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07/12/2008

Peillon: "La porte du PS nous est fermée"

Vincent Peillon, pas franchement satisfait de la situation au PS. (Maxppp)

Quel bilan tirez-vous du premier conseil national de Martine Aubry?
Nous avons un parti inquiet et divisé qui, depuis le congrès de Reims, attend que sa direction se ressaisisse. Hier, Martine Aubry a raté les deux objectifs qui auraient pu donner le signe d'un nouveau départ. Les militants voulaient la clarté et le rassemblement. Ils n'ont eu ni l'un, ni l'autre.

Martine Aubry affirme vous avoir ouvert la porte. Pourquoi rester en dehors de la direction du parti?

C'est totalement inexact. Avec Ségolène Royal, j'ai rencontré deux fois Martine Aubry, mercredi et samedi derniers, et, à aucun moment, elle n'a avancé d'offre concrète. Jean-Noël Guérini lui a fait des propositions politiques et lui a suggéré une répartition des personnalités de notre courant. Pas de réponse. Vendredi matin, Ségolène Royal a fait l'effort d'appeler Martine Aubry et lui a dit qu'elle était prête à accepter un poste secondaire pour ne pas faire de sa personne une entrave au rassemblement. Martine Aubry a repoussé cette solution tout comme ma candidature. La volonté était clairement de nous exclure de la direction du Parti socialiste. La porte est bien fermée.

Dans votre camp, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Guillaume Garraud n'ont-ils pas refusé des secrétariats nationaux?
Débauchage ou intox? Tout cela n'est pas brillant. La motion que défend notre équipe a recueilli 30% des voix du parti et on lui offre trois secrétariats thématiques, soit le tiers de ceux accordés aux amis de Benoît Hamon dont la motion n'a obtenu que 18% des suffrages. On veut faire croire que nous sommes minoritaires dans ce parti mais c'est faux. La majorité que l'on nous oppose
est disparate et divisée. Quelle ligne politique commune entre Henri Emmanuelli, Michel Rocard, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë et même Martine Aubry? Le premier est contre la prime à l'emploi, les autres pour. L'un est pour le protectionnisme, l'autre contre. L'un voulait qu'on fasse l'accord avec le Modem dès le premier tour de la présidentielle, les autres jamais! D'où un texte sans aucun relief.

Samedi, avec vos amis, vous avez multiplié les incidents. Ce n'est qu'un début?
On a voulu nous interdire de parole et museler le débat sur un texte qui nous engagerait pour trois ans, sans vote des militants. Bref, refaire le congrès après le congrès! Nous ne nous sommes pas laissé faire. Et il y avait matière à discussion puisque le texte de Martine Aubry n'a recueilli que 146 voix sur 306. C'est le plus faible résultat de l'histoire. Nous allons nous mettre au service du parti sur le terrain. Je pense qu'il a besoin de nous pour constituer une force d'opposition au sarkozysme. Le nouveau conseil compte 60% de nouveaux entrants et 50% de femmes.

Reconnaissez-vous cet effort de renouvellement?
Jean-Christophe Cambadélis, Claude Bartolone, Michel Sapin, Elisabeth Guigou, Marilyse Lebranchu sont des gens de qualité mais ne me paraissent pas incarner le renouvellement. Quand aux "vrais jeunes", ce sont tous d'anciens présidents de l'Unef-ID (syndicat étudiant) et des MJS (Mouvement des jeunes socialistes). Je vois ça plutôt comme un repli que comme une ouverture sur la société réelle, bref une occasion ratée.

www.lejdd.fr/cmc/politique/200849/peillon-la-porte-du-ps-...

 

30/11/2008

Message de Ségolène Royal

Chères amies, chers camarades,

 

Vraiment, je tiens à vous adresser mes remerciements les plus sincères, au nom de toute notre équipe,pour l'énorme travail que vous avez abattu pendant ce Congrès.

Grâce à vous, sur tous les territoires, des militants nous ont rejoints, ont cru en notre projet. Vous avez su les convaincre et les mobiliser dans des proportions qu'aucun observateur n'a su anticiper. Vous avez, en bien des endroits, accompli des prouesses.

 

Je sais que certains d'entre vous se sont trouvés dans des situations très complexes au sein de vos fédérations. Je tiens à vous féliciter plus encore d'avoir tenu bon et d'avoir porté avec courage notre volonté de transformer le parti en profondeur.

