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25/03/2008

Stiglitz: la crise financière est due au système des primes aux banquiers

LONDRES (AFP) - L'actuelle crise financière puise en grande partie son origine dans le système "déraisonnable" des primes aux banquiers qui les pousse à prendre trop de risques, estime le prix Nobel d'économie américain Joseph Stiglitz dans une interview publiée lundi dans le quotidien britannique The Independent.

"Le système des indemnités a très certainement contribué d'une manière importante à la crise. Il a été conçu pour encourager la prise de risques mais il a encouragé la prise de risques excessifs. En fait, il les paie à faire des paris", a déclaré l'économiste.

"Quand les choses tournent bien, ils s'en tirent avec des primes énormes. Quand les choses tournent mal, comme maintenant, ils ne partagent pas les pertes. Même s'ils perdent leur emploi, ils s'en sortent avec d'importantes sommes d'argent", a-t-il ajouté au quotidien.

Selon l'Independent, les bonus accordés cette année aux banquiers de la City dépasseront les six milliards de livres (7,7 milliards d'euros) en dépit de dépréciations d'actifs bancaires qui s'élèvent jusqu'à présent à plus de 60 milliards de livres (77 milliards d'euros) en raison de la crise du crédit.

"La solution n'est pas tant de plafonner les primes mais de faire en sorte que les pertes soient partagées, tout comme les bénéfices, par exemple bloquer les primes pendant dix ans: s'il y a des pertes la deuxième, la troisième ou la quatrième année, les primes seraient réduites de manière appropriée", a poursuivi l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale.

Le Prix Nobel 2001 a par ailleurs stigmatisé les autorités de régulation financières qui "n'ont pas fait ce qu'elles auraient dû faire". "Les réglementations elles-mêmes n'ont pas suivi les innovations intervenues sur les marchés financiers", a-t-il estimé.

Les marchés financiers ont été "mauvais dans l'évaluation des risques". "Ils n'ont pas compris la nature du risque systémique (et) sous-estimé les corrélations", a jugé M. Stiglitz.

La politique monétaire ne pourra pas à elle seule dénouer la crise, croit M. Stiglitz, qui ajoute: "Il nous faut une plus importante dose de politique budgétaire afin d'empêcher l'économie de dégringoler."

22/03/2008

le point sur le PS

Après sa victoire aux municipales, le PS qui dirige sept grandes villes sur dix, plus de la moitié des départements, et 20 régions sur 22, doit se rénover et se chercher un nouveau patron, François Hollande ne briguant pas un troisième mandat.

Redoutant des luttes délétères, 45 premiers fédéraux ont appelé jeudi à un débat "serein" garantissant "l'unité du parti". Objectif, selon un signataire: éviter un congrès anticipé avant l'été, réclamé par des proches de Ségolène Royal.

Mais la "commission de rénovation" est tombée d'accord pour un congrès du 7 au 9 novembre. Date que devrait valider le Conseil national (Parlement du parti) réuni mardi prochain dans un grand hôtel parisien.

Outre le bilan des élections, ce Conseil doit examiner le "processus de rénovation" et le calendrier du parti.

L'ex-candidate à la présidentielle, qui sera présente mardi, a jugé le calendrier envisagé "tardif", sans en faire un casus belli.

Mais l'initiative des fédérations a déclenché l'ire de Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal. Il soupçonne François Hollande de vouloir compter ses troupes et dénonce un "texte de fraction".

 

 
Les divergences se cristallisent sur le profil des prétendants: premier secrétaire de transition, chef d'équipe ou présidentiable pour 2012?

Les sondeurs s'en mêlent: selon CSA, pour 40% des Français, Bertrand Delanoë serait le meilleur premier secrétaire, devant Ségolène Royal (36%) qui domine chez les sympathisants socialistes (59%).

Martine Aubry, réélue triomphalement à Lille, revient en force (29% des Français, 39% des sympathisants PS).

Ségolène Royal, qui a sillonné la France pendant la campagne des municipales, ne cache pas son ambition: être "majoritaire" au congrès autour d'un texte d'orientation.

