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07/03/2024

pensée du jour

"Il est plus facile de sortir de Polytechnique que de sortir de l'ordinaire."

Charles de Gaulle

06/01/2024

pensée du jour

"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse."

Alfred de Vigny

 

13/12/2023

pensée du jour

"Ayons une pensée pour celui qui pousse notre coeur à déployer ses ailes."

Simone Weil

05/11/2023

pensée du jour

"Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière."

Victor Hugo

01/10/2023

pensée du jour

"Le soleil est nouveau chaque jour."

Héraclite

01/07/2023

La vérité

Dès l'instant où vous suivez quelqu'un, vous cessez de suivre la vérité.

Krishnamurti

 

Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.

André Gide

22/03/2023

Faire

Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le faire.

Théodore Monod (1902-2000)

07/10/2022

pensée du jour

"Faute de soleil, sache mûrir dans la glace." Henri Michaux

01/07/2022

l'arrogance

La seule chose plus dangereuse que l'ignorance est l'arrogance.

Albert Einstein

17/05/2022

le mépris

Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme... Albert Camus

10/07/2021

Pensée du jour

Quand on a l'esprit élevé et le coeur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites. A.Camus

10:15 Publié dans pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camus

09/06/2021

La liberté

Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation. La Fayette

29/11/2020

la phrase du jour

Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal: c'est le courage de continuer qui compte. Winston Churchill

24/12/2008

La musique qui venait de la maison

ce petit conte, revu par un voisin, Paulo Coelho, pour vous souhaiter à tous de bonnes fêtes avant une année 2009 qui s'annonce très dure.

"Comme toujours la veille de Noël, le roi convia le Premier ministre à une promenade. Il lui plaisait de voir comment on décorait les rues. Mais pour éviter que les sujets ne fassent des dépenses exagérées pour lui être agréables, ils se déguisaient toujours en commerçants venus de lointains pays.

Ils marchèrent dans le centre, admirant les guirlandes lumineuses, les sapins, les bougies allumées sur les marches des maisons, les baraques où l’on vendait des cadeaux, les hommes, les femmes et les enfants qui se pressaient d’aller rejoindre leurs parents pour fêter cette nuit autour d’une table bien garnie.

Sur le chemin du retour, ils traversèrent le quartier le plus pauvre ; l’ambiance y était tout à fait différente. Pas question de lumières, de bougies, ni de l’odeur délicieuse de la nourriture bientôt servie. On ne voyait personne ou presque dans la rue, et comme il le faisait tous les ans, le roi fit observer au Premier ministre qu’il devrait être plus attentif aux pauvres de son royaume. Le ministre acquiesça de la tête, sachant que sous peu le sujet serait de nouveau oublié, enterré sous la bureaucratie quotidienne, l’approbation des budgets, les discussions avec des dignitaires étrangers.

Soudain, ils remarquèrent que d’une des maisons les plus pauvres venait le son d’une musique. L’habitation, de construction sommaire, avait plusieurs fentes entre ses planches pourries, leur permettant de voir ce qui se passait à l’intérieur. C’était une scène totalement absurde : un vieux dans une chaise roulante qui paraissait pleurer, une jeune fille complètement chauve qui dansait, et un garçon au regard triste qui tapait sur un tambourin et chantait une chanson du folklore populaire.

« Je vais voir ce qui se passe », dit le roi.

Il frappa à la porte. Le jeune garçon interrompit sa musique et vint répondre.

« Nous sommes des marchands et nous cherchons un endroit pour dormir. Nous avons entendu la musique, nous avons vu que vous n’étiez pas couchés et nous aimerions savoir si nous pouvons passer la nuit ici.

— Vous trouverez abri dans un hôtel de la ville, Messieurs. Malheureusement nous ne pouvons pas vous aider ; malgré la musique, cette maison est pleine de souffrance et de tristesse.

— Et pouvons-nous savoir pourquoi ?