 

Nous sommes unis et représentons aujourd'hui la moitié du Parti socialiste, alors qu'on nous disait marginaux et extérieurs. Voilà le résultat de votre travail, de notre travail ! En plus, nous avons fédéré une formidable équipe qui s'est déployée dans les médias avec une solidarité sans faille : Vincent Peillon, Manuel Valls, François Rebsamen, Julien Dray, Aurélie Filippetti, David Assouline, Patrick Mennucci, Delphine Batho,
Jean-Louis Bianco, Najat Belkacem, Jean-Pierre Mignard, Dominique Bertinotti, Gérard Colomb, Jean-Noël Guérini.

 

Une nouvelle phase s'ouvre aujourd'hui. Nous allons continuer sur cette voie. Il nous faut garder les acquis chèrement gagnés. Et nous allons le faire. Comme je l'ai dit hier à Martine Aubry, nous soutiendrons la nouvelle direction quand elle portera des projets que nous jugerons bons et nous ferons tout pour la persuader de réaliser ceux qui nous sont chers. Nous travaillerons à l'unité et la rénovation du parti. Vous pouvez compter sur notre volonté de défendre ce sur quoi nous nous sommes engagés.

Comptez sur nous pour le travail qui nous attend,tant pour lutter contre la politique du pouvoir que pour porter la rénovation du Parti socialiste.

 

Avec mes plus sincères amitiés, et encore une fois, bravo !

 

Ségolène Royal

25/11/2008

Ségolène Royal sacrifiée

22/11/2008

Recomptages

Corrections :

dessin de chimulus

Résultats officiels à 08h00 le 22/11:

Aubry 67.413 voix, Royal 67.371 : écart 42 voix

1) Erreur de la Moselle : -12 Aubry +12 Royal : différentiel 24 voix

Aubry 67.401 voix, Royal 67.383 : écart  18 voix

 

2) Erreur de Kingersheim en alsace, on s'aperçoit sur la liste des résultats (à voir sur le site du parti socialiste ): http://www.parti-socialiste.fr/index.php

repéré par le posteur pierre-alain sur L' Alsace . Il n’y aurait pas eu 21, mais 27 voix pour Ségolène Royal soit 6 de plus

donc: Royal +6 : différentiel 6 voix

Aubry 67.401 voix, Royal 67.389 : écart  12 voix

 

3) Dans les Tom : la Polynésie, Wallis et Futuna et la Nouvelle Calédonie

Manque les "81,25 % des suffrages sur 99 inscrits, soit environ 20 voix recueillies par Royal en Nouvelle-Calédonie, "dont les résultats n'ont pas été pris en compte dans le calcul national".

donc: Royal +20 : différentiel 20 voix (environ)

Aubry 67.401 voix, Royal 67.409 : écart  8 voix dans l'autre sens

 

Alors: on s'arrete là ou on recommence?

Corrigez-moi si je me trompe...

Résultats dans les Hautes-Pyrénées

Elections PS dans les Hautes-Pyrénées

Résultats du vote des motions du 6 novembre : E=30% contre 70% (D+C+A)

 

Résultats des élections des secrétaires :

Vote du 20 pour le 1er tour  : source ici

Vote du 21 pour le 2eme tour: source ici

 


Inscrits Exprimés Aubry Hamon Royal
National 1141 837 357 222 258
1er tour 42,65% 26,52% 30,82%
National 1141 830 507 x 323
2ème tour 61,10% x 38,90%
18,50% 8,10%
Piaser Paddeu Laval
D C E
Fédéral 1141 834 388 203 243
1er tour 46,52% 24,34% 29,14%
Fédéral 1141 827 534 x 293
2ème tour 64,57% x 35,43%

 

Aubry l'emporte sur le fil avec 42 voix de plus

Ce matin à 08h00 confirmation :

Aubry 50.02 /49.98 Royal

Les scores de Martine Aubry et Ségolène Royal sont très serrés et la direction a renoncé à proclamer les résultats officiels.

Martine Aubry a devancé Ségolène Royal de 42 voix, avec 50,02% contre 49,98%, au scrutin pour l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, selon une «totalisation des centralisations fédérales» publiée tôt samedi par la direction du PS.

Martine Aubry obtient 67.413 voix, tandis que Ségolène Royal en obtient 67.371, selon ces chiffres qui doivent être encore validés officiellement par les instances du PS.

Au total 137.116 adhérents ont voté soit une participation de 58,87%.