Selon des estimations de caciques socialistes, elle ne représenterait cependant qu'entre 25 et 30% du parti.

Son lieutenant Peillon souhaite qu'elle puisse "conduire la rénovation du PS", sans que cela induise automatiquement une candidature.

Les maires de Paris et Lille sont restés discrets sur leurs ambitions.

Jusqu'au 21 avril, date du prochain conseil de Paris, M. Delanoë "parachève son exécutif", souligne un proche. "Après, il pourra commencer à ouvrir portes et fenêtres et regarder l'horizon."

D'autres candidats se sont fait connaître, les députés Julien Dray, Manuel Valls, Pierre Moscovici. Aucun n'est a priori présidentiable.

Figure tutélaire - faiseur de roi, ironisent certains - Lionel Jospin est sorti de sa réserve vendredi pour tracer le portrait du futur leader: une "personnalité dotée d'une culture et d'une expérience politiques indiscutables" qui "connaisse le PS et respecte ses militants".

Un portrait qui ressemblerait à Delanoë ou Aubry.

Pour prendre la tête du parti, il faut défendre une motion au Congrès. Les plumes s'aiguisent: Julien Dray prépare une contribution et espère obtenir l'aval de François Hollande.

De son côté, Jean-Christophe Cambadélis - l'un des créateurs des "reconstructeurs" réunissant des proches de Strauss-Kahn, Fabius, Montebourg et Aubry - "tend la main" à Bertrand Delanoë pour contrer Mme Royal. A une condition, que le maire de Paris ne fasse pas de sa candidature pour 2012 "un préalable" (afp)

 

les signataires de l'appel de F.Hollande:

 A. FLORES (08), M. CARBALLIDO (09), P. DESCAVES (10), L. MOULY (12), F. MARTY (15), JJ. FOURNIE (16), O. FALORNI (17), A. LAGARDE (19), JM. CIABRINI (20A), M. MORIN (22), M. MOYRAND (24), D. SOMMER (25), JJ. URVOAS (29), F. VERDIE (30), K. ARIF (31), G. MALHOMME (32), R. NAVARRO (34), P. RIBEAUD (38), J. AUVILLAIN (39), K. GLOANEC MAURIN (41), JP. CHARTRON (42), A. CHAPAVEIRE (43), A. GRALEPOIS (44), JM. VAYSSOUZE (46), A. BERTRAND (48), P. JACQUEMIN (54), G. ROUILLARD (56), JM. TODESCHINI (57), G. PARGNEAUX (59), F. LEVEILLE (61), S. JANQUIN (62), M. CAHN (67), C. DEMONTES (69), L. NIEPCERON (70), P. DELPECH (72), E. BREHIER (77), P. MALIVET (78), C. MANRIC (82), R. ALFONSI (83), JF. LOVISOLO (84), J. BURNELEAU (85), Collectif fédéral de la Haute-Vienne : JP DENANOT, S. DESTRUHAUT, L. GERAUDIE, L. LAFAYE, MF. PEROL DUMONT, A. RODET, AM. FORCINAL (90), P. GUGLIELMI (93), G. ANNETTE (974)

le texte:

http://www.liberation.fr/rebonds/316625.FR.php

 

20/03/2008

élection du président au conseil général des hautes-pyrénées (65)

résultat du vote:

 

DURRIEU: PS: 16 voix

FORTASSIN: PRG: 16 VOIX

 

DURRIEU  est élue au 3° tour, au bénéfice de l'âge.

elle a fêté ses 71 ans le 20 mars contre 68 à Fortassin!

à quoi  tient la démocratie au conseil général! 

si Laval avait été choisi par le PS, il aurait été battu à cause de cela.

alors

 

MERCI  JOSETTE 

 

premier compte-rendu de ce vote incroyable par F.Laval:

http://laval65.canalblog.com/archives/2008/03/21/8402507....

 

reportage dans la dépêche du midi:

http://www.ladepeche.fr/article/2008/03/21/443964-Tarbes-...

