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31/10/2007

En Birmanie, les bonzes redéfilent

Pour la première fois depuis la répression du mouvement de protestation fin septembre, les moines ont de nouveau manifesté.  

Une centaine de moines ont défilé mercredi à Pakokku, au centre de la Birmanie, pour la première fois depuis l'écrasement du mouvement de protestation populaire fin septembre.

Les religieux ont marché environ 30 minutes en récitant des prières, mais sans proférer de slogans hostiles au pouvoir. Cette marche a eu lieu après une manifestation pro-junte organisée dans la matinée à Pakokku qui avait réuni quelque 100.000 personnes.


La junte birmane avait violemment réprimé les manifestations de protestation contre le régime conduites par des moines bouddhistes et rassemblant environ 100000 Birmans fin septembre. Une répression faisant au moins 13 morts.

Par ailleurs, sept opposants ont été libérés mercredi. Parmi les personnes libérées figurent Myint Thein, un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), Suu Kyi, ainsi qu'un vieux militant anti-junte Win Naing, a précisé un proche de Myint Thein, sous couvert de l'anonymat. Selon des diplomates occidentaux, plusieurs centaines de personnes seraient encore détenues en Birmanie.

( libération: 31/10/2007) 

17:39 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (2)

relevé de la qualité de l'air en midi-pyrénées

 

30/10/2007 31/10/2007
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Mardi, les températures faibles et le temps nuageux ont entrainé des indices de la qualité de l'air bons sur Castres et Tarbes, voire très bons sur Albi et Toulouse. Pour ce mercredi, les conditions météorologiques stationnaires devraient entrainer des indices de la qualité de l'air bons sur les 4 agglomérations.

 

 

 

comme on peut le constater sur le tableau, la qualité de l'air est meilleure à Toulouse qu'à Tarbes ce qui est assez étonnant .

or ce fait se reproduit régulièrement  durant l'année.

de plus, depuis le temps que je surveille ce tableau, jamais je n'ai vu l'indice 2 à Tarbes. 

 

quelles sont les explications à cela?

la configuration géographique peut-être ? 

 

 

 

 

17:10 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)

23/10/2007

Le taux de CO2 dans l'atmosphère augmente plus vite que prévu


a croissance économique mondiale a provoqué un accroissement de la teneur en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère beaucoup plus rapidement que prévu, selon une étude publiée lundi dans les comptes rendus de l'Académie nationale des sciences des Etats-Unis.


Cette étude souligne que la concentration des émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère a augmenté de 35 % en 2006, entre le début des années 1990 et les années 2000-2006, passant de 7 à 10 milliards de tonnes par an, alors que le protocole de Kyoto prévoyait qu'en 2012, ces émissions responsables du réchauffement climatique devaient avoir baissé de 5 % par rapport à 1990. "Les améliorations dans l'intensité carbonique de l'économie mondiale stagnent depuis 2000, après trente ans de progrès, ce qui a provoqué cette croissance inattendue de la concentration de CO2 dans l'atmosphère", indique dans un communiqué le British Antarctic Survey, qui a participé à cette étude.

Selon les chercheurs, les carburants polluants sont responsables de 17 % de cette augmentation, tandis que les 18 % restant sont dus à un déclin de la capacité des "puits" naturels comme les forêts ou les océans à absorber le gaz carbonique."Il y a cinquante ans, pour chaque tonne de CO2 émise, 600 kg étaient absorbés par les puits naturels. En 2006, seulement 550 kg par tonne ont été absorbés, et cette quantité continue à baisser", explique l'auteur principal de l'étude, Pep Canadell, du Global Carbon Project. "La baisse de l'efficacité des puits mondiaux laisse penser que la stabilisation de cette concentration sera encore plus difficile à obtenir que ce que l'on pensait jusqu'à présent", indique pour sa part le British Antarctic Survey.

Ces résultats obligent à une révision à la hausse des prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat qui, dans son rapport de février, tablait sur une augmentation de la température moyenne de la terre de 1,8 °C à 4 °C à l'horizon 2100.

( le monde 23/10/07) 


18:51 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, pollution

La pensée du jour

“Cependant, si l’on considère le monde dans sa totalité, on constate que, depuis plusieurs décennies, la tendance n’est pas à l’anarchie, mais au rétablissement de l’esclavage. Il se pourrait que nous n’allions pas vers l’effondrement général, mais vers une époque aussi atrocement stable que les empires esclavagistes de l’Antiquité. » (p 113).

