Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/09/2023

Emission de CO2 dans le monde

56 milliards de tonnes équivalent CO2 ont été émises en 2021 dont:

-- 14,8 pour l'électricité

-- 10 pour l'industrie

-- 9,6 pour l'extraction des hydrocarbures

-- 8 pour les transports

-- 5,7 pour l'agriculture

-- 2,5 pour les déchets

 

72612 sources d'émissions majeures ont été identifiées

 

52 pays n'ont pas délivré leur inventaire d'émissions depuis 10 ans

 

26 des 50plus gros émetteurs sont des champs d'hydrocarbures

 

1/4 des émissions mondiales sont attribuées à la Chine.

(source journal epsilon)

 

 

27/06/2016

Seuil record de CO2 franchi dans l’hémisphère sud... et partout ailleurs

 

 

La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) mesurée au niveau de l’île d’Amsterdam, dans le sud de l’océan Indien, vient pour la première fois de dépasser la valeur symbolique des 400 ppm, le mois dernier. Or, cet observatoire est celui où l’on relève les plus basses concentrations en CO2 au monde. L’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère a atteint un taux de croissance supérieur à 2 ppm par an depuis 4 ans.

Le 16/06/2016 à 13:36 - CNRS

Vue de la petite île d’Amsterdam (58 km2), située dans l’océan Indien à 37° de la latitude sud et 77° de longitude est. Dans ce lieu isolé, éloigné des sources d’émissions anthropiques, la concentration atmosphérique de CO2 a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 400 ppm. © Liénor

Vue de la petite île d’Amsterdam (58 km2), située dans l’océan Indien à 37° de la latitude sud et 77° de longitude est. Dans ce lieu isolé, éloigné des sources d’émissions anthropiques, la concentration atmosphérique de CO2 a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 400 ppm. © Liénor

De par son isolement, l’île d’Amsterdam, située dans l’océan Indien sud, possède un des airs les moins influencés par les activités humaines. On y enregistre les concentrations en dioxyde de carbone (CO2) les plus basses, en dehors des variations saisonnières dans l’hémisphère nord où, chaque été, la quantité de CO2 dans l’atmosphère diminue en raison de son absorption par les plantes.

Elle est ainsi devenue un site de référence en chimie atmosphérique pour l’hémisphère sud et fait partie des trente stations du réseau global OMM (Organisation de la météorologie mondiale) de suivi de la composition atmosphérique. Les mesures qui y sont effectuées permettent notamment de suivre l’évolution des gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O…) et de mieux quantifier le rôle de l’océan austral en tant que puits de carbone.

Animation représentant l’évolution de la concentration en CO2 depuis 1981 au niveau de l’île d’Amsterdam. © O. Jossoud et M. Ramonet

Animation représentant l’évolution de la concentration en CO2 depuis 1981 au niveau de l’île d’Amsterdam. © O. Jossoud et M. Ramonet

 

Une croissance de plus en plus rapide des concentrations de CO2

Ces relevés sont effectués dans un observatoire intégré au Service national d’observation ICOS-France, aujourd’hui coordonné par Michel Ramonet et Marc Delmotte, chercheurs au LSCE (CNRS, CEA, UVSQ). L’observatoire bénéficie de l’expertise de ce laboratoire et du soutien de l’Ipev depuis sa création en 1981. La maintenance des installations est assurée par des volontaires au service civique.

La concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère y est ainsi mesurée en continu depuis 35 ans. Première historique : elle a dépassé les 400 ppm (parties par million) en mai 2016. Or, la valeur du CO2 enregistrée par cet observatoire varie peu selon les saisons (< 1 ppm) : l’augmentation observée est donc représentative de la tendance sur le long terme.

Taux de croissance annuel du CO2 atmosphérique à l’île d’Amsterdam. Les barres rouges indiquent les taux de croissance moyennés sur des périodes de 5 ans. © M. Ramonet
Taux de croissance annuel du CO2 atmosphérique à l’île d’Amsterdam. Les barres rouges indiquent les taux de croissance moyennés sur des périodes de 5 ans. © M. Ramonet

 

Depuis 1981, la concentration de dioxyde de carbone est ainsi passée de 339 à 400 ppm (+ 18 %), soit une augmentation moyenne de 1,75 ppm par an. Par ailleurs, les chercheurs ont relevé des taux de croissance plus élevés ces dernières années : l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère s’accélère puisque le taux de croissance annuel observé, d’une valeur de 1,30 ppm par an dans les années 1980, atteint plus de 2 ppm par an depuis 2012 (voir l'image ci-dessus).

La valeur de 400 ppm a déjà été dépassée dans les stations de mesure de l’hémisphère nord durant l’hiver 2012-2013. Aussi, franchir les 400 ppm à Amsterdam signifie que cette valeur est atteinte sur quasiment l’ensemble de notre planète.

 

source:

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/in...

 

 

23/10/2007

Le taux de CO2 dans l'atmosphère augmente plus vite que prévu


a croissance économique mondiale a provoqué un accroissement de la teneur en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère beaucoup plus rapidement que prévu, selon une étude publiée lundi dans les comptes rendus de l'Académie nationale des sciences des Etats-Unis.


Cette étude souligne que la concentration des émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère a augmenté de 35 % en 2006, entre le début des années 1990 et les années 2000-2006, passant de 7 à 10 milliards de tonnes par an, alors que le protocole de Kyoto prévoyait qu'en 2012, ces émissions responsables du réchauffement climatique devaient avoir baissé de 5 % par rapport à 1990. "Les améliorations dans l'intensité carbonique de l'économie mondiale stagnent depuis 2000, après trente ans de progrès, ce qui a provoqué cette croissance inattendue de la concentration de CO2 dans l'atmosphère", indique dans un communiqué le British Antarctic Survey, qui a participé à cette étude.

Selon les chercheurs, les carburants polluants sont responsables de 17 % de cette augmentation, tandis que les 18 % restant sont dus à un déclin de la capacité des "puits" naturels comme les forêts ou les océans à absorber le gaz carbonique."Il y a cinquante ans, pour chaque tonne de CO2 émise, 600 kg étaient absorbés par les puits naturels. En 2006, seulement 550 kg par tonne ont été absorbés, et cette quantité continue à baisser", explique l'auteur principal de l'étude, Pep Canadell, du Global Carbon Project. "La baisse de l'efficacité des puits mondiaux laisse penser que la stabilisation de cette concentration sera encore plus difficile à obtenir que ce que l'on pensait jusqu'à présent", indique pour sa part le British Antarctic Survey.

Ces résultats obligent à une révision à la hausse des prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat qui, dans son rapport de février, tablait sur une augmentation de la température moyenne de la terre de 1,8 °C à 4 °C à l'horizon 2100.

( le monde 23/10/07) 


18:51 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, pollution