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30/11/2008

Message de Ségolène Royal

Chères amies, chers camarades,

 

Vraiment, je tiens à vous adresser mes remerciements les plus sincères, au nom de toute notre équipe,pour l'énorme travail que vous avez abattu pendant ce Congrès.

Grâce à vous, sur tous les territoires, des militants nous ont rejoints, ont cru en notre projet. Vous avez su les convaincre et les mobiliser dans des proportions qu'aucun observateur n'a su anticiper. Vous avez, en bien des endroits, accompli des prouesses.

 

Je sais que certains d'entre vous se sont trouvés dans des situations très complexes au sein de vos fédérations. Je tiens à vous féliciter plus encore d'avoir tenu bon et d'avoir porté avec courage notre volonté de transformer le parti en profondeur.

 

Nous sommes unis et représentons aujourd'hui la moitié du Parti socialiste, alors qu'on nous disait marginaux et extérieurs. Voilà le résultat de votre travail, de notre travail ! En plus, nous avons fédéré une formidable équipe qui s'est déployée dans les médias avec une solidarité sans faille : Vincent Peillon, Manuel Valls, François Rebsamen, Julien Dray, Aurélie Filippetti, David Assouline, Patrick Mennucci, Delphine Batho,
Jean-Louis Bianco, Najat Belkacem, Jean-Pierre Mignard, Dominique Bertinotti, Gérard Colomb, Jean-Noël Guérini.

 

Une nouvelle phase s'ouvre aujourd'hui. Nous allons continuer sur cette voie. Il nous faut garder les acquis chèrement gagnés. Et nous allons le faire. Comme je l'ai dit hier à Martine Aubry, nous soutiendrons la nouvelle direction quand elle portera des projets que nous jugerons bons et nous ferons tout pour la persuader de réaliser ceux qui nous sont chers. Nous travaillerons à l'unité et la rénovation du parti. Vous pouvez compter sur notre volonté de défendre ce sur quoi nous nous sommes engagés.

Comptez sur nous pour le travail qui nous attend,tant pour lutter contre la politique du pouvoir que pour porter la rénovation du Parti socialiste.

 

Avec mes plus sincères amitiés, et encore une fois, bravo !

 

Ségolène Royal

Victor Hugo parle de Louis-Napoléon Bonaparte

Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits)
AREZ DEMORA Line
Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits). Réédité chez Actes Sud (2007) par Jean-Marc Hovasse. Aucun rapprochement possible avec la France d’aujourd’hui, avec Nicolas Sarkozy, ni.... Bernard Kouchner, Dominique Strauss-Kahn, Fadela Amara, Claude Allègre, Eric Besson, Jacques Attali, Vincent Bolloré, Olivier Dassault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Patrick Balkany, les médias…

Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, […] c’est un personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain. Certes, ce cerveau est trouble, ce cerveau a des lacunes, mais on peut y déchiffrer par endroits plusieurs pensées de suite et suffisamment enchaînées. C’est un livre où il y a des pages arrachées. A tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. Il sait ce qu’il veut, et il y va. A travers la justice, à travers la loi, à travers la raison, à travers l’honnêteté, à travers l’humanité, soit, mais il y va. Ce n’est pas un idiot. C’est tout simplement un homme d’un autre temps que le nôtre. Il semble absurde et fou parce qu’il est dépareillé.

Seulement il oublie ou il ignore qu’au temps où nous sommes, ses actions auront à traverser ces grands effluves de moralité humaine dégagés par nos trois siècles lettrés et par la révolution française, et que, dans ce milieu, ses actions prendront leur vraie figure et apparaîtront ce qu’elles sont, hideuses.

M. Louis Bonaparte se laisse volontiers entrevoir socialiste. Il sent qu’il y a là pour lui une sorte de champ vague, exploitable à l’ambition.

Alors il ne parle pas, il ment. Cet homme ment comme les autres hommes respirent. Il annonce une intention honnête, prenez garde ; il affirme, méfiez vous ; il fait un serment, tremblez. Machiavel a fait des petits.

Annoncer une énormité dont le monde se récrie, la désavouer avec indignation, jurer ses grands dieux, se déclarer honnête homme, puis au moment où l’on se rassure et où l’on rit de l’énormité en question, l’exécuter.

On est de son cercle intime ; il laisse entrevoir un projet qui semble, non immoral, on n’y regarde pas de si près, mais insensé et dangereux, et dangereux pour lui-même ; on élève des objections ; il écoute, ne répond pas, cède quelquefois pour deux ou trois jours, puis reprend son dessein, et fait sa volonté.

Grâce à cette façon de faire, il a toujours à son service l’inattendu, grande force ; et, ne rencontrant en lui-même aucun obstacle intérieur dans ce que les autres hommes appellent conscience, il pousse son dessein, n’importe à travers quoi, nous l’avons dit, n’importe sur quoi, et touche son but.

Il recule quelquefois, non devant l’effet moral de ses actes, mais devant l’effet matériel.

Dans ses entreprises il a besoin d’aides et de collaborateurs ; il lui faut ce qu’il appelle lui-même "des hommes". Diogène les cherchait tenant une lanterne, lui il les cherche un billet de banque à la main. Il les trouve. De certains côtés de la nature humaine produisent toute une espèce de personnages dont il est le centre naturel et qui se groupent nécessairement autour de lui selon cette mystérieuse loi de gravitation qui ne régit pas moins l’être moral que l’atome cosmique.

