Principal d'un Collège dit "difficile", classé "Ambition Réussite". 82% des élèves sont issus de catégories socio-professionnelles très défavorisées. Un Collège ghetto, avec ses problèmes quotidiens, et les problèmes de violence dans le quartier.
 
Je suis très fier d'avoir travaillé pendant plusieurs années à Meaux, puis dans la banlieue de Lyon pendant 4 ans, et aujourd'hui ailleurs dans le Rhône. Fier d'être fonctionnaire de la République, d'assumer cette mission de service public tant décriée.
 
Ce soir, ma fierté m'a abandonné. J'ai honte. J'ai surtout honte de devoir affronter le regard des professeurs, des surveillants, des partenaires extérieurs, des parents d'élèves et des élèves.
 
Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la République pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ?
 
Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, ce dispositif devant accueillir tous les collègiens de 16 heures à 18 heures ?
 
La circulaire a paru au journal officiel le 13 juillet 2007. Je l'ai découverte en détails au moment même où je prenais mes fonctions au Collège X fin août, comme tous mes autres collègues Principaux de Collèges en Education prioritaire (près de 1500 Collèges dans toute la France).
 
Je me suis mis en quatre pour mettre en place ce dispositif, car je suis un fonctionnaire responsable. J'ai mis mes opinions de citoyen dans ma  poche, et j'ai tout fait pour que ce dispositif soit un succès.
 
Je rappelle à tous que cet accompagnement éducatif devait concerner les élèves volontaires, encadrés par des enseignants volontaires.
 
Sur 365 élèves, j'ai réussi à en convaincre 225: 61,5 % de l'effectif total. La moyenne dans le Rhône tourne autour de 28 %.
 
Sur 47 enseignants, j'en ai convaincu 29. Je suis allé solliciter la MJC du quartier pour mettre en place un atelier de danse urbaine. J'ai sollicité le Centre social pour mettre conjointement en place l'aide aux devoirs, 3 fois par semaine. 100 % des élèves de 6ème étaient inscrits à cette dernière action. J'ai sollicité une compagnie artistique pour mettre en place un atelier d'écriture. Les professeurs ont ensuite proposé un atelier de sciences physiques, un club journal des collégiens, une activité escalade, trois groupes de soutien en mathématiques, deux groupes de soutien en français. J'étais en pourparlers avec un club d'échecs et un autre de rugby pour enrichir l'offre.
J'ai même réussi à débaucher un danseur de la maison de la danse, qui vient de partir pour le cirque du soleil à Las Vegas....
 
Tout cela a bien sûr un coût. Vous vous en doutez.
 
L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en vacations, payées 15 € de l'heure).
 
Je disposais de 1476 heures. C'est à partir de cette enveloppe que je n'avais pas demandé que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents d'élèves, et le 12 novembre, les actions se sont mises en place. L'aide aux devoirs avait commencé dès le 20 septembre. Les élèves étaient pour la plus part d'entre eux très heureux.
Début décembre, j'ai mis en paiement auprès du Rectorat les heures effectuées en septembre, octobre et novembre: 398 heures.
 
Cet après-midi, mardi 29 janvier 2008, réunion officielle à l'Inspection académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle.. Curiosité puis inquiétude.
 
L'Inspecteur d'Académie ne le dit pas explicitement, car nous sommes tous soumis au même devoir de réserve. "Le dispositif n'est pas supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère. C'est identique dans toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il voulait nous consoler. Tous mes collègues sont dans la même stupeur (40 Principaux de Collège abasourdis).
 
J'ai dépensé 1 heure de plus que ce à quoi j'ai droit. Et les heures effectuées en décembre et en janvier ne sont pour l'instant pas honorées (j'ai compté 221 heures pour ces 2 mois). Je n'en ai plus les moyens. C'est noble le bénévolat, mais, là, on atteint des limites...
 
Concrètement, dès lundi prochain, 4 février 2008, toutes les actions décrites ci-dessus s'arrêteront, faute de moyens. Je ne vous fais pas de dessin.
 
Oui, j'ai honte ce soir. Honte pour les élèves. Honte pour les parents d'élèves. Honte pour les profs. Honte pour les partenaires exterieurs. Je ne sais toujours pas comment je vais leur annoncer la chose.
 