 

extrait: les premiers mots de Madame  la Présidente:

"Un peu plus tard dans la soirée, Josette a un peu « digéré », mais pas encore tout à fait. Le style dont parlait François Fortassin ? « Il y aura un changement, c'est indéniable, tout du moins en apparence », convient Josette Durrieu. « François Fortassin, par sa rondeur, savait effacer les obstacles de manière exceptionnelle. Moi, même si mon image peut paraître parfois abrupte, mais j'étais souvent dans un rôle purement politique, je suis par nature à l'écoute et sensible à la réponse juste, au compromis qui fait avancer les choses. On en a eu la preuve lors de la désignation de la commission permanente, nos amis radicaux n'ont pas été écartés, au contraire. Il n'y aura pas de rupture, on travaille ensemble depuis longtemps, la philosophie générale restera la même. Néanmoins, j'aurai deux priorités qui me tiennent à cœur, d'abord la question de l'eau et des déchets, et ensuite accentuer l'engagement, sur le plan du développement économique, de nôtre département sur la voie et de la haute technologie et de l'excellence. »

 

  

 

 

 

 

19/03/2008

Résultats municipales

Quelques réflexions après municipales

Sur le national d'abord, la victoire du PS (1), est éclatante mais cet éclat ne doit pas nous cacher les causes.

Ces causes on peut les localiser géographiquement. Dans toutes les zones Nord, Est, Sud-est où Sarkozy avait triomphé les électeurs ont réagi vigoureusement contre leur cruelle désillusion. En outre si on compte le nombre de villes (Montauban, Carcassonne, Perpignan, Marseille, Nice, etc) que la droite à conservé pour moins de 100 voix ou un peu plus elle a frôlé Waterloo.

A l'opposé dans les zones ou Ségolène est majoritaire on peut constater une certaine normalité et c'est la personnalité et le programme qui ont compté, perte et gain s'équilibre.

Constat: l'équilibre national en voix est rétabli, notre gauche est majoritaire (49%), mais pas d'illusion le travail doit continuer pour le conforter.

Dans le département c'est la montée en exergue du microcosme local avec son populisme et son repli de clocher qui a permis la bascule de trois mairies à droite. Tarbes c'est autre chose et un peu en rapport avec ci-dessous.

  1. Les autres composantes de la gauche ne se sont pas particulièrement distinguées. Les difficultés dans les villes anciennement communistes (Beziers,Sete;Ales,Nimes) restent confortablement à droite. Pourquoi ?.

Jc.du pont

18/03/2008

Présidence du Conseil Général du 65

Les Socialistes ont décidé qu'ils auront un candidat à la présidence du Conseil Général.

Nous votons mercredi soir, de 17h à 21h, pour savoir qui de moi-même et de la sénatrice Josette Durrieu se présentera au vote des 34 conseillers généraux (16 socialistes, 14 radicaux, 4 droite).

Hier soir les militants présents au Conseil Fédéral ont décidé qu'il n'y aurait pas de compromis possible :

Nous avons signé avec nos anciens partenaires un accord qui stipule que la présidence revient au groupe majoritaire. Nous sommes majoritaires, nous demandons le respect d'un document signé entre nous.

Soit nous gagnons l'élection au poste de Président, soit nous entrons dans l'opposition à la coalition Droite/Radicaux. Il n'y aura pas de mi-mesure.

Soit les radicaux souhaitent rester à gauche, soit ils se tournent vers la droite. C'est à eux de faire un choix qui sera définitif.

En effet, seul un vote de la droite pour le président actuel et sénateur, François Fortassin, peut lui permettre de conserver son poste.

Les radicaux doivent être prévenus que les socialistes sont prêts à assumer d'être la vraie force de gauche du département dorénavant et pour toutes les élections qui vont se présenter : Régionales (2010), Européennes (2010), Cantonales (2011), Sénatoriales (2011), Législatives (2012).

 

Frédéric Laval

http://laval65.canalblog.com/archives/2008/03/18/8367450....

