31/10/2008
S.Royal à Toulouse le 29/10/08
VIDEOS DE S.ROYAL
http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/les-actualite...
REVUE DE PRESSE
http://www.marianne2.fr/Segolene-Royal-se-met-au-rose-a-T...
Ségolène Royal se met au rose à Toulouse
Même en territoire ennemi, Ségolène Royal fait un tabac auprès des militants socialistes. Comme hier soir à Toulouse, fief delanoïste où, loin des tractations du parti, elle a donné un cours qui aurait pu s'appeler «La crise expliquée à ma fille».
http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/29/484898-Segolen...
Pour moi, la principale qualité en politique, c'est le courage, la capacité à comprendre les problèmes, la volonté d'action et l'esprit visionnaire.
http://www.liberation.fr/politiques/0101166005-a-toulouse...
Dans la soirée, sur cette terre réputée acquise à Bertrand Delanoë, à l’image du maire PS de la ville rose Pierre Cohen, Ségolène Royal a pris la parole pendant 45 minutes dans un meeting devant plus de 600 personnes. Se voulant pédagogue de la crise, elle a démonté le système, fustigé les banquiers «les patrons qui sont toujours en place et qui n’ont aucune sanction, je les aurais interdits de profession bancaire à vie», a-t-elle lancé sous les applaudissements. «D’un côté, on a un système qui a été consolidé (…) et de l’autre, une déréglementation dans le social qui continue», a-t-elle affirmé, fustigeant également la «domination de la cupidité financière».
A l'issue de la rencontre, elle lance à la presse : "Il faut absolument que la France ne baisse pas les bras et que les flux financiers que les Français ont découverts avec stupéfaction soient orientés énergiquement, autoritairement presque, vers le développement économique des entreprises".
Pour elle, "le plan d'annonces de Nicolas Sarkozy n'a rien changé dans les PME-PMI". "Les problèmes financiers ne doivent pas entraîner dans leur chute des PME très performantes".
"Les annonces selon lesquelles les PME sont aidées, selon lesquelles les banques feraient désormais leur travail de prêt, ce n'est pas la réalité", dit-elle.
Reims semble bien loin.
18:58 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)
30/10/2008
Motion-E : volet économique
Comparaison des propositions économiques des motions du Congrès de Reims
L’effondrement du capitalisme financier, la crise du pouvoir d’achat, des rapports sociaux dans l’entreprise ainsi que la crise écologique rendent plus que jamais nécessaire une orientation économique claire du PS et en font un élément capital de sa crédibilité.
La motion signée, entre autres, par Ségolène Royal se différencie des autres motions sur trois aspects :
• Son caractère anticipateur : il ne faut pas seulement constater les méfaits du capitalisme financier, mais il faut les prévenir pour mieux les affronter ;
• Le choix du combat : toutes les avancées sociales ont été arrachées par le combat et les luttes sociales contre la droite la plus conservatrice. On ne peut reporter à de futures conventions les choix urgents du parti socialiste ce qui laisserait à Nicolas Sarkozy le champ libre jusqu’à 2012 ;
• La précision de ses propositions (crise financière, retraites, pouvoir d’achat modèle de développement économique). On notera sur ce point la faiblesse de la motion de Bertrand Delanoë très influencée par l’action municipale mais qui ne fait pas le dernier kilomètre vers les propositions concrètes sur les enjeux nationaux (retraite, fiscalité…).
1/ Mondialisation et crise financière : anticiper et affronter
Notre motion « L'espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes » axe ses propositions sur :
• La mise en place de nouvelles régulations (détaillées dans la motion, inspirées des réflexions menées au niveau international par la FSE…) ;
• Réunion d'un nouveau Bretton Woods afin de réguler mondialement le nouvel ordre financier et économique qui s'est mis en place ces derniers temps ;
• Responsabilisation et réhabilitation du rôle de l'Etat aussi bien en amont qu'en aval ;
• Réorientation de l'épargne nationale vers l'investissement productif ;
• Réorientation de la finance en direction des PME, principaux producteurs de richesses matérielles, humaines et environnementales.
Elle se distingue par le choix d’une politique de combat. Il ne s’agit pas de se lamenter longuement sur les effets de la crise mais de l’affronter en mettant fin aux dérives spéculatives par de nouvelles régulations. Ceci implique un repositionnement mondial de la France vers une économie de pointe, et l’interdiction aux fonds spéculatifs d’engager plus d’argent que ne leurs permettent leurs réserves, la lutte effective contre les paradis fiscaux et le blanchiment d’argent.