Merci M. Sarkozy pour vos promesses péremptoires. Merci M. Darcos pour avoir démontré la crédibilité du système éducatif français.
 
Bonsoir les amis, vive la République..
 
Je vous encourage à le diffuser autour de vous.
 
Bernard Étrillard 

 

source: programme ambition reussite

22:39 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, darcos

26/01/2008

comment perdre 7 milliards d'euros sans problème

Interrogée jeudi sur les pertes abyssales de la Société Générale, S.Royal a dénoncé les dirigeants de la banque ainsi qu'un "déficit de politique, d'autorité, de volonté de réglementation" de la part de l'Etat.


 "je veux que l'Etat recadre les banques, réglemente leurs activités pour qu'elles fassent ce pourquoi elles sont payées, c'est-à-dire prêter de l'argent aux ménages, aider les entreprises pour qu'elles créent des emplois".
"Ca paraît invraisemblable. Voilà des patrons qui sont grassement payés pour contrôler où va l'argent des petits épargnants. Et ils découvrent que l'on peut détourner cinq milliards. C'est dire leur désinvolture à l'égard des autres".

depuis plus d'un an, S.Royal n'a cessé de dénoncer le comportement des banques vis à vis des ménages en particulier des plus modestes et ainsi que vis à vis des PME.

 

Olivier Besancenot, lui, relève avec beaucoup d'acuité les contradictions soulevées par cette affaire bien louche:

 http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article806

 
Olivier Besancenot a estimé vendredi que le scandale financier de la Société Générale était "la part visible de l’iceberg" et "le symbole de l’opacité la plus totale" dans le fonctionnement du système bancaire. (...)

"ce n’est que la part visible de l’iceberg, parce qu’en réalité c’est l’ensemble du système bancaire qui vit dans l’opacité en dehors de tout contrôle de la société". "Personne ne saura ce qui s’est vraiment passé avec ce fameux trader, que tout le monde recherche, puisque cela échappe a tout contrôle".

Selon lui, la "deuxième leçon de choses c’est qu’un argument de poids du patronat, qui s’opposait à toute augmentation de salaires vient de tomber". "Les patrons nous expliquaient au cours des dernières années que si on augmente les salaires, l’entreprise s’écroulait. Or j’ai bien entendu le directeur de la Société Générale expliquer qu’il venait de perdre 7 milliards d’euros et qu’il n’avait même pas mal, et que son entreprise se portait bien et dégageait même des bénéfices", fait valoir M. Besancenot. "Les employés de la Société Générale seraient curieux de savoir combien feraient 7 milliards d’euros en terme d’augmentation de salaires"

 

Rappelons aussi que les pertes de la Société Générale sur les marchés financiers soit 7 Milliards d'€ représentent 8 années de perception de l'inique franchise médicale.
8 années !

 

quelques mots sur la carrière du pdg  Bouton: Conseiller technique au cabinet de Maurice Papon (1980) - Directeur de cabinet d’Alain Juppé (1986 à 1988) - Au MEDEF: préside le groupe "Croissance", et dirige la Commission régulation de l'Institut de la finance internationale (IIF), depuis 2002 - Mise en examen en 2002 dans une affaire d’escroquerie à des chèques transitant par Israël, qui aurait permis la circulation d’argent d’origine frauduleuse - Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur - Officier de l’Ordre National du Mérite - Salaire total : 3.3 millions d'euros - Avec les stock-options: plus de 10,8 millions en 2006---( 2e patron le mieux payé de France)

 

15/01/2008

les brèves du jour

1-Traité européen : les députés PS iront au congrès de Versailles, mais s'abstiendront

le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a arrêté, mardi 15 janvier, une position commune sur le traité européen : ses députés se rendront à la réunion du congrès à Versailles, le 4 février, et s'abstiendront sur la réforme constitutionnelle, préalable nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne, a annoncé  Jean-Marc Ayrault. Il a précisé que "68 députés socialistes se sont prononcés pour l'abstention, 30 pour le non et 8 se sont abstenus".


2-Le MoDem rejoint la liste de François Rebsamen à Dijon

Les partisans de François Bayrou rejoignent la liste du numéro deux du PS, proche de Ségolène Royal. Une alliance similaire a aussi été conclue à Roubaix.