Aujourd’hui il en est environné, ces hommes lui font cour et cortège ; ils mêlent leur rayonnement au sien. A de certaines époques de l’histoire, il y a des pléiades de grands hommes ; à d’autres époques, il y a des pléiades de chenapans.

M. Louis Bonaparte a réussi. Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort, et tous ces hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que de la honte.

En attendant, depuis sept mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, pris des millions, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue ; il s’est épanoui dans sa laideur à une loge d’Opéra…

Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas….

Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît […] dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habileté, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clefs bien faites. Tout est là. … Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier, […] on ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent. La ruse : nous avons caractérisé déjà ce grand côté de Louis Bonaparte, mais il est utile d’y insister.

Le 27 novembre 1848, il disait à ses concitoyens dans son manifeste : "Je me sens obligé de vous faire connaître mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu’il y ait d’équivoque entre vous et moi. Je ne suis pas un ambitieux... Élevé dans les pays libres, à l’école du malheur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m’imposeront vos suffrages et les volontés de l’Assemblée. Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de quatre ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli."

Depuis trente-six ans il y avait en France toutes sortes de choses pernicieuses : cette "sonorité", la tribune ; ce vacarme, la presse ; cette insolence, la pensée ; cet abus criant, la liberté ; il est venu, lui, et à la place de la tribune il a mis le sénat ; à la place de la presse, la censure ; à la place de la pensée, l’ineptie ; à la place de la liberté, le sabre ; et de par le sabre, la censure, l’ineptie et le sénat, la France est sauvée ! Sauvée, bravo ! et de qui, je le répète ? d’elle-même ; car, qu’était-ce que la France, s’il vous plaît ? c’était une peuplade de pillards, de voleurs, de jacques, d’assassins et de démagogues.

Il a fallu la lier, cette forcenée, cette France, et c’est M. Bonaparte Louis qui lui a mis les poucettes. Maintenant elle est au cachot, à la diète, au pain et à l’eau, punie, humiliée, garrottée, sous bonne garde ; soyez tranquilles, le sieur Bonaparte, gendarme à la résidence de l’Élysée, en répond à l’Europe ; il en fait son affaire ; cette misérable France a la camisole de force, et si elle bouge :... - Ah ! qu’est-ce que c’est que ce spectacle-là ? qu’est-ce que c’est que ce rêve-là ? qu’est-ce que c’est que ce cauchemar-là ? d’un côté une nation, la première des nations, et de l’autre un homme, le dernier des hommes, et voilà ce que cet homme fait à cette nation ! Quoi ! il la foule aux pieds, il lui rit au nez, il la raille, il la brave, il la nie, il l’insulte, il la bafoue ! Quoi ! il dit : il n’y a que moi ! Quoi ! dans ce pays de France où l’on ne pourrait pas souffleter un homme, on peut souffleter le peuple ! Ah ! quelle abominable honte !

Chaque fois que M. Bonaparte crache, il faut que tous les visages s’essuient ! Et cela pourrait durer ! et vous me dites que cela durera ! non ! non ! non ! par tout le sang que nous avons tous dans les veines, non ! cela ne durera pas ! Ah ! si cela durait, c’est qu’en effet il n’y aurait pas de Dieu dans le ciel, ou qu’il n’y aurait plus de France sur la terre ! [...]

il restera mesquin, […] il ne sera jamais que le tyran pygmée d’un grand peuple. […] un batteur de grosse caisse des Champs-Elysées…

L’acabit de l’individu se refuse de fond en comble à la grandeur, même dans l’infamie. Faire hausser les épaules au genre humain, ce sera sa destinée. […] Il sera hideux, et il restera ridicule. Voilà tout. L’histoire rit et foudroie. […] L’historien ne pourra que le mener à la postérité par l’oreille.

L’homme une fois déshabillé du succès, le piédestal ôté, la poussière tombée, le clinquant et l’oripeau et le grand sabre détachés, le pauvre petit squelette mis à nu et grelottant, peut-on s’imaginer rien de plus chétif et de plus piteux ?

L’histoire a ses tigres. […] Elle ne mêle pas avec eux les chacals.

Je ne sais quelle gangrène de prospérité matérielle menace de faire tomber l’honnêteté publique en pourriture.

Ma foi ! vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule de moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte, et si l’on peut avoir une concession de chemins en France ou de terrains en Afrique, on demande une place.

C’est à qui fera ce trafic de soi-même le plus cyniquement, et parmi ces êtres il y a des jeunes gens qui ont l’oeil pur et limpide et toute l’apparence de l’âge généreux, et il y a des vieillards qui n’ont qu’une peur, c’est que la place sollicitée ne leur arrive pas à temps et qu’ils ne parviennent pas à se déshonorer avant de mourir. L’un se donnerait pour une préfecture, l’autre pour une recette, l’autre pour un consulat, l’autre veut un bureau de tabac, l’autre veut une ambassade. Tous veulent de l’argent, ceux-ci moins, ceux-ci plus, car c’est au traitement qu’on songe, non à la fonction. Chacun tend la main. Tous s’offrent. Un de ces jours on établira un essayeur de consciences à la monnaie.