— C’est ma faute – c’était le vieux dans la chaise roulante qui parlait. Toute ma vie, j’ai voulu éduquer mon fils pour qu’il apprenne la calligraphie et devienne un des scribes du palais. Mais les années passaient et les nouvelles inscriptions pour cette charge n’étaient jamais ouvertes. Et puis cette nuit, j’ai fait un rêve stupide : un ange apparaissait et il me demandait d’acheter une coupe en argent, parce que le roi allait me rendre visite, boire un peu dans cette coupe, et trouver un emploi pour mon fils.

« La présence de l’ange était si convaincante que j’ai décidé de faire ce qu’il avait dit. Comme nous n’avons pas d’argent, ma belle-fille est allée ce matin au marché, elle a vendu ses cheveux, et nous avons acheté la coupe qui est là devant vous. Maintenant ils essaient de me faire plaisir, ils chantent et ils dansent parce que c’est Noël, mais c’est inutile. »

Le roi vit la coupe en argent, se fit servir un peu d’eau parce qu’il avait soif et, avant de partir, déclara à la famille :

« Quelle coïncidence ! Nous étions aujourd’hui avec le Premier ministre et il nous a dit que les inscriptions pour un nouveau poste seraient ouvertes la semaine prochaine. »

Le vieux hocha la tête, ne croyant pas vraiment ce qu’il entendait, et prit congé des étrangers. Mais le lendemain, une proclamation royale fut lue dans toutes les rues de la ville : on cherchait un nouveau scribe pour la cour. Le jour fixé, la salle des audiences était pleine de gens désireux de concourir pour le poste tant convoité. Le Premier ministre entra, demanda à tous de préparer leurs blocs et leurs porte-plume :

« Voici le sujet de dissertation : pourquoi un vieil homme pleure-t-il près d’une femme chauve qui danse et d’un garçon triste qui chante ? »

Un murmure d’étonnement parcourut la salle : personne ne savait raconter une histoire comme celle-là ! Excepté un jeune garçon vêtu humblement, dans un coin de la salle, qui fit un large sourire et commença à écrire.

(basé sur un conte indien)

 

04/12/2008

la pensée du jour

Il n’est aucune histoire si terrible, aucun accident du sort… dont la nature humaine, par patience ne puisse venir à bout.

Euripide

22/11/2008

pensée du jour

Homme, deviens essentiel : quand le monde passera, ce qui est du hasard tombera ; l'essence restera.
Angelus Silesius

 

(Johannes Scheffler (1624- 1677), plus connu sous le nom de Angelus Silesius, sous lequel il publia ses œuvres, est un poète religieux allemand d'influence mystique.Très lu par les poètes et philosophes de culture allemande dès le XIXesiècle, son influence posthume s'étend sur la poésie de Rilke, sur la philosophie de Schopenhauer et Heidegger.)

20/11/2008

la phrase du jour

"Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu'à la condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu'à la condition de ne pas changer, qui n'est capable ni de s'adapter au cours des événements ni d'employer la force fraiche des générations montantes, est condamnée à disparaître de l'Histoire."

Léon Blum

16/11/2008

la phrase du jour

Tout ce qui ne régénère pas, dégénère.
Edgar Morin

06/10/2008

la pensée du jour

C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble.
Montaigne

08:14 Publié dans pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : montaigne

16/03/2008

quelques belles pensées pour supporter ce long suspens

L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre
est le délice de l’imagination.

Paul Claudel

 

 Toutes nos qualités sont incertaines et douteuses en bien comme en mal, et elles sont presque toutes à la merci des occasions.
La Rochefoucauld

 

Celui qui sait être constant a une âme large
et celui qui a une âme large est juste.

Lao-Tseu

 
La sagesse de la vie est toujours plus profonde et plus large que la sagesse des hommes.

Maxime Gorki

 
Le plus difficile, ce n’est pas de sortir de Polytechnique,
c’est de sortir de l’ordinaire.

Charles de Gaulle