 

3-vous pouvez réagir aux propos du grand Rocard ici:

http://www.liberation.fr/rebonds/303858.FR.php

des réactions amusantes :

http://www.lepost.fr/actu_bulle/2008/01/15/1083109_que-di...

 

 

 4-Les semenciers redoutent les effets à long terme de la suspension des cultures OGM

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-999161@...

conclusion intéressante de l'article: 

"Un maïs tracé non OGM se vend 25 % plus cher. Mieux vaut conserver en France la spécificité non OGM", estime Jacques Pasquier, à la Confédération paysanne. Le débat est environnemental, mais aussi économique.

14:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ps, modem, ogm, rocard

14/01/2008

nombre d' exemplaires vendus de quelques Livres politiques

Nombre d’exemplaires vendus au 6/01/08  ( source édistat) :

 

-         ma plus belle histoire, c’est vous  de S.Royal  (sorti le 04/12/07) : 73 150

-         l’impasse de L.Jospin  (24/09/07) : 38 048

-         la défaite en chantant de C.Allègre  (31/08/07) :47 100

-         maintenant de S.Royal  (23/03/07) : 16 126

-         une vie de S.Veil (31/10/07) : 400 000

-         le cap et la route de J.Glavany (30/04/05) : 1 400

 

 

juste pour info:

- l'élégance du hérisson de M.Barbery (31/08/06) : 878 000 

16/12/2007

les Incrustes ?

 En aurons nous jamais fini avec Jospin et sa tribu ? 

Je viens de lire deux dépêches AFP

une où Jospin tance Delanoé parce qu'il laisse entendre qu'il postule pour 2012,

et l'autre où M.Aubry l'assassine et pour faire bonne mesure insulte Ségolène;

Après leur exploit passé l'un et l'autre mériteraient surtout de se taire;

N'oublions pas le courage ! du premier un 21 avril 2002, et,  pour la seconde, plus que les 35 h, c'est sa méthode pour les imposer que  la droite a pu se récupérer et surfer sur les victoires importantes depuis.

jc.D

18:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)

15/12/2007

Pourquoi elle n'y va pas ??

Forum de la rénovation : le marché :  http://www.parti-socialiste.fr  ou  http://nouveau-ps.org

  Ségolène aurait dû y aller : pourquoi ne pas y être, s'isoler : cà sert à quoi : dites lui d'y participer, d'y débattre !!

 

et les Don quichotte ??? elle pourrait intervenir non ??   :  voir l'évacuation par les CRS comme si c'était une dictature

et Carole bouquet est bien seule, rue de la banque avec les DAL : soutien aux mal-logés

le coup de gueule de Balasko :  qu'est-ce qu'ils foutent tous les mecs du PS ? 

l'appel à la résistance : la pétition de la nouvelle gauche

19:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)

08/12/2007

ps / retour de Ségolène

Beaucoup d’évènements en cette fin de semaine.

Le plus stressant dans l’ordre est le procès fait au PS,  injuste par l’amalgame qui est fait entre une Direction qui, entre nous, ce l’est bien cherché et, l’ensemble de l’organisation et ses militants.

Non, le PS n’est pas à l’agonie !;,beaucoup s’en rendront compte très vite. Son immobilisme apparent résulte principalement de la stratégie post élections et du sauve qui peut d’une Direction à bout de souffle.

Quelle était-elle ?;.

D’abord écarter Ségolène en lui faisant porter toute la responsabilité de la défaite à une élection prétendument imperdable !!. Comme çà ne suffisait pas, ils ont poursuivi en oeuvrant pour son effacement du PS notamment par occultation de tout le programme pour la présidence de crainte de retournement positif sous prétextes vaseux de vacances et d’élections municipales. Le point culminant devant être sa mise en accusation et son discrédit par le conseil national.

Enfin l’achèvement ; la vingtaine de livres, tous, hostiles méprisants et stigmatisant une faiblesse, une incompétence ; répété ainsi on peut finir par croire que Ségolène est vraiment nulle.

La suite on la vit actuellement, avec tous ces bien pensants, ruminant l’échec, et, qui restent figés dans leur posture, s’épiant et se neutralisant les uns, les autres, incapables de sursaut.

En fait, 6 mois de perdus, passés davantage à tenter de démolir une des leur en lieu et place de travailler sur des contre-projets crédibles contre le droite.