 

son programme:

http://storage.canalblog.com/32/27/31182/23368267.pdf

 

municipales à Tarbes et dans le 65: grosse défaite de Glavany

A  TARBES:

Le maire sortant UMP  de Tarbes, Gérard Trémège, l'a emporté dimanche avec 54,34% des suffrages face à l'ancien ministre socialiste et député des Hautes-Pyrénées Jean Glavany.
M. Trémège, qui avait arraché la mairie au Parti communiste avec 26 voix d'avance en 2001, avait obtenu 47,42% des suffrages exprimés au premier tour, avec plus de 9 points d'avance sur le député socialiste.

 

La stratégie de Glavany de refuser l'alliance avec le modem  s'est révélée désastreuse, il a préféré écouter le PC et  se radicaliser sur sa gauche.

Il s'est aussi fermé à une autre composante du PS: les Ségolénistes... 

Il a donc laissé à découvert  tout le centre à son adversaire qui, pas bête, est passé en début  de campagne de l'UMP  au PRV et la victoire s'est évidemment jouée là grâce aux voix du Modem.

Glavany  a sans doute pâti  d'une mauvaise image du PS65, suite à des affaires de démission et d'exclusion durant la campagne avec comptes rendus dans la presse.

Or les candidats PS aux cantonales ont été élus haut la main à Tarbes, on ne peut qu'en conclure que l'image de Glavany est brouillée aussi. Il faudrait arriver à savoir pourquoi...

Il a l'image du parfait cumulard: député, président du grand Tarbes, difficile aux yeux des électeurs d'être en plus maire de Tarbes;de plus ses propos sur S.Royal lors de la présidentielle sont toujours dans la mémoire des Tarbais.

Il avait un bon projet: solidaire, écologique,  peut-être trop ambitieux et en cette période de vaches maigres, le premier réflexe des électeurs est : "combien allons-nous encore payer d'impôts ?"

 

Tout cela est au demeurant assez étrange  puisque le département est à majorité à gauche: tous les députés (3) sont de gauche : Glavany élu en 2007 avec 61.4%, Rodrigo:55% et Forgues:60%.

Rappelons qu'en 2002, le département était le seul département rose de France! 

A la présidentielle, Ségolène Royal a fait le 2° meilleur score de France dans le département avec 57.37% et a obtenu 56,55% à Tarbes même.

Le conseil général est aussi à gauche. Tarbes est à droite, quant au Grand Tarbes il faut attendre vendredi pour savoir: 13 sièges à gauche, 13 à droite et 1 S.E.

 

Vu ce contexte départemental, sans parler du contexte national, la perte de Tarbes est une énorme défaite électorale pour la gauche: en résumé, c'était une élection imperdable.

Nous attendons maintenant l'analyse du PS65 et de l'équipe de J.Glavany.

 

 RESULTAT CANTON  DE LALOUBERE:

G.Boube l'emporte grâce au vote massif de Soues en sa faveur. Merci à Soues.

 

 

les résultats officiels dans le 65:

MUNICIPALES:

http://elections2008.interieur.gouv.fr/MN2008/065/index.h...

CANTONALES: 

http://elections2008.interieur.gouv.fr/CN2008/065/index.h...

 

tous les résultats en France depuis 1999:

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/ele...

 

16/03/2008

quelques belles pensées pour supporter ce long suspens

L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre
est le délice de l’imagination.

Paul Claudel

 

 Toutes nos qualités sont incertaines et douteuses en bien comme en mal, et elles sont presque toutes à la merci des occasions.
La Rochefoucauld

 

Celui qui sait être constant a une âme large
et celui qui a une âme large est juste.

Lao-Tseu

 
La sagesse de la vie est toujours plus profonde et plus large que la sagesse des hommes.

Maxime Gorki

 
Le plus difficile, ce n’est pas de sortir de Polytechnique,
c’est de sortir de l’ordinaire.