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Une nuit pleine de rebondissements
Le PS face à son avenir

18/11/2008

Francis Carpentier était à Reims

A la lecture ou à l’écoute des medias le Congrès de REIMS  du Parti Socialiste a pu paraître en décalage avec l’actualité de la crise économique qui s’installe. Il s’agit pourtant sous des formes plus faciles à caricaturer qu’à comprendre d’un débat démocratique au sein du plus grand parti d’opposition de ce pays pour décider de sa direction et de son orientation. Jeudi et vendredi les militants vont voter pour désigner les chefs de file locaux , départementaux et nationaux.  Je fonde mes espoirs dans la candidature de SEGOLENE ROYAL qui a dû subir à REIMS le procès déloyal intellectuellement sur la question des alliances .Pourtant l’ex-candidate à l’élection Présidentielle choisie par 17 millions de français n’a pas toujours été respectée par  une partie de la salle  que ce soit sur ce prétexte ou sur sa façon très féminine de s’exprimer. Néanmoins elle a clairement réaffirmé sa position :Union de la Gauche d’abord , main tendue à tous les humanistes ensuite  pour battre la Droite.

S ’agissant de son style il a le mérite de donner un coup de vieux à la langue de bois . En fait beaucoup de ceux qui se disent attachés à la « vieille maison » veulent  surtout  conserver la maison vieille .L’équipe de  SEGOLENE ROYAL incarne la volonté de créer un grand parti de masse  avec une cotisation modique pour mettre en place un véritable « Front Populaire » face au sarkosysme. Sa volonté de rassemblement est aussi grande que son exigence de renouvellement des cadres et des méthodes dans le respect du choix des militants . Consultation interne sur la stratégie, respect de la parité ( 8 millions d’euros à récupérer sur les pénalités par le PS ), non cumul des mandats , mise en mouvement du Parti avec une stratégie audible tels sont  quelques-uns des  objectifs qui dépendent du choix des militants ce jeudi . un choix qui intéresse tous les français dont la situation est menacée par la politique de la Droite et la crise du capitalisme.

* comandataire Motion E SEGOLENE ROYAL .

17/11/2008

Permis de conduire "Solférino"

PS : ils sont devenus fous
Paul-Henri Du Limbert
17/11/2008 | Mise à jour : 09:49 | Commentaires 4

Crédits photo : AFP
L'éditorial de Paul-Henri du Limbert du 17 novembre.

«Nous finirons bien par nous aimer !» Il fallait toute l'audace oratoire de Ségolène Royal pour oser cette exclamation, dimanche matin, à Reims. On ne sait si les socialistes s'aimeront un jour, mais on est obligé de constater qu'aujourd'hui ils se haïssent comme jamais.

En réalité, ils sont devenus fous. Le jusqu'au-boutisme des ego et des détestations a pris le pas sur tout le reste, entraînant le parti dans une logique infernale. Ségolène Royal est dure au mal, Martine Aubry aussi ; entre les deux, il n'y a aucune raison que le combat cesse. Qui peut sérieusement penser que le vote des militants, cette semaine, arrêtera cette implacable machine à perdre ? Martine Aubry première secrétaire ? Les «royalistes» crieront au scandale, fustigeront les petits arrangements, le complot des vieux «éléphants». Ils contre-attaqueront d'une manière ou d'une autre et prépareront la candidature présidentielle de leur championne, dans le parti ou en dehors s'il le faut. Ségolène Royal première secrétaire ? Ses adversaires déploreront la trahison de l'idéal socialiste, dénonceront le futur «parti de supporteurs» et s'organiseront pour lui rendre la vie impossible Rue de Solferino, où ils sont majoritaires.

Les mots de «scission» et d'«explosion» n'ont pas été prononcés à Reims, mais ils étaient dans toutes les têtes. Cette perspective, qui est réelle, est d'autant plus absurde qu'elle ne repose pas sur des divergences de fond argumentées et convaincantes. On a bien noté que Martine Aubry, dans son discours, avait donné un sérieux coup de barre à gauche pour se différencier de sa rivale. Dans ses attaques contre Nicolas Sarkozy, elle a rappelé parfois le François Mitterrand de 1981 lorsqu'il s'attaquait à Valéry Giscard d'Estaing. Mais dans cette posture, Ségolène Royal n'est pas non plus maladroite, comme on l'a vu depuis deux mois dans ses critiques contre les réponses du chef de l'État à la crise financière. Sur la question de l'alliance ou non avec le MoDem, présentée comme fondamentale à Reims, on reste sceptique sur la nature des divergences entre Aubry et Royal. Pourquoi ? Parce que la maire de Lille, qui jamais au grand jamais ne «pactisera» avec la droite ou ce qui lui ressemble, a bel et bien conclu un accord avec les bayrouistes lors des municipales du mois de mars…

Tous les arguments soulevés par les anti-royalistes sont factices, tactiques, et d'abord destinés à cacher une réalité inavouable : ce qu'ils n'aiment pas chez Ségolène Royal, c'est… Ségolène Royal. Sa façon d'être, de parler, peut-être même de s'habiller, son goût de la provocation, et le fait que la «solferinologie» lui semble une science dépourvue d'intérêt. C'est comme si elle n'était pas de la famille, alors qu'elle a pris sa carte du parti il y a trente ans.

