Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/07/2007

Refondation

Voici de nouvelles pistes de réflexion lancées par DDA et tirées de ce mail de jCD .

  

Intermède de vacances : DDA  :

Que dire  ! !

De ceux du conseil national, qui par calcul ou manœuvre ont voulu temporiser, attendre des jours meilleurs et surtout isoler Ségolène ont paradoxalement précipité la décomposition et décrédibilisé les instances qu’ils dirigent. Je caricature à peine ceux, visiblement dépassés, qui s’accrochent désespérément au détriment du parti,et les Zorros qui veulent sauver la maison mais en corollaire multiplient les clivages et la confusion.

Que Ségolène a été formidablement bien inspirée de ne pas se compromettre. La feuille de route qu’elle nous a donné est autrement plus intéressante et constructive.

  • revitaliser le réseau DDA dans et hors PS ;
  • pour les encartés PS , réactiver le débat pour l’enrichir et l’actualiser en partant des sections vers le sommet ;
  • répandre le débat politique au sein de la société par les débats participatifs .

ci-après vous pouvez lire quelques thèmes proposés pour étude:

-Comment repenser articulation du collectif et de l'intérêt individuel ?

-Comment dépasser et prolonger les analyses (post-)marxiste et sociale-démocrate ?

-Gauche de protection ou gauche de transformation ? Quelles alliances pour quelle stratégie ?

-La mondialisation et les relations Nord - Sud

-Comment déconstruire l'identité mondialisation-hyperlibéralisme, et porter un nouveau regard sur l'immigration.

 

ici le mail intégral de jcd

27/07/2007

Message de soutien de l'écrivaine Annie Cohen

 
 
 
Très chère Ségolène Royal,

Je voulais vous dire que vous avez mené une campagne magnifique, passionnante, si édifiante. Aujourd'hui nous sommes nous le choc, comme tétanisés par ce qui nous arrive, abasourdis et si isolés. Mais ne doutez jamais du bien que vous nous avez fait, votre histoire avec la France ne fait que commencer.

Quelque chose d'irréversible s'est produit avec vous. Nous sommes là pour vous dire aussi que nous vous avons aimée.

Nous avons cru en vous, nombreux, nombreux. Nos larmes et notre foi à Charletty, à Dijon, à Grenoble et ailleurs. Partout, cet élan qui vous a accompagnée, qui nous a soulevés. Croyez en notre fidélité.

Ce fut un honneur de vous voir à l'œuvre, vous vous êtes battue de toutes vos forces, nous le savons. Nous ne l'oublions pas.

Nous ne l'oublierons pas. Votre destin et celui du Parti nous concernent totalement. Nous sommes tapis dans l'ombre, au spectacle d'une affaire qui n'honore pas la France. Je veux encore vous dire

mon respect, mon admiration et ma foi dans l'avenir. Nous sommes à vos côtés.

Très chaleureusement à vous,

Annie Cohen.
 

16/07/2007

ROYAL TIRE LE BILAN DE SA CAMPAGNE: analyse de la réunion

par Frédérique Matonti,
professeure de sc
iences politiques à l'université Paris I-Panthéon Sorbonne

 

Ségolène Royal a tenu une réunion à l'Assemblée nationale aujourd'hui avec des membres de son équipe de campagne. L'ex-candidate est-elle en train de structurer son propre courant au sein du Parti socialiste ?


- Je pense surtout qu'il est un peu tôt pour le dire. Cette réunion a été officiellement présentée comme un premier bilan de sa campagne, et s'inscrit dans une démarche analytique des raisons de la défaite de la candidate à l'élection présidentielle.
Donc, cela n'a pas vraiment pris la forme de fondement d'un nouveau courant. D'autant plus que, d'après ce que j'ai compris, vu que la réunion s'est déroulée à huis-clos, certains des participants appartiennent eux-mêmes à d'autres courants du Parti socialiste.
 
Comment voyez-vous alors l'évolution de Désirs d'avenir ?