Georges ORWELL. Tels étaient nos plaisirs et autres essais (1944-1949).Editions Ivréa. Editions de l’Encyclopédie des nuisances. Paris, 2005.

 

22/10/2007

l'affiche rouge

Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant 

ARAGON 

11:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

interview de S.Royal


Où en êtes-vous de votre réflexion? Serez-vous candidate au premier secrétariat?

 Je n’ai pas pris ma décision. Cela viendra le moment venu. A partir du moment où je ne quitte pas la politique, on ne peut pas faire de la politique sans parti. J’observe ce qui se passe, mais je ne veux pas me placer dans des logiques de conflits internes.

Cette indécision n’a-t-elle pas désorienté vos proches?

C’est vrai que c’est un peu déstabilisant pour mon entourage, qui se demande pourquoi je ne repars pas sabre au clair. Certains se sont inquiétés, ont demandé des consignes. Je leur explique que la politique est faite d’étapes. Et qu’il ne faut pas que je me laisse happer par le système. Le jour où je leur dirai: «On y va», nous irons vraiment.

Combien de temps durera votre réflexion?

Rassurez-vous, je ne suis pas en hibernation. Je travaille avec d’autres, j’accepte les invitations à l’international et je me bats pour ma région. C’est essentiel. Et je mettrai ce travail au service du collectif.

Comment allez-vous désormais participer à la vie du parti?

J’ai rassemblé 17 millions de voix, après avoir été désignée par 60% des adhérents du parti. J’ai des responsabilités à l’égard de tous et toutes. Je ne peux donc pas me laisser attirer dans je ne sais quel piège de tactique interne. Rassembler, expliquer, fédérer, voilà le seul rôle que je me donne. Et mettre au service de la gauche et des Français le potentiel de l’élection présidentielle.

La rentrée politique a été marquée par une profusion de livres très sévères à votre égard. Vous ont-ils affecté?

Oui. Ça laisse toujours des traces, on est toujours touché. D’ailleurs, c’est bien l’objectif. Mais c’est passé. L’important est que les gens se disent et me disent que je me suis bien battue.

Irez-vous au conseil national de samedi?

Je serai probablement en Argentine pour l’élection de Cristina Kirchner, puis au Chili. Sinon, j’y serais allée.

Vous venez de rencontrer Walter Veltroni. L’exemple de la primaire italienne est-il envisageable en France?

Tous les dirigeants italiens ont accepté l’émergence parmi eux d’un leader, avec trois millions et demi d’électeurs qui ont payé un euro pour participer. Au PS, les militants à 20 euros ont été parfois contestés. Mais la réflexion doit se poursuivre. Je sais que ce n’est pas facile, car nous héritons d’un système sécurisant pour les courants, avec ce que cela signifie de contrôle des fédérations et de positions verrouillées. Mais au PS, nous avons tous compris, certes à des degrés divers, que ce système devait changer. L’exemple italien doit nous faire réfléchir.

Comment faire évoluer le PS?

Il faut rendre la parole aux militants. Mais aussi faire voter des gens qui ne sont pas adhérents du parti, comme en Italie. La préoccupation de l’organisation ne doit pas être l’organisation elle-même.

Cela ne semble pas être la tendance actuelle au sein du PS…

Il existe toujours dans le parti cette ligne élitiste sur la crainte d’une transformation en «parti de supporters». Mais qu’est-ce que ça veut dire? Cette conception condescendante me choque. Pourquoi considérer les gens comme des écervelés, qui choisissent à la tête du client? Peut-être qu’ils adhèrent aussi à des idées…

La fusion à l’italienne entre socialistes et centristes vous inspire-t-elle?

Ce qui se passe en Italie montre bien que des recompositions sont nécessaires. L’alliance, contre la droite, entre un parti issu du parti communiste et un parti du centre, d’inspiration chrétienne, est très intéressante. Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS. Et ce ne sera pas en laissant de côté les militants venus de l’extrême gauche ou du PC.

Avez-vous poursuivi vos contacts avec François Bayrou?

