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10/07/2007

La Cnil lance une alerteà la "société de surveillance"

 

LIBERTES
Dans son rapport 2006, la Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète des progrès technologiques qui pourraient menacer "la protection des données et des libertés".

 

Des caméras de surveillance (Sipa)

Des caméras de surveillance (Sipa)

Au moment où le gouvernement songe à multiplier les caméras pour lutter contre le terrorisme, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) lance lundi 9 juillet "une alerte à la société de surveillance" qui menace "la protection des données et nos libertés".
Dans le rapport 2006 de la Cnil, son président, Axel Türk met en garde : "l'innovation technologique est à la fois porteuse de progrès et de dangers. Les individus sont tentés par le confort qu'elle procure, mais ils sont peu conscients des risques qu'elle comporte. Ils ne se préoccupent guère de la surveillance de leurs déplacements, de l'analyse de leurs comportements, de leurs relations, de leurs goûts". En 2005, la Cnil avait enregistré 300 déclarations de mise en place de systèmes de videosurveillance. En 2006, il y en a eu 880, souligne le rapport.

"Eviter les pièges"

Et les techniques ne cessent de se perfectionner, par l'internet ou wi-fi, proposant le son, voire le comptage des clients entrant et sortant des magasins ou la détection de colis abandonnés.
Selon Axel Türk, face à l'inflation de la législation anti-terroriste, il appartient à la Cnil "d'éviter les pièges, dénoncer les illusions et combattre les mythes". Il faut "provoquer une prise de conscience collective".
Autre source de préoccupation, les demandes d'autorisation à la Cnil pour des dispositifs biométriques "ont été multipliées par dix en un an", relève le rapport.
Par conséquent, la Cnil a donné son autorisation en avril 2006 à trois cas : l'accès aux restaurants scolaires par reconnaissance du contour de la main, et l'accès aux lieux de travail par la même méthode ou grâce à l'empreinte digitale, enregistrée sur un support individuel.
Au total, l'an dernier, la Cnil a autorisé 52 dispositifs, en a refusé 5 et a enregistré 299 engagements de conformité.

Boom de la géolocalisation

Par ailleurs, un autre secteur en plein développement : la géolocalisation des véhicules de salariés. A tel point que la Cnil a adopté en 2006 une recommandation pour en restreindre l'usage aux cas où elle est nécessaire à la sûreté de l'employé, de la marchandise ou du véhicule, ou lorsqu'elle est le seul moyen de suivre les prestations, la facturation ou le temps de travail.
Il ne serait pas question d'espionner hors des heures de travail ou de contrôler la vitesse, dit la Cnil qui demande une "information préalable de l'employé".
D'autres recommandations ne tarderont pas car la Cnil "n'ignore pas que la géolocalisation des employés eux-mêmes, par le truchement de leur téléphone portable ou de tout autre technologie, est également possible".

Une technologie invisible

Alex Türk soulève un autre danger qui devrait devenir de plus en plus présent: "la technologie tend à devenir invisible".
D'abord "parce que de plus en plus de traitements de données sont réalisés à l'insu des personnes et permettent de tracer leur déplacements physiques dans les transports en commun, leurs consultations sur internet, leurs communications téléphoniques".
En outre, parce qu'avec les nanotechnologies, à l'échelle du milliardième de mètre, "il sera bientôt impossible de distinguer à l'oeil nu si une technologie informatique est présente dans un objet", au risque de voir les instances de contrôle comme la Cnil "contournées, submergées" par cette nouvelle vague maniaturisée, met en garde Alex Türk.