Charles de Gaulle

 

14/03/2008

dernières infos sur S.Royal

SEGOLENE  ET  BAYROU

"La polémique relancée par son appel aux alliances «partout» avec les centristes, à l’évidence, n’embarrasse pas Royal : «La dynamique reste du côté de ceux qui tendent la main. Et c’est quand même Bayrou qui apparaît comme incohérent, un coup avec la gauche, un coup avec la droite.» Elle assume, donc : «Si je n’avais pas levé le tabou sur le Modem, plein de socialistes, localement, n’auraient pas osé. Je leur ai donné le feu vert. Ça les a déculpabilisés.» Avec la ferme intention de poursuivre : «Il y a un travail idéologique à faire pour que leur courant de pensée soit pris en compte. Et c’est tout bénéfice pour les socialistes : Ça nous oblige à abandonner un certain nombre de dogmes.» Dans la série à succès des relations PS-Modem, de nouveaux épisodes sont donc à prévoir : «On est dans une phase transitoire. La politique, ça se construit…»"

 

SEGOLENE  ET  LES  SOCIALISTES

(...) De ses camarades qui l’attendent au tournant - comme Martine Aubry, qui au soir du premier tour a expliqué n’avoir «pas aimé 2007» - Royal assure n’avoir cure : «Martine Aubry, pendant la campagne, n’a pas eu une phrase de soutien à la candidate. Alors critiquer aujourd’hui, c’est assez baroque.»

L’ex-candidate la joue hors de la mêlée. Et même très au-dessus. «J’entends les petites phrases. C’est infantile.Si le cli » Question de tenue pour celle qui demeure persuadée de faire la course en tête. «Je ne suis pas du tout dans la même posture. Ils font ce qu’ils veulent. Je suis décidée, je ne me suis pas cachée. J’ai dit très clairement que je prendrai des initiatives au congrès. Peut-être qu’ils veulent m’en empêcher.…Moi, je n’agresse personne, je n’ai pas à leur faire barrage.» Royal, dans sa tête, aurait-elle déjà fait le break ? Pour ce qui est de la date du congrès en tout cas, prévu en novembre, et à propos duquel plusieurs de ses proches manifestent une certaine impatience : «Je pense que les gens sont plutôt pour al ler vite, mais je ne mêle pas des dates. Je serai prête.»"

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/315556.FR.php

 

SEGOLENE  ET  SARKOZY 

" "Il a fait illusion. Sur l'organisation, sur son tempérament. Souvenez-vous, pendant la campagne, il y avait eu un procès de la part de son équipe, sur le thème: "Les critiques exagèrent, il est diabolisé." Mais tout ce qui lui était reproché en début de campagne, être instable et impulsif, l'hyperconcentration du pouvoir, le non respect des gens, tout ça réapparaît maintenant."

Et le docteur Royal de livrer à la fois diagnostic et remède. Un peu à la manière d'une —sévère— appréciation sur un bulletin trimestriel: "Quelque chose est cassé. Mais il peut remonter, si la situation économique s'améliore, s'il met un peu d'ordre et s'il change son comportement."

Un style présidentiel au sujet duquel l'ex-candidate, qui semble avoir sérieusement réfléchi à la question, a même développé une théorie: "La forme est le signe d'un désintérêt sur le fond. On a l'impression qu'il s'ennuie. Quand il reçoit des délégations, il regarde ailleurs, il se dépêche. Quand il fait des déplacements internationaux, il reste une journée et il se dépêche de rentrer. Il n'est pas dans l'action, mais dans l'occupationnel. Il utilise un vieux truc de communiquant, selon lequel il faut constamment être en campagne", estime Ségolène Royal qui, en la matière, peut faire valoir une certaine expertise...

Zéro pointé au chapitre de la "sarkattitude", donc, mais aussi de la pratique du pouvoir : "Il n'a pas su faire fonctionner les institutions. Il a passé le Premier ministre par pertes et profits, il a méprisé les ministres, il s'est dit: "Je suis le meilleur avec mon staff". Mais la machine est grippée. L'Elysée n'est pas équipé pour gouverner seul."