Mais, heureusement pour l’avenir, le PS est complexe et riche de plusieurs centaines de milliers de militants.

On ne peut qualifier une telle organisation de moribonde, même si la Direction connaît un court passage à vide.

Le déblocage ne saurait tarder et toute la machine se remettra en mouvement.

Et alors on pourra recompter sur la qualité et le pouvoir mobilisateur de tant de militants pleins d’énergie et d’idées.

Plus réconfortant est la rentrée politique de Ségolène. Cet exercice devait être tout sauf une sinécure. Je pense qu’elle s’en est tirée avec les honneurs.

D’abord son livre excellent et édifiant à plusieurs titres et qui comme elle le répète sert de conclusion à une phase de son combat politique.

Ensuite son émission télé d’hier soir où, elle est encore apparue comme la seule interlocutrice crédible et d’envergure pour contrer la droite. Elle a en une heure recadré la situation et argumenté pour la lutte davantage que tout le PS depuis des mois.

Pour ceux qui ont eu la patience, il a suffi de voir le guignolesque débat qui a suivi entre un Julien Dray qui manque de netteté dans son propos et un Besancenot délirant sur les: y à qu’à et il faut que totalement surréalistes

Sous le regard manifestement ravi de Guaino.

Enfin pour conclure un mot sur DESIRS d’AVENIR;

Je ne voudrais pas répéter ce vilain jeu de mots mais je me demande où en sont ce qui nous brocardaient il y à quelques mois sur notre DESERT d’AVENIR ; Tout le monde peut constater actuellement où se trouve le désert.

Je voudrais seulement rappeler quelques principes et concepts de notre association.

Notre seul objectif est d'oeuvrer et conquérir le pouvoir contre la droite.

. Il est exclu de créer un courant et encore moins un parti dans ou hors PS

. Notre action se fera dans ou pour le PS. Elle se limite dans les seuls domaines des diffusions d’idées et catalyser les énergies. (organisateurs, débatteurs rapporteurs et retours d’expériences)

. nos concepts : la défense des valeurs: travail , réussite pour tous, l’ordre juste, etc …

. les outils : la démocratie active par le débat participatif et sa corrélation le jury citoyen ;

Comme vous pouvez le constater l'immobilisme et l'attente sont préjudiciables alors manifestez vous, plus vite nous travaillerons sur un collectif homogène, plus vite l'avenir nous souriera.

Amitiés socialistes et ségolénistes.

PS/ j'avais oublié la signature 

JC. Du Pont

 

09:48 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

27/11/2007

ça va très mal: deux maires s'expriment

Réaction de  François Pupponi, maire socialiste de Sarcelles (Val d'Oise), où les affrontements de Villiers-le-Bel de dimanche et lundi ont fait tache d'huile, a estimé mardi que la situation dans les banlieues était "pire qu'il y a deux ans".

"Les causes de l'explosion sont toujours là mais elles sont aggravées, a-t-il déclaré à l'AFP. Aujourd'hui, un certain nombre de jeunes, extrêmement minoritaires, ont basculé dans la haine et la violence physique. Il y a deux ans, on s'attaquait aux biens. Là, on s'attaque aux personnes, on est monté d'un cran. C'est impressionnant et dramatique".

"La crise sociale s'est aggravée, a-t-il ajouté. On le dénonce depuis des années et on a toujours su que le moindre incident dramatique pouvait faire embraser les choses. La nouveauté, c'est qu'on est monté d'un cran dans la violence. A Sarcelles, on a eu trois ou quatre voitures brûlées mais à Villiers-le-Bel, on n'a jamais vu ça, 60 fonctionnaires ont été blessés et certains avec des balles. Il y a la volonté de tuer, ce n'est plus pareil".

"Avec les associations, on est sur le terrain pour calmer le jeu", a déclaré François Pupponi qui a déploré d'être "complètement isolé". "Comme d'habitude, on nous laisse aller au charbon tout seuls. Bien sûr, il y a les autorités locales mais on nous laisse nous débrouiller seuls. J'ai vu Mme Boutin appeler au calme de son bureau mais elle n'a qu'à venir Mme Boutin! Trop c'est trop!". (afp 27/11/07)

 

 

Réaction de Claude Dilain, maire de Clichy.