Les mots indépendance, affranchissement, progrès, orgueil populaire, fierté nationale, grandeur française, on ne peut plus les prononcer en France. Chut ! ces mots-là font trop de bruit ; marchons sur la pointe du pied et parlons bas. Nous sommes dans la chambre d’un malade.

Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

- Qu’est-ce que c’est que cet homme ?

- C’est le chef, c’est le maître. Tout le monde lui obéit.

- Ah ! tout le monde le respecte alors ?

- Non, tout le monde le méprise.

- O situation ! Cet homme de ruse, cet homme de force, cet homme de mensonge, cet homme de succès, cet homme de malheur !

Oui, quelquefois, aux paroles superbes qui lui échappent, à le voir adresser d’incroyables appels à la postérité, à cette postérité qui frémira d’horreur et de colère devant lui, à l’entendre parler avec aplomb de sa "légitimité"et de sa "mission", on serait presque tenté de croire qu’il en est venu à se prendre lui-même en haute considération et que la tête lui a tourné au point qu’il ne s’aperçoit plus de ce qu’il est ni de ce qu’il fait.

Il croit à l’adhésion des prolétaires, il croit à la bonne volonté des rois, il croit à la fête des aigles, il croit aux harangues du conseil d’état, il croit aux bénédictions des évêques, il croit au serment qu’il s’est fait jurer…

p/o Line Arez Demora

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Vous avez dit VICTOR HUGO????

petit texte a mediter ....

http://www.republique-des-lettres.fr/1654-victor-hugo.php

"Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

> Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

> L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

> Victor HUGO, à propos de Napoléon III dans " Napoléon, le petit ", Réédité chez Actes Sud.

10:59 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)

29/11/2008

Le billet de JC.D

Réflexions après la bataille

Le fait d’avoir été floués devrait nous rendre amers, et pourtant, je parle pour moi, je n’éprouve aucune amertume. Je fais confiance à Ségoléne et toute l’équipe pour faire prévaloir nos droits. Dans une élection normale soumise à litige, celui qui est déclaré vainqueur n’a que faire de l’opposant battu. Mais dans notre cas, les conservateurs qui sont arrivés à se maintenir avec les pratiques qu’on connaît ont impérativement besoin de notre collaboration pour au moins donner l’illusion et ne pas s’effondrer. Je souris quand je les vois tous faire du papier/coller avec nos écrits et les proposer comme programme. J’ajouterai en vain ; car pour qu’ils soient efficients il aurait fallu transformer les modes du militantisme. Ce qui, au vu de leur idéologie doctrinaire et sectaire, ils en sont incapables. Il est paradoxal de proposer le développement des sections et la recherche de nouveaux militants quand précisément on opte sur le repli, méfiance et qu’on rebute les nouveaux arrivants, et surtout pour sa tranquillité, on préfère privilégier et disséminer les sections d’une dizaine de membres plus ou moins dociles au service de quelques élus le temps des élections que créer de véritables unités plus mobilisatrices et exigeantes.

Deux concepts s’opposaient : le leur, qui l’a emporté dans le Département, un concept VIe République où tout repose sur l’élu, qui pour perdurer, utilise de petites équipes soumises, souvent sous informées, en relais avec l’inconvénient que l’information n’a plus grand chose à voir avec celle du siècle dernier. Que ça soit la télé ou Internet la masse de la population reçoit ou même est inondé de nouvelles in vivo et la répercussion sur le vote est indéniable. On le voit dans le Département, le relatif succès de la gauche repose pour le moment sur le vote dans les campagnes. La plupart des élus ne veulent pas voir l’érosion qui entame les centres urbains. Quoique se glorifie Durrieu le Département a toujours eu vocation de voter à gauche et il y a eu même plus d’élus de gauche qu’actuellement, ils s’appelaient autrement, voilà !. En fait on est en net recul, si j’en reviens aux dernières municipales à contrario du reste de la France, il y a vraiment de quoi s’inquiéter !. Les Trois plus importantes villes + le gain de quatre cités à la périphérie de Tarbes la droite approche les 48 %.

Si le PS poursuit sur ce schéma nous allons droit vers de graves désillusions, la lassitude gagnera. Heureusement que le centre de Bayrou se laisse marquer tout à droite et ne sache pas en profiter pour le moment.

Notre concept, tout aussi à gauche, se voulait franchement offensif et ouvert, et surtout en phase avec la société contemporaine. Nous voulions, nous voulons toujours, transformer le vote clivé sur l’habitude par un vote de conviction en développant l’implication et l’importance que revêt geste par l’organisation d’outils comme le «débat participatif » ou le suivi du programme élu par le « jury citoyen ». Ces dispositifs nécessitent un état d’esprit ouvert et principalement la volonté d’aller vers la population et non d’attendre son éventuelle venue.

Nous trouvons particulièrement « pas normal » qu’une ville comme Tarbes n’est que 200 militants et 55% de votants, tout comme ailleurs dans les mêmes proportions.

Autre paradoxe, dans mon coin, à Lannemezan, où beaucoup on voté « Durrieu » on me félicite pour notre victoire morale et je pense en sincérité. J’en déduis que la crainte de perdre le cadre du PS a prévalu et qu’en fait ils ne seraient pas mécontents que nous le remplissions avec nos idées et notre dynamique.