L'ancienne adversaire de Nicolas Sarkozy aurait-elle songé au style qu'elle aurait imprimé, si élue, à sa propre présidence? "Moi, j'aurais été plus classique. J'aurais fait fonctionner normalement les rouages institutionnels. Dans l'exercice du pouvoir, je suis assez mitterrandienne." "

http://vieenrose.blogs.liberation.fr/revault/

 commentaire sur cet article:

"Quelle redoutable analyse, mais pourquoi ne l'a t elle pas fait plus tot, cela m'aurait évité de voter SARKO et de m'en mordre les doigts aujourd'hui. Vivement 2012, et madame Royale cette fois ci vous aurez mon vote. La campagne systématique de dénigrement m'a aveuglé. Je le regrette amèrement. Tout petit retraité, mon pouvoir d'achat qui fond comme neige au soleil. 200 Euros d'AVANCE, qu'il me faudra rembourser, si toutefois je l'ai touche. Ma retraite qui devait augmenter de 25%. Obligé de vendre mon petit logement, fruits de vingt ans d'économies, dans une ville gérée par l'UMP et dont la taxe d'habitaion et la taxe locale ont presque triplées en 7 ans. Oui, je me suis fait roublarder par les belles promesses qui m'ont faites rêver et qui aujourd'hui sont devenues des cauchemards permanents.

Rédigé par: Bernard Jean | le 14/03/2008 "

 

 

AGENDA T.V  DE  S.ROYAL: 

Ségolène Royal sera bel et bien présente sur le plateau de TF 1 pour la soirée du second tour. Elle y rencontrera Xavier Bertrand, Rachida Dati, François Hollande ....

10/03/2008

Message d’un principal de collège

Voici un courrier d'un Principal de collège qui a décidé d'informer sur le sort réservé aux collèges "Ambition-Réussite" qui ont remplacé les Zonesd'Education Prioritaire.
 
Bonsoir,
 
J'occupe depuis cette rentrée la fonction de Principal d'un Collège dit "difficile", classé "Ambition Réussite". 82% des élèves sont issus de catégories socio-professionnelles très défavorisées. Un Collège ghetto, avec ses problèmes quotidiens, et les problèmes de violence dans le quartier.
 
Je suis très fier d'avoir travaillé pendant plusieurs années à Meaux, puis dans la banlieue de Lyon pendant 4 ans, et aujourd'hui ailleurs dans le Rhône. Fier d'être fonctionnaire de la République, d'assumer cette mission de service public tant décriée.
 
Ce soir, ma fierté m'a abandonné. J'ai honte. J'ai surtout honte de devoir affronter le regard des professeurs, des surveillants, des partenaires extérieurs, des parents d'élèves et des élèves.
 
Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la République pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ?
 
Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, ce dispositif devant accueillir tous les collègiens de 16 heures à 18 heures ?
 
La circulaire a paru au journal officiel le 13 juillet 2007. Je l'ai découverte en détails au moment même où je prenais mes fonctions au Collège X fin août, comme tous mes autres collègues Principaux de Collèges en Education prioritaire (près de 1500 Collèges dans toute la France).
 
Je me suis mis en quatre pour mettre en place ce dispositif, car je suis un fonctionnaire responsable. J'ai mis mes opinions de citoyen dans ma  poche, et j'ai tout fait pour que ce dispositif soit un succès.
 
Je rappelle à tous que cet accompagnement éducatif devait concerner les élèves volontaires, encadrés par des enseignants volontaires.
 
Sur 365 élèves, j'ai réussi à en convaincre 225: 61,5 % de l'effectif total. La moyenne dans le Rhône tourne autour de 28 %.
 