 NOUVELOBS.COM | 10.07.2007 

 


11:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

20/05/2007

Graine de résistance


Le paysagiste Gilles Clément explique qu'il annule ses engagements avec l'Etat. Décision dictée par l'élection de Sarkozy, qu'il juge porteur d'un projet néfaste pour la planète.
Par Eliane PATRIARCA  (libération 19/05/07)

Sa radicalité détonne dans le paysage français, où les frontières politiques s'amollissent jusqu'à faner. Vendredi, le paysagiste Gilles Clément, intervenant aux 46e Journées des plantes de Courson (Essonne), a transformé sa conférence en manifeste politique. Une déclinaison du communiqué figurant sur son site web (1) depuis l'élection présidentielle. Le théoricien du «jardin planétaire», créateur du parc André-Citroën ou du jardin du musée du Quai-Branly, annonce qu'il annule «la totalité des engagements pris auprès des services publics et privés sur le territoire français, à l'exception des instances officielles ou non officielles où, de façon avérée, s'établit la résistance». Explications du jardinier-écrivain, dont le dernier livre s'intitule Une écologie humaniste (2).
 
     
   
Pourquoi cette prise de position publique ? 
Je refuse de cautionner un projet qui va dans le sens d'une destruction de la planète et n'est pas conforme à ce que j'estime humainement acceptable.
En quoi ce projet vous paraît-il destructeur ? 
C'est un projet ultralibéral, qui favorise la santé des entreprises plutôt que la santé humaine, où l'économie domine, où les fluctuations de la Bourse commandent, où la pollution devient une monnaie d'échange avec les droits à polluer et le marché du CO2. L'humanité est au bout d'une chaîne de fabrication et de prédation, et nous dépendons d'une diversité biologique qui est aujourd'hui réduite par notre activité et par l'arasement, à travers l'agriculture, des conditions nécessaires à cette diversité. Nous vivons en accélérant des mécanismes dévastateurs pour l'eau, le sol, l'air, les aliments, au service de la tyrannie boursière.
Mais cela n'a pas commencé le 6 mai... 
Les choses étaient engagées très largement, mais il y avait encore une plasticité, des possibilités de discussion. Même si depuis douze ans, nous étions dans une sorte de laminoir nous engageant dans une voie unique. Avec Nicolas Sarkozy, on s'engage de façon absolue dans ce système ultralibéral et cynique.
L'élection de Royal aurait-elle changé cela ? 
Le choix du 6 mai nous fait descendre de plusieurs étages d'un coup ! Le programme de Royal était un programme de société, et non de castes. Il y avait la perspective qu'elle s'entoure de gens compétents.
Juppé est nommé ministre du Développement durable, concept que vous dénoncez... 
C'est un mauvais oxymore. Comme le dit un économiste américain, dans un système fini comme celui de la planète, il faut être fou ou économiste pour imaginer un développement infini. Sous des apparences de belles idées, le développement durable sert de caution à des pratiques non écologiques. L'exemple le plus frappant, ce sont les biocarburants, qu'on présente comme «la» solution. Ce n'est que de la poudre aux yeux pour maintenir l'industrie automobile, et éviter que le choix de la voiture soit débattu. Sur un plan environnemental, c'est une aberration. Ils polluent à peine moins l'atmosphère que les carburants traditionnels, et pour faire un litre de biocarburant, il faut un litre de pétrole !
Vous avez déjà annulé des engagements ? 
Oui, des interventions dans des organismes dépendants de l'Etat. Je préfère perdre des chantiers, et aller en trouver ailleurs ou réduire mes dépenses. Le pouvoir, l'argent ne m'intéressent pas. Au départ, je voulais tout annuler, mais, depuis mon communiqué, j'ai eu beaucoup de réactions. Et je me suis aperçu qu'il y a des lieux de résistance où il est possible de travailler : collectivités locales, associations...
Vous écornez votre image consensuelle. 
Cela fait trente ans que je dis des choses que personne n'écoute. On dit : «Il est gentil, il fait de beaux jardins. » La liberté, l'invention, la culture sont aujourd'hui en danger.
 
(1) www.gillesclement.com (2) Ed. Aubanel.
 

16:57 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2007

Iznogoud a gagné !

Les français ont choisis Iznogoud

 

 

 

La carte des résultats par départements: 64 65 32 40 et 31 en Rose !!

http://actualite.aol.fr/presidentielle-2007/carte-resulta...   

http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-823448,54-904808...