De tout cela et comment s’organiser nous devrions en parler très prochainement.

A +

Fraternellement

JC.D

27/11/2008

265 sans-abris morts

265 sans-abris sont morts dans la rue en France cette année

Trois SDF morts en un mois dans le bois de Vincennes

PARIS (AFP) — Quatrième en un mois dans la région parisienne, un troisième SDF a été trouvé mort mardi dans le Bois de Vincennes, où la ministre du logement, Christine Boutin, a effectué un déplacement, la mairie de Paris mobilisant son unité d'aide aux sans-abri.

C'est l'association Emmaüs qui a découvert le corps de cet homme d'"environ 45 ans, retrouvé allongé, comme s'il dormait": il pourrait s'agir d'un Polonais, selon une source policière.

Emmaüs effectuait sa première tournée d'"exploration" destinée à venir en aide aux nombreux sans-abri, à l'écart des circuits habituels des associations caritatives. Une mission décidée après la mort d'un sans-abri de 50 ans dans ce même bois, victime d'une intoxication au monoxyde de carbone.

"On veut que le préfet réquisitionne des logements vides pour ces personnes, les gens sont là (dans le bois, ndlr) car il n'y a plus de places dans les hébergements d'urgence", a déclaré à l'AFP Xavier Vandromme, porte-parole d'Emmaüs.

Un SDF installé aussi à Vincennes, Emmanuel Nugues, a confié: "On n'a pas envie de crever dans ce bois".

 

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Bagnères. Retrouvé mort dans un fossé

Un homme retrouvé sans vie dans la côte de Toulouse. Un drame de la misère humaine ?

Serge Simonoff, connu pour faire la manche en ville, habitait dans cet immeuble de la cité Passerelle.
Serge Simonoff, connu pour faire la manche en ville, habitait dans cet immeuble de la cité Passerelle.

8 h 37 hier matin : les pompiers arrivent dans le premier grand virage de la côte de Toulouse à Bagnères, en direction de Cieutat. Quelques minutes auparavant, ils ont été prévenus par des témoins qui ont vu un homme à terre, gisant dans le fossé où coule un filet d'eau, sur le bas-côté de la route. Quand les pompiers arrivent, il est déjà bien trop tard pour le malheureux : il est mort. La gendarmerie est aussitôt avisée, ainsi que la mairie.

09:58 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)

26/11/2008

message vidéo de S.Royal


Chères amies, chers amis,


Le résultat d'hier soir n'est pas celui que vous avez espéré.

Mais nous allons continuer, car la rénovation du Parti socialiste est en marche.

Je vous invite à regarder ce message vidéo que j'ai enregistré pour vous.

Le travail recommence demain et vous savez que je serai présente à l'appel.

Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pendant cette période de congrès socialiste, pour votre engagement sans faille et l'espoir que vous portez, de voir enfin les choses changer.

Je vous dis à très bientôt.

Avec mes plus sincères amitiés,


Ségolène Royal

 

http://www.dailymotion.com/video/x7ivr2_message-de-sgolne...

25/11/2008

Ségolène Royal sacrifiée

22/11/2008

LE TOUT SAUF SEGOLENE

Ne nous laissons pas abattre même si c'est difficile. Continuons le combat.

Ségolène nous a toujours donné l'exemple. Soutenons-la encore et encore.

Ils ont lâché un troupeau d'éléphants sur elle et sur nous tous depuis plus de 2 ans.

17elephants.jpg

 

Il est vrai que le troupeau s'est unifié durant tout ce temps et a trouvé pour finir une chef pour le mener, seule chose que je n'avais pas prévu au programme de la mouche TSS-TSS.

Le congrès de Reims a révélé au grand jour ce seul programme qui les unit : le tout sauf ségolène. Avec cela, on ne va pas loin.

Mais finir à 50.02% alors qu'on a  tout un troupeau d'éléphants derrière soi est un score qui, heureusement pour S.Royal, n'est pas à la hauteur. Il y a de quoi se poser de bonnes questions....

Ce vote révèle lui-aussi au grand jour que S.Royal est incontournable au P.S et que tous ces soit-disant grands démocrates socialistes vont devoir intégrer cette donnée s’ils veulent que leurs voix portent dans le paysage politique français.

Les prochaines élections européennes seront d'ailleurs riches en enseignement après ce vote entaché d'irrégularités. A suivre donc.

Dans l’idéal, j’aimerais que ces deux dames arrivent à mettre en commun leurs qualités respectives pour bâtir ensemble un fort parti d’opposition mais je le sais bien, ce n’est qu’un rêve … ( M.B)

 

« Le monde est à refaire : tous les spécialistes de son reconditionnement ne l’empêcheront pas. »
Raoul Vaneigem

 

pensée du jour

Homme, deviens essentiel : quand le monde passera, ce qui est du hasard tombera ; l'essence restera.
Angelus Silesius

 

(Johannes Scheffler (1624- 1677), plus connu sous le nom de Angelus Silesius, sous lequel il publia ses œuvres, est un poète religieux allemand d'influence mystique.Très lu par les poètes et philosophes de culture allemande dès le XIXesiècle, son influence posthume s'étend sur la poésie de Rilke, sur la philosophie de Schopenhauer et Heidegger.)