- Encore une fois, il est très difficile de répondre à ce genre de questions, du moins en l'état actuel des choses. Tout comme il est difficile de savoir dans quel état sera le parti dans six mois.
Ségolène Royal, comme tout politique, ne dispose pas d'une stratégie à aussi long terme. Elle fonctionne selon les rapports de forces internes au PS. Or, ceux-ci ont été bouleversés par la campagne, puis l'ouverture pratiquée par Nicolas Sarkozy à l'égard des socialistes. Par exemple, aucun responsable du parti n'aurait cru il y a quelques mois à peine, que le gouvernement de François Fillon comprendrait des ministres socialistes, que Dominique Strauss-Kahn serait appuyé par le président pour la candidature à la tête du FMI… Donc, de ce point de vue, la stratégie de Ségolène Royal n'est pas arrêtée, elle va elle-même devoir l'adapter.
Par contre, ce qui me paraît intéressant, c'est le départ de Dominique Strauss-Kahn, qui va inévitablement modifier les rapports de force interne au PS. Il serait intéressant, de ce point de vue, de voir comment vont bouger ses partisans, se positionner : vont-ils considérer que cette nomination n'enlève rien au statut de "présidentiable" de leur champion ? Ou à l'inverse qu'il ne tiendra plus de rôle dans la vie politique nationale ?
 
Que dire du début de polémique sur l'exclusion du reste du PS à cette réunion, et sur l'emploi par l'ex-candidate du terme "défaite" ?

- C'est une manière dont, au sein du PS, se déroule un jeu d'appareil.
Ainsi, s'agissant de la responsabilité de la défaite, tous se renvoient la balle les uns les autres : Ségolène Royal va expliquer que les éléphants notamment ne l'ont pas soutenu pendant la campagne, et n'ont pas joué leur rôle. Ce à quoi les intéressés vont répondre qu'au contraire, c'est Ségolène Royal et son équipe qui n'ont pas voulu les intégrer dans le dispositif.
Je le répète, je n'ai pas l'impression que cette réunion ait constitué une grande avancée. Cet événement s'inscrit plutôt dans les luttes internes du PS.
 
(NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 )
 
 
 
 
 

Libération a recueilli quelques réactions d'adhérents à Désirs d'avenir

J'espère que Royal va fustiger le PS et ses dirigeants»

Ségolène Royal a réunit ses proches lundi pour une séance de travail consacrée à l'analyse de la campagne. Dans les comités locaux de Désirs d'avenir, on dresse un premier bilan et on s'interroge sur l'avenir.
Par Cordelia Bonal et Sandra Gérard
LIBERATION.FR : lundi 16 juillet 2007
 

Au moment où les proches de Ségolène Royal se retrouvaient lundi autour de l’ex-candidate pour un séminaire de travail sur l’analyse de la campagne, Liberation.fr a interrogé des militants de Désir d’avenir, le mouvement créé par la présidente de Poitou-Charentes. Un peu plus de deux mois après la défaite socialiste à la présidentielle, ils tirent les leçons de la défaite socialiste.
 
 
 
 
Joseph Conesa, cadre bancaire, Désirs d'avenir 69 (Rhône): «J'ai été très déçu»
«J'attends de la réunion d'aujourd'hui qu'on y dise enfin pourquoi nous avons perdu, alors que nous aurions dû gagner. J'espère que Ségolène Royal va fustiger le PS et ses dirigeants, en particulier François Hollande, qui a une part de responsabilité dans l'échec de cette campagne.
J'ai toujours soutenu Ségolène Royal, j'ai monté le comité local Désirs d'avenir dès le premier jour, mais je dois dire que j'ai été très déçu, elle n'a pas été à la hauteur. Le principal défaut de cette campagne c'est de ne pas avoir été suffisamment concret. De ne pas avoir traité les vrais problèmes, comme la dette. Franchement, l'ordre juste, ce n'est pas concret, tout le monde s'en fout.
Si Ségolène Royal veut se présenter la prochaine fois, il faudra aussi qu'elle maîtrise mieux certains dossiers. Cela éviterait des imprécisions comme il y en a eu sur le nucléaire par exemple. Je me demande aussi si ses les problèmes familiaux n'ont pas pesé sur sa conduite. Si elle l'avait dit, on aurait peut-être mieux compris le manque de concertation avec François Hollande.
Aujourd'hui, il faut que le PS ouvre les yeux, qu'il assume ses contradictions et définisse ce qu'il veut, au niveau social comme sur le plan économique. Il faut, à la tête du parti, des gens qui ne sont pas dans l'éternelle négation mais veulent aller de l'avant, comme DSK ou Manuel Valls. Quant à Ségolène Royal, elle doit se repositionner au PS, dire ce qu'elle veut faire, avec qui, et vers où.»