Le PS en est là. Ce matin, il va un peu plus mal que vendredi et son état pourrait s'aggraver encore jeudi, après le choix du premier secrétaire. Deux partis cohabiteront au sein d'un même parti. Ils pourraient bien finir par se haïr définitivement et irrévocablement. «Il va falloir oublier ces offenses, les effacer, un jour nous les pardonner», disait dimanche Ségolène Royal. Pour parler comme elle, on a envie d'ajouter : «Que Dieu les aide !»

16/11/2008

ils ont sifflé Jaurès

Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble.

Jean Jaurès

 

 

voilà ce que des socialistes, des vrais, des purs, ont sifflé hier lors du discours de S.Royal.

triste spectacle donné en direct à la France .

Quelle honte!

ce congrès permet cependant de clarifier la situation en mettant en évidence le Tout Sauf Ségolène que l'on sent partout et que certains niaient encore.

maintenant attendons le vote des militants, jeudi 20 novembre.

15/11/2008

le discours de S.Royal à Reims

 

http://www.liberation.fr/politiques/0601356-revivez-le-di...

(durée: 35')


quelques échos du congrès aujourd'hui 15/11/08

16h30 Ségolène Royal entre dans l'arène, qui est loin de lui être acquise. «C'est un moment historique», commence-t-elle. «Il va falloir nous guérir nous-mêmes». Premier couac, ou plutôt sifflets. Ce ne sera pas le dernier. «Il faut effacer ces chagrins, ces offenses même. Il va falloir un jour nous les pardonner.» Nouveaux sifflets d'une partie de la salle, vite couverts par des applaudissements nourris. Le public vit un temps fort - LE temps fort? - du congrès. Royal encaisse. Continue. Et lance, souriante: «Nous finirons bien pour nous aimer un tout petit peu!» «Non !», lui répondent certains militants...

«Ce soir aura lieu la commission des résolutions. (…) Je vais dire ce que je dirai tout à l'heure, c'est la transparence démocratique.» «Sommes-nous si faibles que l'idée d'une alliance éventuelle dans trois ans (pose problème), lance-t-elle au sujet du Modem, alors que certains, les plus enflammés, la pratique déjà chez eux.»

«Bertrand, je t'ai entendu tout à l'heure. Je ne doute pas de ta sincérité sur ton refus d'une alliance au centre. Si tu as appelé au compromis, voilà la proposition que nous faisons: il y aura une consultation directe des militants sur la question des alliances.» Ségolène Royal vient d'abattre une des meilleures cartes de son jeu. «A gauche, à gauche!», répondent certains militants. Royal ajoute : «Et dès lors, cette question ne pourra plus servir de prétexte au refus du rassemblement autour de la motion en tête!»

16h00 Laurent Fabius, se déchaîne en fin de discours. Il fait part de son «plein accord» avec Delanoë et Hamon au sujet des alliances. «Nous devons réaffirmer notre plein ancrage à gauche et dire que nous refusons toute alliance avec le centre!» «Il s'agit de la seule stratégie gagnante!», s'égosille, en conclusion, le partisan d'Aubry. Applaudissements nourris d'abord, vite mêlés de quelques sifflets...

15h30 Que pense Jean-Marc Ayrault, patron des députés socialistes à l'Assemblée, de la possibilité de quatre candidats? «Alors ça, ce n'est pas la bonne solution! J'espère que la raison l'emportera», glisse-t-il à Libération.fr. Il ajoute: «Je ne veux pas m'inscrire dans un front anti-Ségo».

15h24 Bertrand Delanoë lance un appel à la constitution d'un «rassemblement majoritaire» contre Ségolène Royal en appelant Martine Aubry et Benoît Hamon à des «compromis» pour sortir du Congrès avec «espérance».

15h20 Gérard Collomb, maire de Lyon et premier signataire de la motion de Royal, veut déjà tourner la page du congrès: «Il reste un peu moins de quatre ans (avant la présidentielle) pour l'emporter. Le débat était nécessaire, mais il est temps de tourner la page, loin des fausse querelles.» A croire qu'il voit déjà Ségolène Royal gagnante.