En 2005, le maire PS de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, a vécu une situation semblable à celle de Villiers-le-Bel. Deux jeunes, Bouna et Zyed, étaient morts électrocutés dans l’enceinte d’un transformateur EDF, où ils s’étaient réfugiés après une course-poursuite avec des policiers. Cet événement fut le déclencheur des révoltes urbaines de l’automne 2005.

Pourquoi, avant même de connaître les circonstances de la mort des deux jeunes de Villiers-le-Bel, a-t-on assisté à une flambée de la violence ?

Il y a deux ans, j’avais développé ma théorie de la poudrière et de l’étincelle. Depuis l’automne 2005, la situation ne s’est pas améliorée. Les habitants des quartiers se sentent oubliés. Des dossiers tels que le désenclavement, l’amélioration des transports n’avancent pas alors que les attentes sont très fortes. L’action publique est si lente qu’elle devient intolérable pour des gens qui subissent des frustrations depuis trop longtemps.

Sont-ce les seules raisons ?

Fondamentalement, le regard que la société française porte sur les quartiers n’a pas changé. C’est un regard de mépris, d’épouvantail, de caricature. La banlieue n’est vue qu’au travers du prisme de la violence ou de l’insécurité. Les habitants de toute une ville subissent des amalgames inacceptables. Je reçois des lettres de toute la France me disant, en substance, que Clichy est une ville de délinquants et que je suis leur complice.

Quel rôle peut jouer un maire en période de tensions ?

Il faut aller sur le terrain à la rencontre des familles, des habitants du quartier pour leur dire que nous partageons leur douleur, que nous comprenons leur colère, mais que cette colère ne doit pas s’exprimer par des actes de violence. Les autorités doivent éviter toute déclaration blanchissant d’emblée la police. La recherche des responsabilités éventuelles revient à la justice. Il faut montrer aux habitants que les faits seront établis en toute objectivité. (libération 27/11/07)

 

23/11/2007

Massacre du code du travail dans le silence général

SVP, il faut faire du bruit, un maximum de bruit autour de ça!
"Rebond" dans Libération du 23 novembre 2007
Massacre du code du travail dans le silence général
samedi 24 novembre 2007 par Gérard Filoche


Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.


En 2005, une commission de cinq « rédacteurs » avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi « sur le développement de l’actionnariat salarié », publiée le 30 décembre 2006, un « cavalier parlementaire », l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : « Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée ! » Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.

On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.

Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : « Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets », a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du « comité d’experts ».

Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir… sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec « les obligations des travailleurs » faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés – ce qui est un recul décisif d’un siècle !

Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc. Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie « salaires ».

L’apprentissage a été chassé de la partie « contrat de travail » pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie « négociation collective » alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie « administration du travail ».

Tous les professionnels – syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats – signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).

Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège – trop fragilement – et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.

C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est « trop compliqué » pour « intéresser les gens » alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.
http://www.democratie-socialisme.org/article.php3?id_arti...

 

Envoyé par superpado  

07:00 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

22/10/2007

l'affiche rouge

Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant 

ARAGON 

11:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

19/10/2007

REPRIME A MARSEILLE, PRIME A BRUXELLES !


Le 16 octobre, au siège du Parlement européen à Bruxelles, en présence de plusieurs centaines d'invités dont de nombreux parlementaires européens de toutes nationalités,  le prix Silver Rose Award (Catégorie Europe) récompensant l'action d'une personne physique ou morale dans le domaine du respect des droits de l'homme a été décerné au Réseau éducation sans frontières pour son action en faveur des jeunes majeurs scolarisés sans papiers et des familles sans papiers d'enfants scolarisés.


Le RESF tient à féliciter les quatre autres lauréats du prix 2007 (Heidemarie Wiezcorek ; Aminatou Haidar, Human Rights activist Western Sahara ; Plataforma de Mujeres Artistas contre la violencia de genero), dont l'action dans leurs domaines respectif suscite son admiration avec une mention particulière pour les familles palestiniennes et israéliennes du Parents Circle Families forum qui, par delà les torrents de sang dont on voudrait séparer ces deux peuples s'acharnent à retisser des liens entre elles.
Ce prix, remis par l'ancien premier ministre danois et actuel leader du Parti socialiste européen (PSE) Paul Rasmunsen est un honneur pour le Réseau Education sans frontières dont l'action est ainsi légitimée par le jury d'ONG regroupé dans Solidar et présidé par Harlem Désir. C'est aussi un encouragement à poursuivre le combat pour le droit des enfants débutant leur vie dans un pays et y ayant engagé des études à conduire ces dernières jusqu'à leur terme sans vivre dans la terreur de l'expulsion.
A  n'en pas douter, trouvant ainsi un écho hors des frontières françaises et bientôt un relais en Europe faut-il espérer, l'action du RESF va se poursuivre et s'amplifier.