Recomptages

Corrections :

dessin de chimulus

Résultats officiels à 08h00 le 22/11:

Aubry 67.413 voix, Royal 67.371 : écart 42 voix

1) Erreur de la Moselle : -12 Aubry +12 Royal : différentiel 24 voix

Aubry 67.401 voix, Royal 67.383 : écart  18 voix

 

2) Erreur de Kingersheim en alsace, on s'aperçoit sur la liste des résultats (à voir sur le site du parti socialiste ): http://www.parti-socialiste.fr/index.php

repéré par le posteur pierre-alain sur L' Alsace . Il n’y aurait pas eu 21, mais 27 voix pour Ségolène Royal soit 6 de plus

donc: Royal +6 : différentiel 6 voix

Aubry 67.401 voix, Royal 67.389 : écart  12 voix

 

3) Dans les Tom : la Polynésie, Wallis et Futuna et la Nouvelle Calédonie

Manque les "81,25 % des suffrages sur 99 inscrits, soit environ 20 voix recueillies par Royal en Nouvelle-Calédonie, "dont les résultats n'ont pas été pris en compte dans le calcul national".

donc: Royal +20 : différentiel 20 voix (environ)

Aubry 67.401 voix, Royal 67.409 : écart  8 voix dans l'autre sens

 

Alors: on s'arrete là ou on recommence?

Corrigez-moi si je me trompe...

Résultats dans les Hautes-Pyrénées

Elections PS dans les Hautes-Pyrénées

Résultats du vote des motions du 6 novembre : E=30% contre 70% (D+C+A)

 

Résultats des élections des secrétaires :

Vote du 20 pour le 1er tour  : source ici

Vote du 21 pour le 2eme tour: source ici

 


Inscrits Exprimés Aubry Hamon Royal
National 1141 837 357 222 258
1er tour 42,65% 26,52% 30,82%
National 1141 830 507 x 323
2ème tour 61,10% x 38,90%
18,50% 8,10%
Piaser Paddeu Laval
D C E
Fédéral 1141 834 388 203 243
1er tour 46,52% 24,34% 29,14%
Fédéral 1141 827 534 x 293
2ème tour 64,57% x 35,43%

 

Aubry l'emporte sur le fil avec 42 voix de plus

Ce matin à 08h00 confirmation :

Aubry 50.02 /49.98 Royal

Les scores de Martine Aubry et Ségolène Royal sont très serrés et la direction a renoncé à proclamer les résultats officiels.

Martine Aubry a devancé Ségolène Royal de 42 voix, avec 50,02% contre 49,98%, au scrutin pour l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, selon une «totalisation des centralisations fédérales» publiée tôt samedi par la direction du PS.

Martine Aubry obtient 67.413 voix, tandis que Ségolène Royal en obtient 67.371, selon ces chiffres qui doivent être encore validés officiellement par les instances du PS.

Au total 137.116 adhérents ont voté soit une participation de 58,87%.

En savoir plus
Une nuit pleine de rebondissements
Le PS face à son avenir

20/11/2008

la phrase du jour

"Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu'à la condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu'à la condition de ne pas changer, qui n'est capable ni de s'adapter au cours des événements ni d'employer la force fraiche des générations montantes, est condamnée à disparaître de l'Histoire."

Léon Blum

18/11/2008

Francis Carpentier était à Reims

A la lecture ou à l’écoute des medias le Congrès de REIMS  du Parti Socialiste a pu paraître en décalage avec l’actualité de la crise économique qui s’installe. Il s’agit pourtant sous des formes plus faciles à caricaturer qu’à comprendre d’un débat démocratique au sein du plus grand parti d’opposition de ce pays pour décider de sa direction et de son orientation. Jeudi et vendredi les militants vont voter pour désigner les chefs de file locaux , départementaux et nationaux.  Je fonde mes espoirs dans la candidature de SEGOLENE ROYAL qui a dû subir à REIMS le procès déloyal intellectuellement sur la question des alliances .Pourtant l’ex-candidate à l’élection Présidentielle choisie par 17 millions de français n’a pas toujours été respectée par  une partie de la salle  que ce soit sur ce prétexte ou sur sa façon très féminine de s’exprimer. Néanmoins elle a clairement réaffirmé sa position :Union de la Gauche d’abord , main tendue à tous les humanistes ensuite  pour battre la Droite.

S ’agissant de son style il a le mérite de donner un coup de vieux à la langue de bois . En fait beaucoup de ceux qui se disent attachés à la « vieille maison » veulent  surtout  conserver la maison vieille .L’équipe de  SEGOLENE ROYAL incarne la volonté de créer un grand parti de masse  avec une cotisation modique pour mettre en place un véritable « Front Populaire » face au sarkosysme. Sa volonté de rassemblement est aussi grande que son exigence de renouvellement des cadres et des méthodes dans le respect du choix des militants . Consultation interne sur la stratégie, respect de la parité ( 8 millions d’euros à récupérer sur les pénalités par le PS ), non cumul des mandats , mise en mouvement du Parti avec une stratégie audible tels sont  quelques-uns des  objectifs qui dépendent du choix des militants ce jeudi . un choix qui intéresse tous les français dont la situation est menacée par la politique de la Droite et la crise du capitalisme.