La motion de Bertrand Delanoë parle certes de durcissement de la mondialisation, et de non-préparation de la France à celle-ci (éléments connus depuis dix ans ) mais reste très discrète sur les solutions reprenant au passage plusieurs idées de Ségolène Royal (comme le nouveau modèle de développement, ou la justice sociale)
La motion de Martine Aubry s’étend longuement sur la description de la crise et le risque de déclassement économique et financier de la France. Elle propose le renforcement des règles de prudence des banques et des systèmes de surveillance des marchés. Mais là encore sans être aussi précise que la motion E « L'espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes ».
La motion de Benoît Hamon n’hésite pas, pour sa part, à proposer une solution utopique en développant des thèses protectionnistes essentiellement défensives comme la sortie du libre-échange, les tarifs extérieurs, alors qu’il s’agit au contraire de rétablir leur compétitivité mondiale notamment par l’innovation.
Notre motion propose une mesure concrète, applicable, là où la sortie du libre-échange ne l’est pas, de protection offensive des PME créatrices de richesses : un Small Business Act pour la France. Ce mécanisme utilisé aux Etats-Unis est une dérogation aux règles du libre-échange qui oblige la puissance publique à réserver une part de leur budget à des PME indépendantes.
2/ Quel modèle de croissance ?
La motion E axe ses propositions sur :
• L’invention d’un nouveau modèle de croissance préparant l’après-pétrole et faisant de l’écologie l’axe essentiel du projet de société des socialistes (souvenons nous de l’excellence environnementale de la campagne présidentielle), en développant massivement les énergies renouvelables, déconcentrées et décentralisées ;
• Une manière nouvelle d’aborder la mesure de la création de richesse ;
• La création d'une économie de pointe qui fera le pari de l’enseignement et de la recherche (3% du PIB) ;
• Une réorientation du rôle de l’Etat préventif, régulateur et protecteur ;
• La recherche de l’efficacité énergétique.
On retrouve les mêmes termes dans les motion de Benoît Hamon et de Martine Aubry. Cependant que la motion de Bertrand Delanoë propose la mise en place au niveau européen d’une véritable politique industrielle des produits et technologies propres.
Sur ce point les motions Delanoë, Aubry et Hamon reprennent les idées développées par Ségolène Royal dans la campagne présidentielle en insistant (Aubry) sur la nécessité d’une montée en gamme de l’appareil productif et d’une vraie politique industrielle ainsi que de la conciliation entre écologie et justice sociale et sur une politique européenne de gestion de l’eau et d’une refonte de la fiscalité selon le principe pollueur payeur (Hamon).
3/ Place des entreprises, le point de clivage central entre notre motion et les autres.
C’est sur cette question que notre motion crée le clivage le plus important.
• C’est sur les entreprises et particulièrement les PME qu’il convient de s’appuyer pour faire émerger l’économie de demain ;
• Développer les politiques favorables à la création d’entreprises ;
• Accompagner les PME pour qu’elles passent à la dimension supérieure ;
• Investir dans les politiques d’innovation capables de nous différencier des pays émergents.
Dans la motion de Martine Aubry on parle de moduler l’impôt sur les sociétés en fonction de la part des bénéfices réinvestis, de taxer les entreprises abusant des emplois précaires, d’interdire les stocks options pour les principaux dirigeants exécutifs, de limiter les parachutes dorées
par des conventions collectives. Ce sont toutes des mesures intéressantes et nécessaires mais qui placent l’entreprise non pas comme un partenaire mais uniquement comme un objet d’encadrement et de surveillance.
La motion de Benoît Hamon ne considère pas l’entreprise mais des politiques publiques et des stratégies industrielles, comme si ces stratégies se construisaient sans partenaires.
La motion de Bertrand Delanoë ne consacre que quelques lignes aux PME pour constater que ces dernières fournissent 69 % de l’emploi salarié et qu’il faudra une action publique puissante pour financer efficacement la création de PME innovantes, développer le capital risque.
Il y a un accord entre les motions pour conditionner les aides aux entreprises à des négociations salariales engagées et abouties et pour la limitation des parachutes dorés, thème repris depuis par Nicolas Sarkozy.
4/ Capital, travail et relations sociales
La motion E, "L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialistes" insiste sur le fait que la France connaît un véritable problème de relations sociales qui se conjugue avec une relation capital/travail fortement déséquilibrée et propose :
• Un véritable dialogue social ;
• Une syndicalisation de masse ;
• La recomposition des conseils d'administrations avec 30 % de salariés (proposition la plus audacieuse sur ce point) ;
• Une véritable place de la formation tout au long de la vie : parcours professionnel sécurisé.
La motion de Bertrand Delanoë abonde dans le même sens en parlant de renforcement des syndicats, de représentation des salariés, en allant moins loin dans les solutions et en restant plus vague. Elle reprend l'idée du parcours professionnel sécurisé de la campagne de Ségolène Royal.