Non. Je ne suis pas encore dans cette phase. Je la poursuivrai quand j’aurai achevé la précédente, celle de la réflexion et de la reconstruction. Mais nous sommes à un tournant. L’électorat a évolué, avec de nouvelles générations qui n’ont pas connu l’histoire du PS et du PC, et qui ont d’autres comportements électoraux. Et parmi les centristes, il y a des démocrates qui peuvent se reconnaître dans un projet politique qui ne sacrifierait pas pour autant l’identité de la gauche. On m’a critiquée pour ma démarche d’entre les deux tours, mais soyons réalistes: dans de nombreuses villes, aux municipales, cette convergence devra s’opérer.

Est-il réaliste d’envisager un tel rapprochement en France?

On doit se poser la question d’un rassemblement du camp de la gauche et de tous ceux qui ont une conception exigeante de la démocratie, destiné à passer la barre des 30% au premier tour d’une élection nationale et qui aurait vocation à être leader au niveau de la gauche européenne – laquelle, reconnaissons-le, tangue un peu. Depuis Tony Blair, même si certains aspects de son leadership étaient discutables, la gauche n’a plus de leader capable d’entraîner les mouvements progressistes en Europe.

Quelle est votre position sur le mini-traité?

A partir du moment où le peuple a refusé le précédent, il serait logique de le consulter à nouveau. Mais je crois que ce traité, même imparfait, peut remettre l’Europe en marche. J’aurais préféré un texte avec moins de dérogations. Mais mieux vaut un compromis que rien. L’intégration de la Charte européenne des droits fondamentaux est une avancée très importante. C’est pourquoi nous devons faire bloc avec les socialistes portugais, espagnols, allemands et les autres, et adopter ce texte le plus vite possible pour passer à l’étape suivante : la préparation du traité social. La question de la procédure d’adoption, référendaire ou parlementaire, n’est plus une question de principe. Nous n’avons pas de temps à perdre à nous diviser.

Pourquoi vous êtes-vous montrée si discrète, ces derniers temps, sur la politique gouvernementale?

Ce n’est pas exact. Mais je n’ai pas l’intention de commenter le moindre fait et geste du Président. Il faudrait pour cela passer toute la journée devant la télévision, ou presque ! A ce propos, le CSA, qui refuse de comptabiliser le temps de parole de Nicolas Sarkozy, manifeste une piètre conception de la démocratie. Mais rassurez-vous, l’opposition est bien là.

Comment définissez-vous aujourd’hui votre rôle d’opposante?

Je dois utiliser ma voix avec circonspection, quand je la sens utile au débat démocratique. Mais cela ne sert à rien de mener une opposition frontale, à tout propos.

Quel regard portez-vous sur la pratique sarkozyste du pouvoir?

Ce qui me frappe, c’est le contraste entre le discours, le changement de style et, au fond, un grand archaïsme dans la façon de procéder. Le pouvoir actuel est très proche des puissances d’argent, du Medef. On ne parle ni d’éducation, ni d’innovation, ni de PME, ni de modernisation économique. Sur les mesures fiscales, on a un pays endetté qui se prive de marges de manœuvres au profit des plus privilégiés, suivant en cela les réflexes les plus éculés de la droite traditionaliste et rentière.

Que dit selon vous le mouvement social de la semaine dernière?

Nicolas Sarkozy, pendant la campagne, avait expliqué que tout était prêt… Or, on est dans l’improvisation totale. On aurait pu penser qu’on allait échapper à l’affrontement social, à la grève des transports. Mais à l’arrivée, on a un pouvoir qui ressemble piteusement à tout ce qu’il y a de plus archaïque. Les oppositions sociales se cristallisent, même si elles sont partiellement occultées par une opération d’ouverture médiatiquement réussie. Mais conduire un pays moderne à la grève est la marque d’un pays mal gouverné.

Quel regard portez-vous sur le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy?

Les grands événements de ces derniers jours, c’est malheureusement la journée de la misère et les mouvements d’inquiétude justifiée sur le front social. ( libération 22//10/07)

11:30 Publié dans Ségolène Royal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : s.royal, p.s

19/10/2007

REPRIME A MARSEILLE, PRIME A BRUXELLES !


Le 16 octobre, au siège du Parlement européen à Bruxelles, en présence de plusieurs centaines d'invités dont de nombreux parlementaires européens de toutes nationalités,  le prix Silver Rose Award (Catégorie Europe) récompensant l'action d'une personne physique ou morale dans le domaine du respect des droits de l'homme a été décerné au Réseau éducation sans frontières pour son action en faveur des jeunes majeurs scolarisés sans papiers et des familles sans papiers d'enfants scolarisés.