Isabelle Avezac, attachée territoriale, Désirs d'avenir 32 (Gers): «Relancer la mobilisation»
«J'espère que cette réunion amènera une clarification. Depuis les élections, ni Ségolène Royal ni les adhérents de Désirs d'avenir ne se sont tellement manifestés. Les militants sont un peu déboussolés, ils se demandent ce qu'il se passe. On attend de savoir comment on va continuer, comment on va relancer la mobilisation.
Je ne crois pas qu'on puisse parler d'échec de Ségolène Royal: elle a quand même été présente au second tour, ce qui n'était pas le cas en 2002. Surtout, avec Désirs d'avenir, elle a imposé un mode de fonctionnement participatif repris aujourd'hui au PS. Il peut y avoir des rancœurs ici ou là, mais je ne rejette la faute sur personne. Je pense que le résultat aurait été le même avec un autre candidat.
Notre principal problème: nous n'avons pas eu de candidat avant décembre, alors que Sarkozy était sur  tous les fronts depuis 2002, qu'il maîtrisait tous les rouages.
Je suis persuadé que le PS ne pourra pas éviter Ségolène Royal. Il faut qu'elle y ait une place importante, et elle l'aura. Quant à Désirs d'avenir, il a toute sa place aux côtés du PS, sans pour autant être à part. Parmi les adhérents à Désirs d'avenir, beaucoup ne sont pas encartés au PS et ne le seront jamais. Mais il est vrai que nous devons nous structurer davantage. Par exemple, il faudrait un seul comité par département, avec une bonne équipe, et non plein de petits groupes qui favorisent les tensions.»

Cyrille, chercheur, Désirs d'avenir 92 (Hauts-de-Seine): «J'attends une vrai réflexion au PS»
«Ségolène Royal doit, par honnêteté, faire avec ses collaborateurs un bilan de ce qui s'est passé, tout comme elle doit évaluer ce qu'elle peut proposer à l'avenir au sein du parti socialiste. Mais, au delà, j'attends une vrai réflexion au PS dans son ensemble. Le parti souffre d'un certain archaïsme, on ne peut pas offrir un programme cohérent et lisible pour les électeurs quand on a une structure peu flexible. Il y a un problème d'organisation dans le fait de désigner le candidat au dernier moment, après le projet. Le PS a besoin d'une équipe dirigeante solide, qui emmène le parti jusqu'aux élections.
Mais le PS a progressé, notamment sur la question centrale de la relation entre la politique et les citoyens. De nouvelles idées sont apparues dans le débat politique, sur la sécurité par exemple.
Désirs d'avenir doit rester une plate-forme de soutien à des idées nouvelles et à leur mise en œuvre. Quant à Ségolène Royal, je la soutiens toujours sur ses idées, mais j'attends d'elle qu'elle rende sa personnalité compatible avec le PS. Elle doit montrer aux militants que c'est bien avec le PS qu'elle veut travailler, et continuer à proposer.»