14h52 La motion Utopia (1,25%), écologiste et altermondialiste, menée par Franck Pupunat, appelle à soutenir la candidature de Benoît Hamon au poste de premier secrétaire... «si cette candidature est maintenue».

14h03 Selon Henri Emmanuelli, Benoît Hamon, dont il est très proche, ira jusqu'au bout. «On a un candidat, on le garde. Il faut qu'il le reste. Ça ne bougera plus». Le député des Landes précise que l'eurodéputé «parlera dimanche devant le Congrès pour présenter sa candidature» au poste de premier secrétaire.

12h30 Julien Dray, signataire de la même motion que Royal, lance à la tribune : «Et ils sont où les socialistes ?» On tente une réponse: dans de beaux draps ? «Nous pouvons continuer à nous diviser pour le plus grand bonheur de nos adversaires, prévient-il, mais nous pouvons aussi dire que c'est le moment de nous unir».

11h00 Bertrand Delanoë monte à la tribune, très en verve. «Il faut se dire les choses avec vérité», lance dès le début le maire de Paris. «Nos différences doivent être respectées. (…) Mais après, il faut savoir nous rassembler en surmontant ce qui sont des nuances». «Il faut que demain, on comprenne l'orientation du PS». Pour cela, «nous devons trouver des compromis, surmonter nos nuances», sur l'Europe notamment, selon Delanoë.

En réponse à Ségolène Royal, à qui ses opposants reprochent de vouloir faire du PS un parti de supporteurs, il souligne que le PS «est un parti de militants». «Ce parti doit s'ouvrir», dit-t-il. Avant d'ajouter, au sujet du Modem, «si vous ajoutez un bout de la droite, ça ne marche pas. Il y va de la survie de notre identité.» «La droite et la gauche, ce n'est pas pareil !». Jouant malgré tout le rassemblement, il appelle «celles et ceux qui ont des nuances» à passer «un compromis».

Ovation, quand il lance: «Je ne veux pas que Sarkozy ou Bayrou soient les vainqueurs de ce congrès !» «D'ici ce soir, nous ferons tout pour que la raison l'emporte». «Le congrès de Reims, je n'ai pas envie que ce soit le congrès de Rennes», où les socialistes se sont déchirés. Une conclusion qui lui vaut l'ovation de la salle. De nombreux socialistes sont debout.

10h50 Les royalistes sont à l'offensive en salle de presse. Jean-Louis Bianco souligne aux journalistes que Peillon sera «un peu plus qu'un numéro 2 traditionnel». Mais Ségolène «se mêlera de beaucoup de choses, elle mettra les mains dans le cambouis.» On apprend que François Rebsamen jouerait un rôle de lien entre la direction et les fédérations.

Question équipe, elle doit «être ouverte à d'autres. On doit prendre les meilleurs». «Certains (des autres motions) vont nous rejoindre, mais ils attendent. Certains nous rejoindront par réflexe légitimiste (si Royal est élue premier secrétaire ndlr), d'autres par opportunisme». C'est pourquoi Jean-Louis Bianco n'a «pas d'inquiétude sur le fait d'avoir la majorité au conseil national.»

Sur les chances de Royal de l'emporter, après le vote des militants, il les juge «sérieuses». Quant aux différences avec les autres motions, elle sont «totalement artificielles».

10h44 Une candidature de Martine Aubry au poste de premier secrétaire du PS est «fortement probable», déclare le député du Nord Yves Durand, proche de la maire de Lille.

10h30 Dominique Bertinotti, maire du 4e arrondissement de Paris et soutien de Royal, détaille la rénovation du parti que Ségolène Royal entend mettre en œuvre. «Il doit y avoir plus de rapports entre la base et la direction, plus d'autonomie pour les fédérations, développer la décentralisation du parti. Le caporalisme est condamnée», prévient-elle. «Il faut un travail de formation, mais pas une formation descendante.» Evoquant «une phase de mutation», elle souligne qu'«il faut toujours un temps de digestion pour les autres».

14/11/2008

Edifiant ! le TSR est revenu

Lamentable, triste, mais hélas démocratique!


En effet, dans une échéance électorale, les 2ème, 3ème et 4ème ont tout à fait le droit de s'allier ensemble pour renverser le 1er s'ils contestent la légitimité du scrutin.