Le RESF tient à féliciter les quatre autres lauréats du prix 2007 (Heidemarie Wiezcorek ; Aminatou Haidar, Human Rights activist Western Sahara ; Plataforma de Mujeres Artistas contre la violencia de genero), dont l'action dans leurs domaines respectif suscite son admiration avec une mention particulière pour les familles palestiniennes et israéliennes du Parents Circle Families forum qui, par delà les torrents de sang dont on voudrait séparer ces deux peuples s'acharnent à retisser des liens entre elles.
Ce prix, remis par l'ancien premier ministre danois et actuel leader du Parti socialiste européen (PSE) Paul Rasmunsen est un honneur pour le Réseau Education sans frontières dont l'action est ainsi légitimée par le jury d'ONG regroupé dans Solidar et présidé par Harlem Désir. C'est aussi un encouragement à poursuivre le combat pour le droit des enfants débutant leur vie dans un pays et y ayant engagé des études à conduire ces dernières jusqu'à leur terme sans vivre dans la terreur de l'expulsion.
A  n'en pas douter, trouvant ainsi un écho hors des frontières françaises et bientôt un relais en Europe faut-il espérer, l'action du RESF va se poursuivre et s'amplifier.


Ce prix revêt en outre dans les circonstances actuelles, une importance particulière. Il a en effet été reçu par Florimond Guimard au nom du RESF qui était ainsi distingué pour les faits mêmes pour lesquels il sera jugé six jours plus tard. Cet instituteur de Marseille sera en effet traduit le 22 octobre devant le Tribunal de grande  instance d'Aix-en-Provence pour s'être en novembre 2006 opposé avec succès, avec 200 autres personnes, à l'expulsion du père algérien de deux élèves de son école. Il risque 3 années de prison et 45000 € d'amende pour les faits mêmes pour lesquels il a été récompensé à Bruxelles.
Les choses sont ainsi claires : la question est de savoir s'il est envisageable que Florimond soit réprimé à Aix-en-Provence après avoir été primé à Bruxelles. L'opinion internationale, représentée d'une certaine façon par le jury de Solidar et les parlementaires européens a d'ores et déjà tranché. Nous ne doutons pas que, le moment venu, l'histoire tranchera elle aussi. Dans le bon sens.

09:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : resf

La pensée du jour

Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui. 

Martin Luther King

le choc de méfiance: tribune de S.Royal dans les Echos

 S.Royal ne mâche pas ses mots pour critiquer l'action de N.Sarkozy.

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actual...

 Extraits:

 

" Nicolas Sarkozy nous disait que tout était prêt pour provoquer, dès l'élection, le choc de croissance, le choc de confiance. Il raillait la nécessité du dialogue social pour réformer. Il se gaussait du constat sur la dette publique. Il se moquait des propositions de création d'un « small business act » et d'une sécurité sociale professionnelle.

Six mois plus tard, le choc promis est celui de la méfiance. Pourquoi Archaïsme, arrogance, affrontement constituent les poisons par lesquels le pouvoir en place est en train de miner les chances de redressement de la France."
(......)

"La position de la France au sein de l'Union européenne s'est dégradée : elle fait aujourd'hui partie des cinq pays européens les plus endettés, alors qu'il y a dix ans elle était le 2ème pays le moins endetté. Surtout, en s'endettant toujours davantage pour couvrir ses déficits, notre pays est à contre-courant de la majorité de ses partenaires européens qui, eux, se désendettent. Ces mauvais résultats ont été obtenus alors même que l'Etat n'a pas hésité à céder des actifs publics considérables : 15 milliards d'euros tirés de la privatisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes fin 2005 ont servi en 2006 et 2007 à éponger une partie des déficits, l'Etat perdant au passage les recettes que les sociétés devaient verser au budget.

La France est ainsi plus que jamais vulnérable à la hausse des taux d'intérêt : la seule charge de la dette de l'Etat devrait ainsi augmenter de 1,6 milliards d'euros en 2008 par rapport à 2007.

La situation est d'autant plus inquiétante que les perspectives économiques et financières sont peu encourageantes. Avec des déficits extérieurs record depuis trois ans, révélateurs de la perte de compétitivité de notre économie, la France cumule désormais les handicaps : les déficits commerciaux pèsent sur la croissance, et l'atonie de la croissance pèse sur les comptes publics.