Sabine Guichet-Lebailly, coordinatrice de Désirs d’Avenir 14 (Calvados) depuis avril 2006 : «Ségolène Royal nous a rendu notre liberté et notre capacité d'agir»
«On ne considère pas être en perte de vitesse, mais on a besoin de remettre des choses en place, de renouveler, notamment par la discussion, les propositions. Pendant la présidentielle, tout le monde aurait dû avancer comme un seul homme, ça n’a pas été le cas. C’est resté en travers de la gorge de Désirs d’Avenir. Dans les comités locaux, on ne sait pas ce qui se passe au PS, on a pas la culture du parti, plus de 80% (en tout cas pour le Calvados) des membres sont des nouveaux militants. On a donc démarré des groupes de réflexion. On attend de cette rencontre qu’elle soit le point de départ d’une dynamique de reconstruction, qu’elle donne envie à tous ceux qui ont travaillé avec Ségolène Royal de réfléchir à des questions de fond : être socialiste signifie-t-il quelque chose ? Et être de gauche ? On espère que Ségolène Royal va se placer à la tête de ce nouveau mouvement et qu’elle arrivera à apprécier ce qu’elle ne veut pas appeler «défaite». C’était un essai, manqué certes, mais ce n’est pas grave. Il faut maintenant analyser pourquoi nous avons échoué, ce qui a fait que ça n’a pas fonctionné. Il faut également partir de la réalité, voir le monde tel qu’il est si l’on veut faire avancer les choses et non pas rêver à des utopies irréalisables. On compte sur Ségolène Royal pour mettre en place une machine qui gagne en prenant un nouveau départ.
Royal nous a rendu notre liberté et notre capacité d’agir. Durant la campagne, elle nous a montré qu’on était capable de reprendre la main sur les grands dossiers, de réfléchir et de nous débrouiller sans avoir à composer avec les ténors du parti, qui passent leur temps à se déchirer. Il est possible de  contourner, de ne pas entrer dans le rapport de force et réussir à faire quelque chose. C’est ce qu’on veut pour Désirs d’Avenir. On n’est pas socialiste (au sens traditionnel du terme), mais une association à côté, ouverte à tous.
Sur le terrain, on a subi des pressions des barons du parti qui voudraient bien mettre la main sur le mouvement. Mais le plus important, c’est l’ouverture. On ne doit pas se laisser enfermer dans un parti. C’est pas un hasard si ça marche pour Sarkozy. Dans le Calvados, le parti socialiste était déchiré par des combats de chef. Le premier secrétaire fédéral a essayé de jouer le jeu en laissant les différents courants s’exprimer. Ségolène Royal est finalement arrivée en tête dans tous les tissus péri-urbains, provoquant ainsi un basculement à gauche. Cela a révélé notre capacité à travailler avec d’autres gens, en dehors du PS.»

12/07/2007

Perles du Bac 2007

 

B.A

Géographie

Le Mont Blanc est à 4 807 mètres au dessus du niveau de la mer, sauf quand la mer monte.
l’île de France est une grande île au milieu de la Seine.
La Terre serait recouverte de glace s’il n’y avait pas les volcans pour la chauffer de l’intérieur.
Autrefois, la Belgique s’appelait le Congo belge.
Il est triste de penser que le pôle Nord et le pôle Sud ne se rencontreront jamais.

Histoire

Quand on l’a brûlée [ndlr : Jeanne d’Arc], les gens ont senti une odeur de sainteté.
Les pauvres s’appelaient sans-culottes car ils n’avaient pas les moyens de s’acheter un slip.
Pour arrêter les Allemands, les Français avaient construit le mur de Berlin.
C’est Bob Dylan qui a remplacé Kennedy à la présidence.
Quand il y a des problèmes dans le monde, l’ONU envoie des casquettes bleues.

Musique

Il y a deux musiciens qui s’appellent Bach : Jean-Sébastien et Jean-Offen.
Quand on étudie la musique chez soi, on fait de la musique au logis.
Comme son nom l’indique, le blues a été inventé par les noirs.
Le principe de la musique est de faire des notes avec des bruits de sons.
La music-hallologie, c’est la science qui étudie le music-hall.