La motion de Martine Aubry évoque de même le renforcement des syndicats et le besoin d'améliorer les relations sociales et de répartir les richesses.
Le pôle écologique axe sur le développement social.
La motion d'Utopia établissent la puissance publique dans l'entreprise et le capital….
5/ Fiscalité
La motion E propose d’établir enfin une fiscalité juste :
• Réforme radicale de l'impôt sur le revenu (équité et transparence) ;
• Fusion de l'IR et de la CSG-CRDS qui impacte aussi les plus modestes afin de mettre en place un véritable impôt progressif ;
• Individualisation de l'impôt afin de lever l'injustice qui pèse sur la taxation du travail féminin ;
• Suppression des niches fiscales et répartition du gain sur l'ensemble des contribuables pour générer une baisse d'impôt ;
• Prélèvement des charges sociales sur l'ensemble de la valeur ajoutée pour ne pas pénaliser l'embauche.
La motion de Bertrand Delanoë parle de fiscalité écologique (laquelle se limite à l'approche pollueur–payeur), de rééquilibrer la taxation capital-travail et de rétablir une véritable progressivité dans l'impôt sans entrer dans les détails.
La motion de Benoît Hamon se limite aussi au concept de progressivité de l'impôt.
Le pôle écologique insiste sur la progressivité, mais développe une approche complète de la taxation écologique.
Utopia veut passer à une fiscalité internationale et annuler la dette des pays pauvres, imposer une taxation sur toutes les transactions financières et les bénéfices des firmes transnationales. Ce sont effectivement des objectifs que l’on peut tous partager mais la motion Utopia ne dit pas comment y parvenir.
6/ Pouvoir d'achat
Face à la flambée des produits de consommation courante, à la faiblesse du consommateur face aux acteurs économiques et bancaires et à la montée intolérable des loyers et charges, la motion E propose :
• Une réglementation des abus bancaires ;
• La création d'une action de groupe à la française ;
• Une réforme de l'indice CPI INSEE ;
• La gestion véritable de la politique des logements sociaux ;
La motion de Bertrand Delanoë n'a pas trop d'idées sur le sujet (« créer de nouveaux emplois… »).
La motion de Martine Aubry propose d’augmenter le SMIC, impose des renégociations salariales et un plafonnement des loyers.
La motion de Benoît Hamon augmente les salaires, et s'occupe du logement.
Tous évitent de traiter des effets pervers de l’augmentation du Smic sur les revenus légèrement supérieurs.
Conclusion
De toute évidence, il ressort de manière évidente qu’avec notre motion « L'espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes », nous avons procédé à un travail de fond :
• Connaissance des mécanismes financiers et économiques internationaux ;
• Positionnement micro-économique sur l'échelle mondiale ;
• Connaissances des ressorts qui activent les différents acteurs sociaux ;
• Travail approfondi de prospective.
Il en résulte une motion volontariste et réaliste, se positionnant sur l'échiquier international, avec une approche économique précise, complète, innovante qui ouvre la voie à des solutions d'avenir concrètes, efficaces répondant réellement aux attentes des Français.
Surtout, nous avons, pour chaque sujet, une stratégie systématique de non évitement.
Par Désirs d'entreprendre
14:45 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (4)
28/10/2008
7.000 foyers aisés n'ont pas payé d'impôt sur le revenu en 2007
Ces Français ont pourtant déclaré plus de 97.500 euros de revenus l'an passé. De quoi nourrir le débat parlementaire sur le plafonnement des niches fiscales, les 17 et 18 décembre.
C'est une illustration on ne peut plus éloquente des niches fiscales. Selon les données publiées hier par le ministère de l'Economie, sur les 35,63 millions de foyers fiscaux français recensés en 2007, 493.163 foyers ont déclaré plus de 97.500 euros de revenus au titre l'année passé. Et parmi ces foyers, 7.076 contribuables ont échappé à l'impôt sur le revenu.
Ces 7.076 foyers extrêmement aisés mais pourtant non-imposables ne représentent donc que 1,4% des foyers disposant de hauts revenus. Reste que ce chiffre est en constante augmentation.
Selon le quotidien les Echos, en 2006, parmi les foyers déclarant un revenu fiscal de référence de plus de 78.000 euros, 5.100 foyers échappaient à l'impôt sur le revenu. Et en 2005, ils n'étaient que 3.500.
Voilà de quoi nourrir le débat sur le plafonnement des niches fiscales, les 17 et 18 novembre à l'Assemblée, dans le cadre du budget 2009.