Il faut donc un sursaut. Il faut d'autres façons de penser et d'agir car, pendant ce temps, la mondialisation n'attend pas. Les investissements dans les pays émergents s'accélèrent, les multinationales les ayant augmenté, souligne la CNUCED, de 38% (+ 1,3 milliards de dollars) en 2006, mais surtout les groupes basés dans les pays en développement, comme Embraer au Brésil, Mittal en Inde ou Petronas en Malaisie, sont aujourd'hui de redoutables concurrents dans les secteurs de pointe.

Le défi à relever est donc considérable mais il est à notre portée. Il doit s'appuyer sur nos forces, notre matière grise et sur les capacités de l'Europe. Il faut cesser de jouer « petit bras » et « petite politique ».

Et surtout, Nicolas Sarkozy doit cesser de garder le pire de la continuité (la dette et l'affairisme) et de choisir le pire de la rupture (l'affrontement et les injustices), pour agir de manière moderne et efficace afin que la France saisisse, de énergiquement, toutes ses chances. C'est une société de confiance qui permet le choc de croissance.

 

 

 

16/10/2007

Scandale de l'affaire DGS et des 160 millions d'euros

Affaire Gautier-Sauvagnac : l'UIMM dispose d'une caisse de 160 millions
Challenges.fr | 16.10.2007 | 09:52 | Réagir à l'article

Cette caisse de solidarité 'anti grève' est destinée à inciter les patrons à résister aux syndicats.

Denis Gautier-SauvagnacDenis Gautier-Sauvagnac (c) Sipa

Alors que son président Denis Gautier-Sauvagnac est l'objet d'une enquête sur des retraits de fonds suspects, l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) dispose de plusieurs centaines de millions d'euros de réserves, croient savoir Les Echos mardi 16 octobre.
"Au fil des ans, l'UIMM a alimenté en son sein plusieurs fonds grâce à des cotisations volontaires et supplémentaires des entreprises du secteur", affirme le quotidien économique, sans préciser ses sources.
"Parmi ces fonds, une caisse de solidarité 'anti grève' constituée après les événements de mai 1968 pour inciter financièrement les chefs d'entreprise à résister aux syndicats, en cas de conflit social, et dont le portefeuille est aujourd'hui valorisé à 160 millions d'euros", caisse baptisée "Epim".

Alimentée par une cotisation sur la masse salariale

Un ancien président du CNPF (ancêtre du Medef) reconnaît ainsi sous couvert d'anonymat que la caisse était destinée à "éviter la mollesse de certains patrons dans les négociations, de les encourager à la fermeté moyennant rétribution".
Elle était alimentée par une "cotisation spéciale (...) de l'ordre de 0,1%" de la masse salariale des entreprises.
Parallèlement à l"Epim", "la cagnotte de l'UIMM se compose d'autres fonds dont la valeur comptable se chiffre en centaines de millions d'euros supplémentaires", et leur existence "doit être révélée dans les prochains jours".

10:10 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

15/10/2007

la pensée du jour

L’erreur est de croire que l’action court au plaisir ;
car le plaisir accompagne l’action.

Alain

10:21 Publié dans pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alain

12/10/2007

Attali et Nathalie Kosciusko-Morizet

Ce matin, j’ai eu un choc en lisant ceci :

 

« Présidée par Jacques Attali, la Commission pour la libération de la croissance (CLCF) va suggérer au président de la République de retirer le principe de précaution de la Constitution, etc…. »

 

ce qui est bien maintenant, c’est que l’opposition  n’a plus besoin de réagir.

 
En effet, comme pour les tests adn et le fameux « c’est dégueulasse » de Che Amara, une personne du gouvernement s’est chargée de critiquer Attali :

 

 

« Nathalie Kosciusko-Morizet :

 vous êtes secrétaire d'Etat à l'écologie. Que vous inspire la proposition de la commission Attali de supprimer le principe de précaution de la Constitution ?

J'y vois la trace d'un certain conservatisme. J'avais déjà eu, lors de la discussion sur la Charte de l'environnement, de tels débats avec une frange, qui traverse d'ailleurs tout l'échiquier politique, qui a une dimension réactionnaire.

La proposition de la commission Attali, qui veut que l'environnement soit contre la croissance, qu'il soit un frein à la croissance, est une vision réactionnaire.