* comandataire Motion E SEGOLENE ROYAL .

17/11/2008

portrait de S.Royal par Laure ADLER

Une femme de désir


>> Ce n'est pas une anecdote mais une manière de vivre: en 1988, Ségolène Royal, conseillère à l'Elysée, se décide tard à demander une circonscription au Président qui lui rétorque: "Si vous voulez y arriver, il faut foncer. Il est peut-être trop tard." Ségolène foncera et arrivera à conquérir les Deux-Sèvres et à s'y maintenir pendant vingt ans.


Mais avez-vous vu La Vie moderne, ce film formidable de Raymond Depardon et Claudine Nougaret sur la vie des paysans? On y voit des êtres qui vivent en harmonie avec la nature et avec eux-mêmes. Alors, Ségolène la moderne? Vilipendée, elle reste fidèle à sa méthode inventée il y a vingt ans sur le terrain: croire en l'intelligence de chacun, ne pas s'enfermer dans l'appareil. On la dit narcissique, hystérique, capricieuse. Oui, Ségolène s'aime. Et alors? D'ailleurs, elle est de plus en plus belle.

On la juge sans colonne vertébrale idéologique et on répète qu'elle change d'idée comme de chemise. Qui d'autre, dans son parti, a sillonné la France, fait appel aux jeunes, créé des chantiers intellectuels et politiques, des forums sur Internet? On se moque de son "ordre juste", oubliant que l'expression est de Jaurès, et de son "aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez", hommage à la femme debout qu'est Juliette Gréco.

Ségolène dit qu'elle a envie. L'appétit de jouissance a toujours été, en politique, un facteur important. Ségolène a du désir et inspire du désir. En tout cas chez les militants. Ségolène surfe sur l'événement. Ségolène scénarise. Mais comment le lui reprocher au moment où la politique devient la construction d'un récit, la fabrication d'icônes médiatiques.

Ségolène s'accroche. Elle a ses convictions. On sous-estime son instinct de révolte et la passion qu'elle prend à faire de la politique. Après sa défaite - qu'elle a eu du mal à réaliser -, elle a fait son autocritique et compris qu'elle ne pouvait jouer solo. En bonne mitterrandienne, elle sait qu'il y a des moments dans la vie où le pouvoir se conquiert à l'arraché à condition de savoir fendre l'armure. (jdd)

* Journaliste, écrivain, ancienne conseillère de François Mitterrand à l'Elysée.

www.lejdd.fr/cmc/politique/200846/une-femme-de-desir_165291.html

Permis de conduire "Solférino"

PS : ils sont devenus fous
Paul-Henri Du Limbert
17/11/2008 | Mise à jour : 09:49 | Commentaires 4

Crédits photo : AFP
L'éditorial de Paul-Henri du Limbert du 17 novembre.

«Nous finirons bien par nous aimer !» Il fallait toute l'audace oratoire de Ségolène Royal pour oser cette exclamation, dimanche matin, à Reims. On ne sait si les socialistes s'aimeront un jour, mais on est obligé de constater qu'aujourd'hui ils se haïssent comme jamais.

En réalité, ils sont devenus fous. Le jusqu'au-boutisme des ego et des détestations a pris le pas sur tout le reste, entraînant le parti dans une logique infernale. Ségolène Royal est dure au mal, Martine Aubry aussi ; entre les deux, il n'y a aucune raison que le combat cesse. Qui peut sérieusement penser que le vote des militants, cette semaine, arrêtera cette implacable machine à perdre ? Martine Aubry première secrétaire ? Les «royalistes» crieront au scandale, fustigeront les petits arrangements, le complot des vieux «éléphants». Ils contre-attaqueront d'une manière ou d'une autre et prépareront la candidature présidentielle de leur championne, dans le parti ou en dehors s'il le faut. Ségolène Royal première secrétaire ? Ses adversaires déploreront la trahison de l'idéal socialiste, dénonceront le futur «parti de supporteurs» et s'organiseront pour lui rendre la vie impossible Rue de Solferino, où ils sont majoritaires.

Les mots de «scission» et d'«explosion» n'ont pas été prononcés à Reims, mais ils étaient dans toutes les têtes. Cette perspective, qui est réelle, est d'autant plus absurde qu'elle ne repose pas sur des divergences de fond argumentées et convaincantes. On a bien noté que Martine Aubry, dans son discours, avait donné un sérieux coup de barre à gauche pour se différencier de sa rivale. Dans ses attaques contre Nicolas Sarkozy, elle a rappelé parfois le François Mitterrand de 1981 lorsqu'il s'attaquait à Valéry Giscard d'Estaing. Mais dans cette posture, Ségolène Royal n'est pas non plus maladroite, comme on l'a vu depuis deux mois dans ses critiques contre les réponses du chef de l'État à la crise financière. Sur la question de l'alliance ou non avec le MoDem, présentée comme fondamentale à Reims, on reste sceptique sur la nature des divergences entre Aubry et Royal. Pourquoi ? Parce que la maire de Lille, qui jamais au grand jamais ne «pactisera» avec la droite ou ce qui lui ressemble, a bel et bien conclu un accord avec les bayrouistes lors des municipales du mois de mars…

Tous les arguments soulevés par les anti-royalistes sont factices, tactiques, et d'abord destinés à cacher une réalité inavouable : ce qu'ils n'aiment pas chez Ségolène Royal, c'est… Ségolène Royal. Sa façon d'être, de parler, peut-être même de s'habiller, son goût de la provocation, et le fait que la «solferinologie» lui semble une science dépourvue d'intérêt. C'est comme si elle n'était pas de la famille, alors qu'elle a pris sa carte du parti il y a trente ans.