Petit zoom sur les autres foyers fiscaux français:
- 2,08 millions de foyers ont déclaré de 49.000 à 97.500 euros de revenus en 2007 (52.000 étaient non imposables à ce titre)
- 1,78 million de foyers ont déclaré de 39.000 à 48.000 euros de revenus (51.000 étaient non imposables)
- 3,45 millions de foyers ont déclaré de 29.000 à 38.750 euros de revenus (170.000 étaient non imposables)
- 10,61 millions de foyers ont déclaré de 15.000 à 28.750 euros de revenus (2,31 millions étaient non imposables)
- 7,62 millions de foyers ont déclaré de 9.401 à 15.000 euros de revenus (4,53 millions étaient non imposables)
- 9,57 millions de foyers ont déclaré de 0 à 9.400 euros de revenus en 2007 (9,40 millions étaient non imposables)
http://www.liberation.fr/economie/0101165425-7-000-foyers...
17:05 Publié dans économie | Lien permanent | Commentaires (1)
27/10/2008
interview de S.Royal le 26/10/08 sur R.T.L
"L'engagement que je peux prendre envers les militants, qui n'ont pas envie d'ailleurs de renier cette période extraordinaire de la campagne présidentielle que nous aurions pu gagner si nous avions été plus unis (...) l'engagement que je peux prendre, c'est que j'aurai la capacité, avec les gens que j'aurai rassemblés, de faire travailler tout le monde" (RTL)
http://www.dailymotion.com/search/segolene%2Broyal/video/...
Ségolène Royal a estimé dimanche que le plan de sauvetage de l'économie française était une "première étape" mais que le gouvernement devait aller plus loin, notamment en entrant au capital des banques. Pour elle, le fonds souverain est "une bonne idée" mais qui doit s'appliquer "au plan européen" et inclure un "volet offensif".
http://fr.news.yahoo.com/3/20081026/tpl-economie-crise-ps...
Le chef de l'Etat "a promis des sanctions sur ceux qui avaient emmené le système dans le mur (...) Pourquoi ces sanctions ne sont-elles pas intervenues?", a lancé Ségolène Royal.
"Il y a une sorte de connivence entre le pouvoir actuel, le système bancaire, les entreprises du CAC 40", a-t-elle indiqué.
"C'est pour des raisons idéologiques que le pouvoir n'entre pas au capital des banques", a expliqué l'ex-candidate.
"Au nom de quoi les contribuables vont-ils mettre de l'argent dans les banques, c'est-à-dire pour les coupables de la crise, si en contrepartie ils n'ont pas la garantie que la gouvernance bancaire va se réformer, que le système financier va effectivement se mettre au service de l'économie (...) et que les entreprises auront les moyens de payer correctement les salariés?"
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/economie/la_cris...
09:45 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2008
L'air de l'Himalaya est aussi pollué que celui des villes d'Europe
Le Toit du monde n'est plus cet îlot de pureté que l'on imagine encore souvent. Pour la première fois, une équipe de chercheurs franco-italienne a pu réaliser dans l'Himalaya des mesures à plus de 5 000 m d'altitude et constater la présence de particules de suie à des niveaux de concentration surprenants dans un espace aussi vierge.
Les relevés ont été effectués au Népal à partir de la station de surveillance atmosphérique Nepal Climate Observatory, la plus haute du monde (5 079 m). "Nous ne nous attendions pas à ces résultats : ils témoignent de niveaux de pollution comparables à ceux de villes européennes", reconnaît Paulo Laj, du laboratoire de météorologie physique de l'université de Clermont-Ferrand, qui a participé à l'étude menée avec l'université de Bologne et publiée récemment dans les "Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine" (PNAS).
Les données atmosphériques dans cette partie du monde sont très rares. Une autre équipe - finlandaise - travaille au Népal, mais elle est jusqu'à présent restée sous la zone des 2 000 m. L'énorme logistique nécessaire à l'installation des stations d'observation est évidemment un frein.
L'étude met en évidence deux phénomènes inquiétants. Portée par les vents, la pollution des grandes métropoles d'Asie du Sud-Ouest peut parcourir des milliers de kilomètres et remonter jusqu'aux sommets élevés de l'Himalaya. Dans la zone de contact entre l'air propre issu des très hautes altitudes et les masses polluées venues des vallées, les chercheurs ont, de plus, recensé la formation de nouvelles particules de dimensions nanométriques qui amplifient la pollution. C'est, là aussi, la première fois qu'un tel phénomène est observé à cette altitude.
"Le dioxyde de carbone est considéré comme l'ennemi numéro un dans la lutte contre le changement climatique, mais le système climatique est complexe et les études montrent de plus en plus que les particules atmosphériques sont aussi des acteurs importants du réchauffement", relèvent les chercheurs.