Voilà ce qui arrive en ce moment, les Français regardent amusés ou dépités, les sympatisants socialistes aussi, les militants je n'en sais rien, de nombreux doivent être dégoûtés.

J'invite tous ceux qui n'ont pas votés la dernière fois (les 45% d'abstentionnistes) à se prononcer au prochain scrutin, peut-être que cela rendra plus limpide la situation dans un sens ou un autre.

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Donc les négocations en douce entre MA, BD et BH vont bon train pour faire une rassemblement DCA contre la motion E (surtout contre la personne de SR).

Evidemment, tout le monde connait la recette du quatre-quarts: 1/4 oeufs, 1/4 farine, 1/4 lait et 1/4 de sucre, si la motion E est arrivée à 29%, le reste du PS totalise à trois motions réunies le score fantastique de 71% , effectivement c'est mathématique!

Où est passée la démocratie, qu'aurait étées de bonnes règles électorales ?

Alors pourquoi les 3 motions ne se sont-elles pas associées tout de suite au début en DCA ou AC/DC (ils sont marrants ces acronymes, non??)

 

Ceci dit, les problèmes sociaux, économiques, écologiques sont toujours présents, criants et font mal dans la chair des Français.

Attention: car un grand partie à gauche pourrait voir le jour début 2009 issu de l'union du NPA (ex LCR) de O.Besancenot + le Parti de Gauche de JL.Mélanchon  (ex PRS)  + le PCF de MG.Buffet + pourquoi pas LO de A.Laguiller ?

 

 

12/11/2008

le vote des militants par département

http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-823448,54-1116228,0.html

09/11/2008

congrès de Reims: les phrases du jour

--Vincent Peillon sur France-info

http://www.france-info.com/spip.php?article209755&the...

“Tous les noms qui ont circulé ne sont plus dans la course. Il ne faut pas croire que le "name-dropping" médiatique est la réalité politique. Pour mon compte je n’ai jamais été candidat et je pense que la méthode qui consiste à placer les idées, le projet, le rassemblement des socialistes avant les questions de personnes est la bonne, donc je m’ applique à moi même ce que je pense être juste pour les autres, et à ce stade ce n’est pas la question"

-- Manuel Valls

"Si Ségolène Royal était empêchée a priori, victime d'un front du refus, il y aurait une révolte des militants, et une incompréhension dans l'opinion"

http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200845/segolene-ou-la-g...

 

--Martine Aubry

«Nous sommes un parti démocratique, laissons Ségolène faire ses propositions. Nous verrons si elle rassemble, si elle peut rassembler une majorité. Si elle la rassemble, nous devrons l'accepter. On est dehors, mais on doit l'accepter. Si elle ne la rassemble pas, il nous faut la construire».

 

-- petite histoire

"Jeudi soir, alors que la défaite du maire de Paris se profilait, le premier secrétaire sortant a multiplié les coups de téléphone avec ses "amis" dans l'entourage de Ségolène Royal."Toutes les dix minutes, il demandait: 'Alors comment on fait ?", raconte l'un d'entre eux."

08/11/2008

réaction de Francis Carpentier, mandataire de la motion E dans le 65

 

Les adhérents du PARTI SOCIALISTE des Hautes-Pyrénées ont accordé 16,70 % des voix à la motion de SEGOLENE ROYAL  dont j’étais le mandataire avec FREDERIC LAVAL. Nous les en remercions.

Ce résultat est cependant nettement en retrait du score national  qui place en tête du scrutin la motion de l’ex-candidate à la Présidence de la République. Nous sommes loin aussi  des 54 % qu’avait obtenu SEGOLENE ROYAL lors du vote interne dans notre département pour la candidature à l’élection suprême.

La faute en est à la désaffection de nombreux militants , des nouveaux que le Parti Socialiste n’a pas su retenir ou d’anciens lassés de la cacophonie des « éléphants ». Pour nous l’objectif reste le même alors que la crise économique créée par les politiques ultra-libérales menace l’emploi et le pouvoir d’achat d’un nombre croissant de français. Notre motion intitulée «  L’espoir à Gauche  Fier(e)s d’être socialistes » veut créer un grand parti populaire audible et attirant pour la jeunesse et tous ceux qui veulent construire une alternative à la Droite.

Nous allons commencer par rassembler ceux et celles des socialistes qui aspirent à un véritable renouvellement et  à un changement radical. Il faut en finir avec un Parti verrouillé où l’adhésion nouvelle suscite la méfiance de peur que soient menacés les enjeux de pouvoir .Nous lançons un appel à ceux et celles qui veulent nous rejoindre pour redonner confiance en la Politique sans que le coût de l’adhésion ne soit un obstacle alors que le véritable investissement est celui d’un engagement massif au service d’une cause dont on a pu mesurer l’impact aux Etats-Unis pour faire échec au conservatisme.