Le PS en est là. Ce matin, il va un peu plus mal que vendredi et son état pourrait s'aggraver encore jeudi, après le choix du premier secrétaire. Deux partis cohabiteront au sein d'un même parti. Ils pourraient bien finir par se haïr définitivement et irrévocablement. «Il va falloir oublier ces offenses, les effacer, un jour nous les pardonner», disait dimanche Ségolène Royal. Pour parler comme elle, on a envie d'ajouter : «Que Dieu les aide !»

16/11/2008

ils ont sifflé Jaurès

Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble.

Jean Jaurès

 

 

voilà ce que des socialistes, des vrais, des purs, ont sifflé hier lors du discours de S.Royal.

triste spectacle donné en direct à la France .

Quelle honte!

ce congrès permet cependant de clarifier la situation en mettant en évidence le Tout Sauf Ségolène que l'on sent partout et que certains niaient encore.

maintenant attendons le vote des militants, jeudi 20 novembre.

la phrase du jour

Tout ce qui ne régénère pas, dégénère.
Edgar Morin

15/11/2008

le discours de S.Royal à Reims

 

http://www.liberation.fr/politiques/0601356-revivez-le-di...

(durée: 35')


quelques échos du congrès aujourd'hui 15/11/08

16h30 Ségolène Royal entre dans l'arène, qui est loin de lui être acquise. «C'est un moment historique», commence-t-elle. «Il va falloir nous guérir nous-mêmes». Premier couac, ou plutôt sifflets. Ce ne sera pas le dernier. «Il faut effacer ces chagrins, ces offenses même. Il va falloir un jour nous les pardonner.» Nouveaux sifflets d'une partie de la salle, vite couverts par des applaudissements nourris. Le public vit un temps fort - LE temps fort? - du congrès. Royal encaisse. Continue. Et lance, souriante: «Nous finirons bien pour nous aimer un tout petit peu!» «Non !», lui répondent certains militants...

«Ce soir aura lieu la commission des résolutions. (…) Je vais dire ce que je dirai tout à l'heure, c'est la transparence démocratique.» «Sommes-nous si faibles que l'idée d'une alliance éventuelle dans trois ans (pose problème), lance-t-elle au sujet du Modem, alors que certains, les plus enflammés, la pratique déjà chez eux.»

«Bertrand, je t'ai entendu tout à l'heure. Je ne doute pas de ta sincérité sur ton refus d'une alliance au centre. Si tu as appelé au compromis, voilà la proposition que nous faisons: il y aura une consultation directe des militants sur la question des alliances.» Ségolène Royal vient d'abattre une des meilleures cartes de son jeu. «A gauche, à gauche!», répondent certains militants. Royal ajoute : «Et dès lors, cette question ne pourra plus servir de prétexte au refus du rassemblement autour de la motion en tête!»

16h00 Laurent Fabius, se déchaîne en fin de discours. Il fait part de son «plein accord» avec Delanoë et Hamon au sujet des alliances. «Nous devons réaffirmer notre plein ancrage à gauche et dire que nous refusons toute alliance avec le centre!» «Il s'agit de la seule stratégie gagnante!», s'égosille, en conclusion, le partisan d'Aubry. Applaudissements nourris d'abord, vite mêlés de quelques sifflets...

15h30 Que pense Jean-Marc Ayrault, patron des députés socialistes à l'Assemblée, de la possibilité de quatre candidats? «Alors ça, ce n'est pas la bonne solution! J'espère que la raison l'emportera», glisse-t-il à Libération.fr. Il ajoute: «Je ne veux pas m'inscrire dans un front anti-Ségo».

15h24 Bertrand Delanoë lance un appel à la constitution d'un «rassemblement majoritaire» contre Ségolène Royal en appelant Martine Aubry et Benoît Hamon à des «compromis» pour sortir du Congrès avec «espérance».

15h20 Gérard Collomb, maire de Lyon et premier signataire de la motion de Royal, veut déjà tourner la page du congrès: «Il reste un peu moins de quatre ans (avant la présidentielle) pour l'emporter. Le débat était nécessaire, mais il est temps de tourner la page, loin des fausse querelles.» A croire qu'il voit déjà Ségolène Royal gagnante.

14h52 La motion Utopia (1,25%), écologiste et altermondialiste, menée par Franck Pupunat, appelle à soutenir la candidature de Benoît Hamon au poste de premier secrétaire... «si cette candidature est maintenue».

14h03 Selon Henri Emmanuelli, Benoît Hamon, dont il est très proche, ira jusqu'au bout. «On a un candidat, on le garde. Il faut qu'il le reste. Ça ne bougera plus». Le député des Landes précise que l'eurodéputé «parlera dimanche devant le Congrès pour présenter sa candidature» au poste de premier secrétaire.