Sur 47 enseignants, j'en ai convaincu 29. Je suis allé solliciter la MJC du quartier pour mettre en place un atelier de danse urbaine. J'ai sollicité le Centre social pour mettre conjointement en place l'aide aux devoirs, 3 fois par semaine. 100 % des élèves de 6ème étaient inscrits à cette dernière action. J'ai sollicité une compagnie artistique pour mettre en place un atelier d'écriture. Les professeurs ont ensuite proposé un atelier de sciences physiques, un club journal des collégiens, une activité escalade, trois groupes de soutien en mathématiques, deux groupes de soutien en français. J'étais en pourparlers avec un club d'échecs et un autre de rugby pour enrichir l'offre.
J'ai même réussi à débaucher un danseur de la maison de la danse, qui vient de partir pour le cirque du soleil à Las Vegas....
 
Tout cela a bien sûr un coût. Vous vous en doutez.
 
L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en vacations, payées 15 € de l'heure).
 
Je disposais de 1476 heures. C'est à partir de cette enveloppe que je n'avais pas demandé que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents d'élèves, et le 12 novembre, les actions se sont mises en place. L'aide aux devoirs avait commencé dès le 20 septembre. Les élèves étaient pour la plus part d'entre eux très heureux.
Début décembre, j'ai mis en paiement auprès du Rectorat les heures effectuées en septembre, octobre et novembre: 398 heures.
 
Cet après-midi, mardi 29 janvier 2008, réunion officielle à l'Inspection académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle.. Curiosité puis inquiétude.
 
L'Inspecteur d'Académie ne le dit pas explicitement, car nous sommes tous soumis au même devoir de réserve. "Le dispositif n'est pas supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère. C'est identique dans toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il voulait nous consoler. Tous mes collègues sont dans la même stupeur (40 Principaux de Collège abasourdis).
 
J'ai dépensé 1 heure de plus que ce à quoi j'ai droit. Et les heures effectuées en décembre et en janvier ne sont pour l'instant pas honorées (j'ai compté 221 heures pour ces 2 mois). Je n'en ai plus les moyens. C'est noble le bénévolat, mais, là, on atteint des limites...
 
Concrètement, dès lundi prochain, 4 février 2008, toutes les actions décrites ci-dessus s'arrêteront, faute de moyens. Je ne vous fais pas de dessin.
 
Oui, j'ai honte ce soir. Honte pour les élèves. Honte pour les parents d'élèves. Honte pour les profs. Honte pour les partenaires exterieurs. Je ne sais toujours pas comment je vais leur annoncer la chose.
 
Merci M. Sarkozy pour vos promesses péremptoires. Merci M. Darcos pour avoir démontré la crédibilité du système éducatif français.
 
Bonsoir les amis, vive la République..
 
Je vous encourage à le diffuser autour de vous.
 
Bernard Étrillard 

 

source: programme ambition reussite

22:39 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, darcos

résultats du premier tour des municipales dans le 65 ( tarbes)

premiers résultats officiels dans les hautes-pyrénées:

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/res...

 

une carte interactive:

http://www.liberation.fr/php/pages/pageResultatsMunicipal...

 
 

 

 

l'intervention de Ségolène Royal sur la 2:

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-987706,54-102063...

 

S.Royal ce matin sur France inter:

http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/

 

résultats sur france3 midi-pyrénées

http://sud.france3.fr/info/elections-municipales-2008/

 
 

 

un article de la dépêche du midi sur les municipales à Tarbes :

http://www.ladepeche.fr/article/2008/03/10/440982-Tarbes-...

 

pyreneesinfo.fr : pyreneesinfo.fr/dossier/Municipales 2008  

08/03/2008

Votons dimanche 9 Mars 2008

Tarbes :
Jean Glavany

Pau :  
Martine Lignières-Cassou          



Canton de Tarbes 4:
Virginie Siani
 

Canton de Tarbes 3 :
Frédéric Laval
et Christine Clos

Odos :
Cédric Haurou-Béjottes
"Démocratie & Solidarité"

Canton de Laloubère :
Gérard Boubé
et Marie-Paule Baron

Horgues :
Francis Esquerré
"Mieux vivre ensemble"

Laloubère :
Jean-Luc Hammel
"Avenir et Humanisme"

Bagnères de Bigorre :
Michel Bouteiller
"Bagnères Solidaire"

Lannemezan :
Bernard PLANO