Le danger est évidemment que cette situation accélère la fonte des glaciers himalayens. Le recul important des fronts glaciers au cours des dernières décennies est d'ores et déjà considéré comme l'une des manifestations les plus inquiétantes du réchauffement global. Avec ses 33 000 km2 de surfaces gelées, l'Himalaya est souvent désigné par les climatologues comme le "troisième pôle" après l'Arctique et l'Antarctique, même s'il n'a jusqu'à présent pas fait l'objet de la même attention.
Le Groupe international d'experts sur le changement du climat (GIEC) estime que de nombreux glaciers himalayens pourraient avoir disparu d'ici à 2035, avec des conséquences considérables pour l'ensemble de l'Asie centrale, où vit 40 % de la population mondiale.
Cela pour plusieurs raisons. La liquéfaction des masses de glace crée, en aval, des lacs - près de 500 ont été dénombrés - potentiellement dangereux pour les populations vivant sur les premiers contreforts et dans les vallées. Des débordements brutaux se sont déjà produits. Mais surtout le régime hydrologique des plus grands fleuves comme l'Indus, le Gange, l'Amou-Daria ou le Yangzi dépend étroitement du fonctionnement de cette "calotte" himalayenne.
"Dans un premier temps, l'eau libérée viendra gonfler leur débit puis, dans un second temps, l'inverse se produira, l'eau viendra à manquer et l'apport vital des glaciers, surtout pendant la saison sèche, fera défaut", explique Christian Vincent, du laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement (CNRS) de Grenoble.
Près de 1,3 milliard de personnes pourraient être confrontées à des risques accrus de pénurie d'eau, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Si le Gange devenait saisonnier - ce que n'excluent pas les scientifiques -, plus de 400 millions de personnes vivant dans la plus grande zone d'agriculture irriguée de l'Inde seraient affectés. Et le PNUE ne comptabilise pas, ici, la population qui, au total, à l'échelle du pays, serait touchée par la baisse des rendements agricoles.
Quand cela se produira-t-il ? "Il est difficile de le dire. L'Himalaya est l'un des massifs montagneux les moins bien observés au monde", indique Christian Vincent. La plupart des informations disponibles sont fournies par des photos aériennes qui permettent seulement de mesurer le recul des fronts glaciers, un indicateur très insuffisant pour comprendre le fonctionnement de ces monstres froids. Le massif alpin, avec ses 2 500 km de glaciers, compte deux fois plus de postes d'observation que l'Himalaya tout entier.
Les bouleversements en cours sont lourds de menaces pour la stabilité de cette partie du monde. Les écologistes en sont convaincus. Wouter J. Veening, de l'Institut néerlandais pour la sécurité environnementale, juge urgent d'établir un réseau d'alerte.
"La vie de plus de 1 milliard de personnes est concernée ; nous devons identifier les zones les plus fragiles et évaluer les risques de conflits", affirme-t-il.
Le degré de pollution découvert au sommet de l'Himalaya lui donne un argument supplémentaire.
Laurence Caramel
( le monde 26/10/08)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/25/l-air-de...
11:24 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (1)
25/10/2008
Lettre aux militants - Motion E dans le 65
Soutenez et votez la Motion « E » - ESPOIR à GAUCHE – FIERS et FIERES D’ETRE SOCIALISTES
de Gérard Collomb …Vincent Peillon ... à Ségolène Royal et 10.000 signataires |
téléchargez cette lettre au format pdf
Le Parti Socialiste n’est pas toute le gauche mais sa poutre maîtresse. Socialiste nous ne pouvons être que «naturellement de gauche ». Ce qui nous importe c’est redonner au mot socialisme son vrai sens originel. Bien entendu, nous voulons changer de monde ! mais, on ne le peut seuls, et non sans commencer par changer notre société. Le congrès de Reims nous donne le choix ou le Parti Socialiste persévère dans sa forme actuelle vers le déclin, ou il se ferme dans un débat doctrinal qui n’intéresse que peu de monde, ou il se met en mouvement pour le bien de notre société comme nous le préconisons |
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Quelle est la situation du Parti Socialiste aujourd’hui ? |
Un parti dirigé par une équipe usée qui à perdu 40% (80.000) de ses adhérents en une année, qui attendaient autre chose qu’une simple opposition contestataire, décousue, et peu anticipante sur les évènements face aux régressions de la droite. |
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Quel grand Parti Socialiste voulons nous ? |
Un parti qui rassemble autour d’une équipe, d’un leader qui incarnent une espérance, un souffle, une envie de mettre en mouvement un grand parti démocratique, populaire et de mobilisation sociale dont la France a besoin. Fidèle à ses valeurs, à ses idéaux de construction, il doit savoir assumer les tâches d’un parti de gouvernement et être l’agent actif des mobilisations sociales face à la droite. Il doit être un laboratoire social, un lieu de pensée. |