Notre outil  la démocratie participative est  la meilleure alliée de la démocratie représentative. Notre but : faire du Socialisme une idée neuve pour le XXIème siècle. Désormais les conceptions de SEGOLENE ROYAL et de son équipe sont légitimées en dépit de pronostics fallacieux et d’attaques tous azimuths . Nous voulons  renforcer ces pratiques  au plan local et départemental  tout en ancrant le Parti à Gauche fort d’une stratégie claire .

Dans l’immédiat nous présenterons FREDERIC LAVAL comme candidat de renouvellement au Secrétariat fédéral des Hautes-Pyrénées et je serai candidat au secrétariat de la Section de Tarbes de la même façon que nos ami(e)s et camarades se présenteront dans des sections locales partout où ce sera possible .

07/11/2008

Motion E : 29%

Résultats Nationaux: (à l'arrondi près)

- Motion E : 29%

- Motions A + D : 25 + 25 = 50%

- Motion C : 19%

- Motions B + F = 2% (environ)

Au plan local dans le 65, la motion E arrive 4ème avec 16%, espérons que la démocratie l'emportera au final.

 

04/11/2008

Lettre aux militants de Ségolène Royal

A tous les militants du Parti socialiste

03 novembre 2008 - 19:14

Chers toutes et tous,

On voudrait nous faire croire que le vote que nous allons faire jeudi est anodin, comme si les élections américaines devaient absorber tous les regards.

Mais non ! Ce vote est très important, historique même, et vous avez une responsabilité essentielle. N’oublions jamais que dans de nombreux pays des hommes et des femmes risquent leur vie pour créer des partis libres. Nous qui avons la chance de pouvoir agir, faisons-le, et je vous appelle à participer très nombreux à ce vote.

Car même si les Français ne comprennent pas toujours nos procédures, ce vote du Congrès va dire ce que l’avenir de la gauche sera.


Oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?

Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger ?

Oui ou non
, la nouvelle génération que nous poussons en avant va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?

Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois, va-t-il venir vers nous parce que nous saurons lui redonner de l'espoir ?


L'histoire nous enseigne que les civilisations sont mortelles. Pourquoi en serait-il autrement pour un parti ? Comme l'ont dit les femmes salariées de la Camif, les ouvriers de Ford et bien d’autres : « Le PS peut disparaître s'il s'éloigne du peuple. »

Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l’avenir. Donnons-nous un temps d’avance.

Nous n’avons pas le droit d’être faibles ou de disparaître au moment où la France a besoin de nous. N’oublions jamais la confiance que dix-sept millions de Français ont placée en nous, et pensons aussi à toutes celles et ceux cruellement déçus par une droite dont l’insolence le dispute à l’incompétence.

Aujourd’hui l’Amérique métissée assume son histoire. Et nous? Pourquoi renoncer à tendre la main à la France métissée qui a tant cru en nous et ne demande qu’à revenir vers nous ? N’y renonçons pas. Nous le ferons.


Imaginons que les Français, grâce à nous, se ré-intéressent à la politique.

Imaginons qu’on leur donne, nous socialistes, les clefs pour comprendre le monde et donc peser sur les choix de société.

Imaginons que nous apportions au mouvement social notre énergie pour inverser les rapports de force entre le capital et le travail.

Imaginons un parti dans lequel le coût de l’adhésion, désormais très modique, permettrait à la jeunesse, aux employés, aux ouvriers, aux petits retraités, de venir nous rejoindre.

Il faut oser un parti tellement uni et où les militants sont tellement respectés que lorsqu’ils désignent un ou une candidate, tous les autres font campagne pour la victoire. C’est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.

Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le monde. Agir pour que les valeurs humaines s’imposent toujours sur le cynisme financier. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent.

Deux millions d’Italiens se sont levés contre Silvio Berlusconi et sa politique de destruction de l’éducation publique et laïque.

Je vous assure que nous sommes capables d’en faire autant. A condition de le vouloir.

Jeudi 6 novembre, vous pouvez le faire : votez pour une transformation radicale, sereine et utile.

Cette transformation que la droite redoute. Mais une transformation que les Français, notamment ceux qui souffrent, attendent de nous, parfois désespérément.

Oui, nous le voulons ! Oui, nous le pouvons ! En avant !