Le principe de précaution est un axe, non pas pour casser l'industrie ou interdire la recherche, mais au contraire pour inventer une nouvelle économie, pour trouver des avantages concurrentiels sur de nouveaux secteurs, de l'environnement, des énergies renouvelables, de la chimie verte, pour inventer une nouvelle croissance.

C'est aussi un principe de bon sens qui sert à s'écarter de possibles catastrophes ou de grandes pollutions comme celle que nous observons, ces jours-ci, avec les PCB ou la chlordécone aux Antilles.

L'écologie est le grand enjeu du XXIe siècle. Un pays qui n'est pas investi dans la protection de l'environnement est un pays qui fait les paris d'il y a trente ans.

Il est normal qu'au moment où l'on a, avec le Grenelle de l'environnement, une démarche forte, une démarche de rupture, un certain nombre de conservatismes se remobilisent. C'est un sujet sur lequel les élites sont plutôt en retard sur les Français. L'écologie est le moteur de la croissance de demain, parce que c'est la grande aspiration qui traverse nos sociétés, une aspiration qui traverse le monde. »

 

 

On ne peut pas être plus clair et j’apprécie pleinement ce jugement.

Quant à Attali, il m’a fortement déçue et même écoeurée.

Qui plus est, cela arrive le jour où le prix Nobel de la Paix est attribué à des défenseurs de l’environnement: Al Gore et le panel de l'ONU sur le climat (Giec) pour leurs efforts visant à accroître les connaissances sur le changement climatique.

 

11/10/2007

le chiffre du jour: 284 milliards de dollars

C'est un chiffre choquant: 284 milliards de dollars. C'est le coût cumulé des guerres qui se sont déroulées sur le continent africain entre 1990 et 2005, et qui correspond plus ou moins à l'ensemble des sommes de l'aide au développement pendant la même période.

L'organisation Oxfam International a fait ce macabre calcul, et y ajoute ce commentaire: "Cette somme aurait pu résoudre la crise du sida, empêcher le développement de la tuberculose et du paludisme, fournir de l'eau potable, la santé et l'éducation", s'insurge Irungu Houghton, conseiller de Oxfam.

10/10/2007

Les premiers "pollueurs aériens" au monde sont les Britanniques


LEMONDE.FR avec Reuters | 10.10.07 |

es Britanniques sont au premier rang mondial des "pollueurs aériens", selon des chiffres publiés mercredi 10 octobre par la société d'études de marché Global TGI. La moyenne par adulte britannique d'émission de gaz carbonique due au transport aérien s'élève à 603 kg par an, contre 434 kg pour les Irlandais, au deuxième rang, et 275 kg pour les Américains, troisièmes.

Plusieurs facteurs spécifiques expliquent cette première place, notamment la position insulaire du Royaume-Uni et son climat, qui incite les Britanniques à fuir vers le soleil. Mais la croissance rapide du trafic aérien à bas coûts joue également un rôle important, selon Geoff Wicken, de Global TGI.

Par comparaison, les émissions de gaz carbonique dues au trafic routier sont beaucoup plus fortes. L'adulte américain émet en moyenne 7,8 tonnes par an. Il est au premier rang devant la France (3,7 tonnes). Les Britanniques sont troisièmes avec 3,1 tonnes, les Irlandais quatrièmes avec 3 tonnes, les Allemands cinquièmes avec 2,4 tonnes. L'Inde est en bas de tableau avec 200 kg par an, derrière la Chine avec 500 kg.

La société TGI, qui étudie le comportement des consommateurs et l'utilisation des marques, a calculé la "pollution aérienne" en additionnant le nombre de vols court et long-courriers empruntés. La pollution routière a été déterminée par le montant d'essence consommée.


La pensée du jour

L’élément tragique pour l’homme moderne, ce n’est pas qu’il ignore le sens de sa vie, mais que ça le dérange de moins en moins. »
Vaclav Havel

08:54 Publié dans pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : havel

09/10/2007

le Haka de France-Nouvelle-Zélande du 6/10/07

en souvenir d'une belle rencontre:

le haka filmé par tf1 puis par un spectateur

 

c'est tout simplement impressionnant

 

http://www.dailymotion.com/video/x35pa1_haka-france-nouve...

 

http://www.dailymotion.com/video/x35cbm_les-hymnes-et-le-...