Il ne peut pas prétendre détenir à lui seul la réponse aux grandes questions de la société et du monde. Sa force tient à sa capacité à s’ouvrir en permanence sur l’extérieur. Il doit devenir le véritable reflet de la société française que nous voulons pour demain. Pour cela, le parti doit développer la démocratie participative pour associer en permanence les militants et inventer une nouvelle forme de lien entre le parti et la société. Celle-ci existe à travers des organismes vivants. Il faut leur donner la parole et s’obliger à leur répondre. |
Il doit devenir un parti décentralisé en donnant des responsabilités aux fédérations, notamment pour conduire des débats et faire des propositions partout dans les régions, en associant universitaires, chercheurs, syndicalistes, des chefs d’entreprises, des responsables associatifs. Il doit aussi promouvoir de nouvelles formes de militantisme, encourager l’engagement des militants au-delà des campagnes électorales, Redonner vigueur et importance à la formation et à la culture politique et impérativement respecter les militants quand les décisions ont été débattues et votées. Nous attachons une grande importance au nombre et au réseau, un parti de 500.000 militants possède une puissance d'écho autre auprès de la population tant pour faire passer les projets que pour les défendre lorsque nous serons au gouvernement. Ségolène Royal l'a récemment proposé la cotisation du militant sera de 10 ou 20€. |
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Un grand Parti Socialiste pour quoi faire ? |
Faire du Socialisme une idée neuve pour le XXIème siècle ; Un socialisme qui transforme sans détruire, un socialisme respectueux de la personne, défenseur des plus faibles, innovateur économique, initiateur d'un monde plus juste et de paix. Un socialisme qui redéfinisse une politique de gauche dans une économie mondialisée qui mette fin à la dérive financière et spéculative. |
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Comment ? |
Par un parti qui s’engage, qui montre l’exemple par la pratique de la transparence, de gestion publique et de communication. Un parti de l’égalité qui applique la règle paritaire, le non cumul des mandats exécutifs d’importance et respecte la diversité dans toutes les instances nationales ou fédérales, en politique comme dans la vie professionnelle, dans la société, dans la famille. |
Par un parti en capacité d’agir pour le rétablissement de l’ETAT impartial dans sa fonction de régulateur et garant de se qui fait notre république : la laïcité – le droit du travail – les services publics – la couverture sociale, les retraites par répartitions, et bien entendu l’EDUCATION. |
Un parti qui porte un projet politique sur le plan national mais aussi Européen par l’excellence environnementale et écologique dans l’effort de recherche pour répondre à l’urgence climatique |
Et anticiper l’après-pétrole par la création d'un fonds financé par une taxe sur les compagnies pétrolières. |
Un parti qui invente une nouvelle économie, qui promeut l'innovation, et développe la recherche. |
Un parti qui dit Non ! à l'économie de rente et qui lutte contre la dérive financière et spéculative par une régulation des institutions et des fonds d'investissement. Un parti qui propose la création d'une banque publique pour le développement des PME et le soutien à l'économie sociale et solidaire. |
Un parti qui entraîne l’Europe vers une entité économique et sociale homogène en capacité de faire face aux grands défis industriels, énergétiques et écologiques. |
Nos mandataires : Francis Carpentier tél : 0678 248482 - Fréderic Laval tél : 0681 303205 |
Notre agenda :
Réunion avec Ségolène Royal mercredi 29 octobre à 20h00 à Toulouse (Diagora à Labège)
Réunion le 5 novembre à 18h30 à la fédération à Tarbes
15:55 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2008
Note écologique
Grenelle II : La motion B (Ecologie) note les autres motions:
Médiatiquement réduits à la portion congrue, les animateurs du Pôle écologique ne s’en activent pas moins. Ces derniers jours, ils ont pris plusieurs initiatives. Satisfaits de voir le groupe PS voter la loi sur le Grenelle de l’environnement, les six députés que compte la motion B (Christophe Caresche, Pascal Deguilhem, Geneviève Gaillard, Jean Launay, Philippe Plisson, Philippe Tourtelier) ont déposé un amendement au projet de budget destiné à créer « une taxe carbone » dès 2009 sur les consommations d’énergie. Jeudi 23 octobre, le Pôle a aussi organisé un colloque sur le thème « Crise financière, crise sociale, crise écologique : Quelles leçons ? » à l’Assemblée.