Fidèlement,

Amitiés socialistes,

02/11/2008

comparatif des six motions

sur le site du nouvel observateur

la phrase de S.Royal le 2/11/08

Quand j’entends certains socialistes vanter les vertus en 2008 du modèle social-démocrate, je suis stupéfaite, car c’est un modèle périmé.

01/11/2008

S.Royal à Toulouse: impressions

Le courage n’est rien sans la sérénité.
Gandhi

 

Après un « rapide » voyage, nous voici arrivés parmi les premiers à Toulouse.

En attendant le début du meeting, Eliane discute avec deux camarades socialistes : Kamel Chibli et Dominique Bertinotti, pas n’importe qui…

Pendant ce temps, je rencontre Isabelle, la mandataire du 32 et C.M d’Auch et nous échangeons sur nos impressions de campagne dans les 2 départements.

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Le meeting débute avec le témoignage d’un syndicaliste de chez Molex, entreprise qui fait des bénéfices mais qui va délocaliser en laissant 300 personnes sans emploi.

http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/10/molex-villemur.html

 

Gérard Collomb, maire PS de Lyon, poursuit le meeting.

Il est très concentré, sérieux et pugnace. Il met trois conditions pour réussir le congrès : que le parti sache jouer groupé, que le PS se rénove et s'ouvre aux "talents" des jeunes générations et qu'on sache garder vivant l'espoir qu'avait su susciter Ségolène Royal pendant la présidentielle.

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Ensuite, S.Royal entre en scène. Le style a changé : elle est plus naturelle, détendue et s’attaque aux problèmes qui préoccupent les Français.

(vous trouverez son discours en vidéo dans le billet précédent)

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Le public, venu nombreux de toute la région et au-delà, l’écoute attentivement sans idolâtrie aucune.

Longs applaudissements pour finir.

Eliane et Annie en profitent pour  faire dédicacer son dernier livre : « si la gauche veut des idées ». Les chanceuses!

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( excusez-moi pour ces photos pas très nettes; Jef si tu sais faire mieux, dis-le moi vite !!)

---> non c'est très bien, rien ne vaut la sincérité des "vraies" photos en direct live, loin des clichés léchés des magazines glacés. Jef

31/10/2008

S.Royal à Toulouse le 29/10/08

VIDEOS DE S.ROYAL

http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/les-actualite...

 

 

REVUE DE PRESSE

http://www.marianne2.fr/Segolene-Royal-se-met-au-rose-a-T...

Ségolène Royal se met au rose à Toulouse

Même en territoire ennemi, Ségolène Royal fait un tabac auprès des militants socialistes. Comme hier soir à Toulouse, fief delanoïste où, loin des tractations du parti, elle a donné un cours qui aurait pu s'appeler «La crise expliquée à ma fille».

 

http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/29/484898-Segolen...

Pour moi, la principale qualité en politique, c'est le courage, la capacité à comprendre les problèmes, la volonté d'action et l'esprit visionnaire.

 

http://www.liberation.fr/politiques/0101166005-a-toulouse...

Dans la soirée, sur cette terre réputée acquise à Bertrand Delanoë, à l’image du maire PS de la ville rose Pierre Cohen, Ségolène Royal a pris la parole pendant 45 minutes dans un meeting devant plus de 600 personnes. Se voulant pédagogue de la crise, elle a démonté le système, fustigé les banquiers «les patrons qui sont toujours en place et qui n’ont aucune sanction, je les aurais interdits de profession bancaire à vie», a-t-elle lancé sous les applaudissements. «D’un côté, on a un système qui a été consolidé (…) et de l’autre, une déréglementation dans le social qui continue», a-t-elle affirmé, fustigeant également la «domination de la cupidité financière».

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/ps__le_congres_de_reims/20081030.OBS8571/segolene_royal__il_ne_faut_pas_que_la_france_baisse_les.html

A l'issue de la rencontre, elle lance à la presse : "Il faut absolument que la France ne baisse pas les bras et que les flux financiers que les Français ont découverts avec stupéfaction soient orientés énergiquement, autoritairement presque, vers le développement économique des entreprises".
Pour elle, "le plan d'annonces de Nicolas Sarkozy n'a rien changé dans les PME-PMI". "Les problèmes financiers ne doivent pas entraîner dans leur chute des PME très performantes".
"Les annonces selon lesquelles les PME sont aidées, selon lesquelles les banques feraient désormais leur travail de prêt, ce n'est pas la réalité", dit-elle.
Reims semble bien loin.