Ce prix revêt en outre dans les circonstances actuelles, une importance particulière. Il a en effet été reçu par Florimond Guimard au nom du RESF qui était ainsi distingué pour les faits mêmes pour lesquels il sera jugé six jours plus tard. Cet instituteur de Marseille sera en effet traduit le 22 octobre devant le Tribunal de grande  instance d'Aix-en-Provence pour s'être en novembre 2006 opposé avec succès, avec 200 autres personnes, à l'expulsion du père algérien de deux élèves de son école. Il risque 3 années de prison et 45000 € d'amende pour les faits mêmes pour lesquels il a été récompensé à Bruxelles.
Les choses sont ainsi claires : la question est de savoir s'il est envisageable que Florimond soit réprimé à Aix-en-Provence après avoir été primé à Bruxelles. L'opinion internationale, représentée d'une certaine façon par le jury de Solidar et les parlementaires européens a d'ores et déjà tranché. Nous ne doutons pas que, le moment venu, l'histoire tranchera elle aussi. Dans le bon sens.

09:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : resf

16/10/2007

Scandale de l'affaire DGS et des 160 millions d'euros

Affaire Gautier-Sauvagnac : l'UIMM dispose d'une caisse de 160 millions
Challenges.fr | 16.10.2007 | 09:52 | Réagir à l'article

Cette caisse de solidarité 'anti grève' est destinée à inciter les patrons à résister aux syndicats.

Denis Gautier-SauvagnacDenis Gautier-Sauvagnac (c) Sipa

Alors que son président Denis Gautier-Sauvagnac est l'objet d'une enquête sur des retraits de fonds suspects, l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) dispose de plusieurs centaines de millions d'euros de réserves, croient savoir Les Echos mardi 16 octobre.
"Au fil des ans, l'UIMM a alimenté en son sein plusieurs fonds grâce à des cotisations volontaires et supplémentaires des entreprises du secteur", affirme le quotidien économique, sans préciser ses sources.
"Parmi ces fonds, une caisse de solidarité 'anti grève' constituée après les événements de mai 1968 pour inciter financièrement les chefs d'entreprise à résister aux syndicats, en cas de conflit social, et dont le portefeuille est aujourd'hui valorisé à 160 millions d'euros", caisse baptisée "Epim".

Alimentée par une cotisation sur la masse salariale

Un ancien président du CNPF (ancêtre du Medef) reconnaît ainsi sous couvert d'anonymat que la caisse était destinée à "éviter la mollesse de certains patrons dans les négociations, de les encourager à la fermeté moyennant rétribution".
Elle était alimentée par une "cotisation spéciale (...) de l'ordre de 0,1%" de la masse salariale des entreprises.
Parallèlement à l"Epim", "la cagnotte de l'UIMM se compose d'autres fonds dont la valeur comptable se chiffre en centaines de millions d'euros supplémentaires", et leur existence "doit être révélée dans les prochains jours".

10:10 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

16/08/2007

le chiffre du jour


Le budget de l'Elysée a été multiplié par neuf sous la présidence de Jacques Chirac


16:00 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chirac, elysée

15/08/2007

comparatif des vacances de chefs d'état.........

"Gordon Brown passe ses vacances à Weymouth, dans le Dorset.

Romano Prodi, le leader italien, installe quant à lui sa résidence d'été en Toscane, dans le petit village de Catiglione della Pescaia.

José Luis Zapatero a posé ses bagages en Andalousie, au Palacio de las Marismillas

Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt a pris ses quartiers, sans surprise, dans la résidence officielle de Harp Sund, à quelques kilomètres de Stockholm. Là où tous les Premiers ministres suédois vont en villégiature depuis… 1953 !

Bild s'est amusé à mettre en regard la simplicité d'Angela Merkel – surprise à faire ses courses dans un bête supermarché - et le faste du président français."