12h30 Julien Dray, signataire de la même motion que Royal, lance à la tribune : «Et ils sont où les socialistes ?» On tente une réponse: dans de beaux draps ? «Nous pouvons continuer à nous diviser pour le plus grand bonheur de nos adversaires, prévient-il, mais nous pouvons aussi dire que c'est le moment de nous unir».

11h00 Bertrand Delanoë monte à la tribune, très en verve. «Il faut se dire les choses avec vérité», lance dès le début le maire de Paris. «Nos différences doivent être respectées. (…) Mais après, il faut savoir nous rassembler en surmontant ce qui sont des nuances». «Il faut que demain, on comprenne l'orientation du PS». Pour cela, «nous devons trouver des compromis, surmonter nos nuances», sur l'Europe notamment, selon Delanoë.

En réponse à Ségolène Royal, à qui ses opposants reprochent de vouloir faire du PS un parti de supporteurs, il souligne que le PS «est un parti de militants». «Ce parti doit s'ouvrir», dit-t-il. Avant d'ajouter, au sujet du Modem, «si vous ajoutez un bout de la droite, ça ne marche pas. Il y va de la survie de notre identité.» «La droite et la gauche, ce n'est pas pareil !». Jouant malgré tout le rassemblement, il appelle «celles et ceux qui ont des nuances» à passer «un compromis».

Ovation, quand il lance: «Je ne veux pas que Sarkozy ou Bayrou soient les vainqueurs de ce congrès !» «D'ici ce soir, nous ferons tout pour que la raison l'emporte». «Le congrès de Reims, je n'ai pas envie que ce soit le congrès de Rennes», où les socialistes se sont déchirés. Une conclusion qui lui vaut l'ovation de la salle. De nombreux socialistes sont debout.

10h50 Les royalistes sont à l'offensive en salle de presse. Jean-Louis Bianco souligne aux journalistes que Peillon sera «un peu plus qu'un numéro 2 traditionnel». Mais Ségolène «se mêlera de beaucoup de choses, elle mettra les mains dans le cambouis.» On apprend que François Rebsamen jouerait un rôle de lien entre la direction et les fédérations.

Question équipe, elle doit «être ouverte à d'autres. On doit prendre les meilleurs». «Certains (des autres motions) vont nous rejoindre, mais ils attendent. Certains nous rejoindront par réflexe légitimiste (si Royal est élue premier secrétaire ndlr), d'autres par opportunisme». C'est pourquoi Jean-Louis Bianco n'a «pas d'inquiétude sur le fait d'avoir la majorité au conseil national.»

Sur les chances de Royal de l'emporter, après le vote des militants, il les juge «sérieuses». Quant aux différences avec les autres motions, elle sont «totalement artificielles».

10h44 Une candidature de Martine Aubry au poste de premier secrétaire du PS est «fortement probable», déclare le député du Nord Yves Durand, proche de la maire de Lille.

10h30 Dominique Bertinotti, maire du 4e arrondissement de Paris et soutien de Royal, détaille la rénovation du parti que Ségolène Royal entend mettre en œuvre. «Il doit y avoir plus de rapports entre la base et la direction, plus d'autonomie pour les fédérations, développer la décentralisation du parti. Le caporalisme est condamnée», prévient-elle. «Il faut un travail de formation, mais pas une formation descendante.» Evoquant «une phase de mutation», elle souligne qu'«il faut toujours un temps de digestion pour les autres».

14/11/2008

Edifiant ! le TSR est revenu

Lamentable, triste, mais hélas démocratique!


En effet, dans une échéance électorale, les 2ème, 3ème et 4ème ont tout à fait le droit de s'allier ensemble pour renverser le 1er s'ils contestent la légitimité du scrutin.

Voilà ce qui arrive en ce moment, les Français regardent amusés ou dépités, les sympatisants socialistes aussi, les militants je n'en sais rien, de nombreux doivent être dégoûtés.

J'invite tous ceux qui n'ont pas votés la dernière fois (les 45% d'abstentionnistes) à se prononcer au prochain scrutin, peut-être que cela rendra plus limpide la situation dans un sens ou un autre.

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Donc les négocations en douce entre MA, BD et BH vont bon train pour faire une rassemblement DCA contre la motion E (surtout contre la personne de SR).

Evidemment, tout le monde connait la recette du quatre-quarts: 1/4 oeufs, 1/4 farine, 1/4 lait et 1/4 de sucre, si la motion E est arrivée à 29%, le reste du PS totalise à trois motions réunies le score fantastique de 71% , effectivement c'est mathématique!

Où est passée la démocratie, qu'aurait étées de bonnes règles électorales ?

Alors pourquoi les 3 motions ne se sont-elles pas associées tout de suite au début en DCA ou AC/DC (ils sont marrants ces acronymes, non??)

 

Ceci dit, les problèmes sociaux, économiques, écologiques sont toujours présents, criants et font mal dans la chair des Français.

Attention: car un grand partie à gauche pourrait voir le jour début 2009 issu de l'union du NPA (ex LCR) de O.Besancenot + le Parti de Gauche de JL.Mélanchon  (ex PRS)  + le PCF de MG.Buffet + pourquoi pas LO de A.Laguiller ?

 

 

12/11/2008

le vote des militants par département

http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-823448,54-1116228,0.html