 

 

 

 

dejà les premieres manifs anti-sarko: http://www.lemonde.fr/web/son/0,54-0@2-823448,63-906236,0...  

que va t-il se passer après ?  un exemple de 2004 : un jeune délinquant à Tarbes

 ou encore : A Tarbes, la délation : le retour  !

21:15 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)

26/04/2007

Débat Royal-Bayrou samedi sur i-Télé, Canal+, France Inter à 11h ou 12h



PARIS, 26 avr 2007 (AFP) - Un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou aura lieu samedi à 11H00 ou 12H00 et sera retransmis sur i-Télé, Canal+ et France Inter, a annoncé jeudi Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne de la candidate socialiste.
"Il y a eu un accord" sur l'organisation de ce débat, a déclaré M. Bianco à la presse au QG de campagne de la candidate socialiste.
L'équipe de campagne de M. Bayrou a confirmé cet accord.
Evoquant un "partenariat" entre les télés et radio organisatrices, M. Bianco a souligné que "tous les médias pourront avoir accès aux images". Côté UDF, on demande également un accès gratuit aux images.
Le journaliste de Canal+ Michel Denisot devrait animer ce débat d'une heure, qui aura lieu dans le studio de son émission "le Grand journal", dont les places seront ouvertes à la presse, a précisé Agnès Longueville, attachée de presse de Mme Royal.
Mme Royal avait proposé mercredi à M. Bayrou "un débat public" pour "éclairer" les électeurs, et M. Bayrou a accepté, à condition que ce débat soit télévisé.

17:56 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (9)

22/03/2007

Sarko s'americanise (France-Inter)

Encore ce matin, Sarko vu de l'étranger, revue de presse préparée par Clotilde Dumetz

 

http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/larevuedepresse/

 

Un extrait ci-après :

.... 

Pourtant... vu de l'étranger... a priori, tout est clair //

COURRIER INTERNATIONAL reprend ce matin... un article du quotidien australien THE AGE...

Pour James Button... "le plus concret... c'est Nicolas Sarkozy...

Même s'il est accusé de promesses mirobolantes...

Il promet des coupes claires dans les dépenses de l'Etat...

En ne remplaçant par exemple... que la moitié des départs en retraite"...

Pour le journaliste australien... "il s'inscrit dans cet espace étroit où la France est à l'unisson du monde...

Sarkozy utilise des idées tout sauf françaises...

Il est en contradiction avec les principes d'égalité et de non-discrimination...

Des principes français sublimes...

Mais qui ne fonctionnent pas toujours en pratique...

Et Nicolas Sarkozy l'a compris"...

James Button y met toutefois un bémol...

"De nombreux Français, dit-il... ne lui font pas confiance...

Ils le jugent prêt à tuer père et mère pour entrer à l'Elysée...

Mais c'est lui qui incarne le mieux les contradictions de la France... et sa place dans le monde...

Et c'est ce qui en fait... selon James Button, cité dans COURRIER INTERNATIONAL... le personnage le plus intéressant de la campagne" //

Pour beaucoup d'observateurs... Ségolène Royal est aussi... un personnage intéressant...

Au-delà de la candidate... c'est la femme que l'on regarde...

On a tout dit sur le fait qu'elle était la première Française à pouvoir accéder à la fonction suprême

Mais le magazine culturel MUZE du mois d'avril aborde le sujet via 4 points de vue originaux...

Celui d'une professeure d'histoire... Michèle Perrot...

D'un psychanaliste... Jean-Pierre Winter...

D'une philosophe... Sylviane Agacinski...

Et d'un journaliste... Hervé Chabalier, de l'agence CAPA //

A la question : "Le pouvoir est-il naturellement masculin ?"...

Michèle Perrot explique que "la loi salique du 14ème siècle... qui interdit l'accession au trône des femmes... est restée malgré elle... dans les mémoires...

Une exception française unanimement admise... selon laquelle le pouvoir ne se déclinerait qu'au masculin"

"En France... le Président hérite sans doute de l'image des anciens monarques", poursuit Sylviane Agacinski ...

 ....

  pour lire la suite ou pour récouter dans l'intégralité cliquez ici

08:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)