Les écolo-socialistes ont également conçu un argumentaire dans lequel ils passent au crible le contenu « écologique » des autres motions. S’ils considèrent que la plupart de ces textes « sont en amélioration par rapport aux contributions », ils estiment que « leur contenu montre qu’il reste un écart non négligeable avec » leur propre motion. L’objectif visant à « faire de la lutte contre l’urgence sociale et écologique un élément majeur de cohérence de nos propositions et de réorientation de notre stratégie politique, (…) ne figure dans aucune autre motion » font-ils remarquer.
Extraits choisis :
Motion A (Delanoë). Le Pôle se dit « décu ». Pour ce texte « il ne s’agit non pas d’utiliser le développement durable comme levier du progrès, comme nous le proposons, mais de « construire une pensée cohérente et lisible sur la connaissance sur l’innovation (…) dans le respect des exigences du développement durable ».
Motion C (Hamon). Ce texte « ne cite ni le principe de précaution, ni la priorité de diminution des ressources non renouvelables, ni les choix opérés en matière de politique énergétique et de filière nucléaire, en dehors de la constitution d’un pôle public de l’énergie ».
Motion D (Aubry). « Rien n’est indiqué sur la nécessité d’un nouveau mode de consommation, avec des produits durables et recyclables. Sur le nucléaire, il est affirmé que « le renouvellement du parc doit se faire », « en réduisant sa part dans la production d’électricité ». Mais la question de l’EPR n’est pas traitée ».
Motion E (Collomb-Royal). « L’urgence écologique fait l’objet d’un chapitre, mais sans lien établi avec l’urgence sociale. l’impact d’un nouveau modèle de développement n’est pas abordé, par exemple sur la vie chère ».
Motion F (Utopia). « Outre la démarche générale fondée d’abord sur l’utopie plutôt que sur des propositions concrètes et réalisables, la vraie différence sur le fond avec notre motion repose sur l’absence de la priorité à l’urgence sociale, qui doit pour nous être mise sur le même plan que l’urgence écologique».
Selon Géraud Guibert, l’un des initiateurs du Pôle écologique, les interventions de la motion « passent bien dans les assemblées générales ». « Les militants, dit-il, apprécient la cohérence de notre discours et le fait que nous mettions en avant une vraie ligne ». Cet élu sarthois aborde la suite des événements, avec prudence: « si la mobilisation est forte et le taux de participation élevé, nous disposons d’une chance raisonnable d’atteindre les 6/7% ». Selon lui, les points forts du Pôle se situent en région parisienne et dans les fédérations de la façade atlantique.
Quant aux choix d’alliance qui pourraient intervenir à Reims, il est encore bien trop tôt pour l’évoquer. Mais sans doute pas pour y songer.
Jean-Michel Normand
15:28 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2008
Comparatif motions sur numérique
Les six motions face aux enjeux numériques:
http://www.temps-reels.net/article1815.html
Internet : Le plan Numérique présenté finalement par Eric Besson: lire ici
14:38 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)
18/10/2008
Un plan de sauvetage pour les villes spéculatrices
L'Etat prévoit des milliards pour éviter que des collectivités n'entrent en cessation de paiement à cause de leurs placements.
Par où la crise va-t-elle arriver? Les villes seront-elles les prochaines cibles de l'effondrement boursier? Les départements? Les régions? Alerté depuis des mois, le gouvernement prépare un plan de sauvetage des collectivités locales: « plusieurs milliards d'euros », selon une source officielle.
Place Beauvau comme à Bercy, on suit en effet la situation de près. L'estimation des encours de prêts pour les collectivités locales en 2008 s'élève à 67 milliards d'euros. Or, sur cette somme, 10 milliards seraient des « produits toxiques », précise-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Intérieur, Michèle Aliot-Marie. L'agence de notation financière Fitchratings estime, elle, ces produits toxiques à 20 à 25 milliards d'euros. En juillet, elle livrait le diagnostic suivant:
« Ces produits, qui comportent généralement des contrats d’option très risqués, ont déjà entraîné certaines collectivités dans une fuite en avant qui pourrait les mener jusqu’à l’insolvabilité. »
Car les principales banques manquent de liquidités pour faire face aux demandes croissantes des collectivités locales, explique-t-on dans l'entourage de MAM:
« En début de semaine, nous avons eu une réunion avec les banques au ministère des Finances pour identifier les ressources : il faut trouver plusieurs milliards. [...] Les communes ont fait comme dans toutes les entreprises, pour présenter des choses bien lissées. On appelle cela la comptabilité optimisée. Mais lorsque les élus ont signé ces prêts, ils sont en principe responsables. Personne ne vous oblige à signer...»