 

 quelques explications sur le haka:

 L'origine de ce chant viendrait du chef maori Te Rauparaha (1768-1849). Pour échapper à des ennemis, il se serait caché dans un fossé sur les conseils d'un autre chef de tribu. Les paroles du haka évoquent son angoisse ("C'est la mort") puis son soulagement quand les ennemis s'en vont ("C'est la vie"). "L'homme poilu qui est allé chercher le soleil" désignerait Te Wharerangi, le chef de tribu qui a aidé Te Rauparaha à quitter l'ombre du fossé pour retrouver le soleil du jour. Pour le remercier, celui-ci aurait dansé et chanté.

 

 

 

Voici les paroles du Ka Mate ou "Te Rauparaha Haka" (du nom d'un chef de guerre maori) ainsi que leur traduction :


Ringa pakia Frappez des mains sur les cuisses
Uma tiraha Que vos poitrines soufflent
Turi whatia Pliez les genoux
Hope whai ake Laissez vos hanches suivre le rythme
Waewae takahia kia kino Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez

Ka Mate ! Ka Mate ! C'est la mort ! C'est la mort !
Ka Ora ! Ka Ora ! C'est la vie ! C'est la vie !
Tenei te ta ngata puhuru huru Voici l'homme poilu
Nana nei i tiki mai Qui est allé chercher le soleil et l'a fait briller
Whakawhiti te ra Faites face ! Faites face en rang
A upane ka upane ! Soyez solides et rapides
A upane kaupane whiti te ra ! Devant le soleil qui brille
Hi ! Hi !

 

 

 

 

 

11:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haka, rugby

05/10/2007

Appel pour un Congrès extraordinaire de refondation

par GAETAN  GORCE

 
Depuis 3 mois, le calendrier du Premier secrétaire nous est présenté comme le plus à même d’assurer la stabilité de notre parti. Voire ! Ce processus n'a pas su prévenir le choc des égos, dont les échos nous font un tort considérable. Il n'a pas non plus contribué à donner à notre opposition une forme innovante, pourtant rendue indispensable par la nature des enjeux auxquels est confronté le pays. Il n'a pas su impulser une véritable dynamique de rénovation. Loin de nous préserver, ce statu quo nous affaiblit.

Depuis 3 mois, alors que notre Parti n'a jamais compté autant d'adhérents, ceux-ci n'ont à aucun moment été consultés, qu'il s'agisse de débattre des raisons de notre défaite ou de renouveler notre orientation politique. Les scénarios qui se dessinent, au travers de manoeuvres d'appareil, reposent sur des schémas dépassés qui contournent la volonté des militants d'intervenir et de peser.

Notre devoir est d'abord d'empêcher que le prochain congrès serve à vider les querelles de leadership au détriment du débat d'idées. Notre devoir est aussi d'empêcher que la perspective d'une nouvelle guerre des chefs ne serve de prétexte à différer toute décision et à prolonger le statu quo.

Parce que nous croyons en la force des idées et dans la capacité de la Gauche à se régénérer, nous en appelons avant l’été 2008 à un congrès extraordinaire consacré exclusivement à la modernisation de nos méthodes de travail, à la démocratisation de notre fonctionnement et à la redéfinition de notre projet politique. L’urgence comme l’intérêt de notre Parti, c’est de découpler ces questions de celles du choix de son leader.

Nous invitons toutes celles et tous ceux qui, par delà des chapelles ou des courants dépassés, aspirent à un véritable changement et veulent refonder le PS autour d'un débat de fond à soutenir notre démarche et à signer et diffuser cet appel.

Pour signer cet appel :

Renvoyer les renseignements suivants sur :

congresextraordinaireps@gmail.com

Nom et Prénom :

Section et Fédération :

Fonction et Mandat :

Adresse mail et postale :

 

http://gorce2007.typepad.fr/blog/

01/10/2007

pétition pour la Birmanie

Nous n'avons que les pétitions pour faire quelque chose ou peut-être envoyer des mails et saturer l'adresse de l'ambassade de Birmanie en France ou carrément la Birmanie.

 

http://www.avaaz.org/

 

http://www.birmanie.net/

 

http://www.info-birmanie.org/

 

 

http://www.fidh.org/petition/birmanie/

 

 

Il y a même une pétition UMP ! http://www.u-m-p.org/petitions/birmanie-07-09-27/

  

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