Le gouvernement a tout de même décidé d'accélérer la mise en oeuvre de son plan. Les collectivités sont un maillon essentiel de l'économie, puisqu'elles assurent 75% de l'investissement public du pays. Si cette machine tombe en panne, la France est potentiellement en banqueroute. Un scénario noir jugé impossible par les observateurs, mais il faut prévoir le pire. Or, ces dernières semaines, les banques multiplient les refus de crédits.
(...)
En fin d'année, les règles comptables obligent les collectivités locales à équilibrer leurs comptes. Avec l'argent des banques. Face à la crise financière et à la rareté des liquidités, peut-on imaginer des faillites ?
A priori, non, répondent en choeur les protagonistes. Le risque, souligne Maurice Vincent, est plutôt de voir les villes en difficulté passer sous tutelle de la Chambre régionale des comptes, si elles se retrouvent en cessation de paiement:
Chez Fitchratings, David Diano se montre nettement moins optimiste :
“Nous n'excluons pas de voir des entités en très grande difficulté. Cela sera d'autant plus probable que la collectivité :
- a une dette importante
- a une marge de manoeuvre fiscale et budgétaire faible
- a dans ses emprunts une part importante de produits structurés”
La liste des villes au bord du gouffre est entre les mains du gouvernement, mais pas question de la rendre public : « Pas d'affolement, nous sommes attentifs », répète-t-on à l'envie, comme pour se convaincre que le pire n'est jamais sûr.
http://www.rue89.com/2008/10/18/un-plan-de-sauvetage-pour...
14:51 Publié dans économie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : crise, collectivités locales
15/10/2008
LE COMPTE DES MOTIONS AU 15/10
Motion A : 3710
Motion C : 6608
Motion D : 5311
Motion E : 8510
18:50 Publié dans Reims Congrés 2008 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : motion
12/10/2008
la phrase de S.Royal
"J'espère au moins que cette crise aura guéri Nicolas Sarkozy et de son admiration pour les crédits hypothécaires et de son admiration pour la retraite par capitalisation (...) à laquelle (il) rêvait"
(Ségolène Royal, Europe-1, le 12/10/08)
17:25 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (1)
10/10/2008
Pourquoi est-il plus facile de financer Dexia que le RSA ?
Martin Hirsch réclame depuis plus d'un an trois milliards d'euros pour financer le RSA, il n'a obtenu qu'un milliard et demi. La banque Dexia est au bord de la faillite, l'Etat décide en une nuit d'injecter un milliard d'euros pour la sauver.
Nombre de riverains se sont alors demandés « pourquoi il est plus facile de financer Dexia que le RSA », voté ce mercredi à l'Assemblée nationale. Question que Rue89 a posée aux députés. Des députés divisés sur la réponse à apporter.
« C'est toujours plus facile de trouver pour le bouclier fiscal, c'est toujours plus facile de trouver pour les établissements bancaires... que de trouver des crédits pour faire reculer les inégalités et redonner une chance à la croissance par la demande. »
« Pas du tout les mêmes filières de financement »
Du côté de l'UMP, on s'insurge contre cette dénonciation. Pour le député de la majorité Jacques Myard, « ceux qui font l'amalgame (...) n'ont rien compris au fonctionnement de l'économie ». L'élu UMP fait en effet la distinction entre les « dépenses d'investissement » (Dexia) et les « dépenses de fonctionnement » (RSA), « ce n'est pas du tout les mêmes filières de financement ».
La position exprimée par le gouvernement est plus pragmatique encore. Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a expliqué lundi sur Canal + que la raison était que le RSA ne laissait pas espérer de retour sur investissement :
« Si je donne un milliard à Dexia et que, dans un an, dans deux ans, dans trois ans, je revends, je récupère mon milliard. Ce que je vous donne par le RSA, par définition, il y a assez peu de chances que vous me le rendiez. » (Voir la vidéo)
par Julien Martin (rue 89)
http://www.rue89.com/vos-deputes-a-la-question/2008/10/09...
11:19 Publié dans économie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : dexia, rsa
07/10/2008
Sarkozy, médecin sans remède
Par l’équipe de Ségolène Royal
Il est allé au chevet des pêcheurs. Rien.
Il a couru au chevet de Gandrange. Moins que rien.
Il s’est rendu au chevet des banlieues. Plus rien.
Il a été au chevet de l’environnement avec le Grenelle. Plus un sou.
Au chevet de Renault Sandouville, il s’est fait huer et rien n’est réglé.
A chaque fois que le médecin se déplace, la santé des patients s’aggrave. On préférerait finalement qu’il reste chez lui…
www.desirsdavenir.org/segolene-royal/le-blog/sarkozy-mede...
16:18 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)
06/10/2008
la pensée du jour
C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble.
Montaigne
08:14 Publié dans pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : montaigne