Culture

Parmi les Sept Merveilles du monde figurent les jardins suspendus des Batignolles.
Le chef de file du surréalisme est Salvador Dalida.
Picasso a représenté les Demoiselles d’Avignon sous forme de cubes. C’est sa période cubaine.
L’élève préféré de Rodin était Isabelle Adjani.
Les plus grands auteurs de l’époque classique sont Corneille, Racine et Molaire.
Les plus célèbres comédies de Molière sont “Le médecin malgré Louis” et les “Fous Rires de Scapin”.
La meilleure pièce de Molière est “L’Ami Zantrope”.
L’auteur des “Fourbis” est Escarpin.

Politique

Les centristes sont surtout représentés par François Beyrouth.
Bertrand Delanoë est le président de la République de Paris.
Les hommes politiques financent leurs campagnes avec des dépôts de vin.
Beaucoup d’hommes politiques ont fait l’ENA, l’Ecole nationale de l’admiration.

Lapins de glissades

En France, il est interdit d’arrêter quelqu’un en son absence.
Quand la chasse est fermée, il est strictement interdit de l’ouvrir.
Dans notre société, le premier motif de l’alcoolisme est la boisson.
Dans les villes, le problème de la sécurité est surtout un problème d’insécurité.

Philo

Socrate a été contraint de se suicider lui-même.
A la lecture de Freud, chacun peut reconnaître Sally Bido.
Les principaux philosophes d’aujourd’hui sont BHV et Justine Lévy.
Le fonctionnement de la mémoire est illustré par l’épisode de la madeleine de Sartre.

Mathématiques

Une racine carrée, en fait, n’est pas vraiment une racine et n’est pas de forme carrée.
On mesure les longueurs avec trois unités : le mette, le centimette, et le millimette.
Un cercle est une figure en forme de rond-point.
Une représentation en trois dimensions, c’est quand on a la longueur, la largeur et la grandeur.

Biologie

L’acte d’avaler s’appelle l’engloutition.
Les deux intestins sont le gros colomb et l’instestin grec.
Le régime alimentaire se compose des glucides, des protides et des livides.
On dit que la langue est un organe dégustatif.
La faucille et le marteau sont des organes internes de l’oreille.

Physique

Un ion à charge négative est un onion.
Un corps plongé dans l’eau est soumis à la poussée de Chimène.
La physique a été découverte par hasard dans l’antiquité par Larry Stote.
La loi de la pesanteur montre que c’est toujours le plus gros qui gagne toujours.

Chimie

Il y a deux sortes de gaz : le gaz naturel et le gaz surnaturel.
Quand le chlore est entièrement dissous dans l’eau, on dit qu’il y a dix solutions.
Le mercure est un liquide qui a la particularité d’être solide.
Pour congeler un corps, il faut le faire bouillir en remplaçant la chaleur par du froid.

Denis Szalkowski / Source : brionne.27.free.fr

18:35 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perles du bac

10/07/2007

La Cnil lance une alerteà la "société de surveillance"

 

LIBERTES
Dans son rapport 2006, la Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète des progrès technologiques qui pourraient menacer "la protection des données et des libertés".

 

Des caméras de surveillance (Sipa)

Des caméras de surveillance (Sipa)

Au moment où le gouvernement songe à multiplier les caméras pour lutter contre le terrorisme, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) lance lundi 9 juillet "une alerte à la société de surveillance" qui menace "la protection des données et nos libertés".
Dans le rapport 2006 de la Cnil, son président, Axel Türk met en garde : "l'innovation technologique est à la fois porteuse de progrès et de dangers. Les individus sont tentés par le confort qu'elle procure, mais ils sont peu conscients des risques qu'elle comporte. Ils ne se préoccupent guère de la surveillance de leurs déplacements, de l'analyse de leurs comportements, de leurs relations, de leurs goûts". En 2005, la Cnil avait enregistré 300 déclarations de mise en place de systèmes de videosurveillance. En 2006, il y en a eu 880, souligne le rapport.

"Eviter les pièges"

Et les techniques ne cessent de se perfectionner, par l'internet ou wi-fi, proposant le son, voire le comptage des clients entrant et sortant des magasins ou la détection de colis abandonnés.
Selon Axel Türk, face à l'inflation de la législation anti-terroriste, il appartient à la Cnil "d'éviter les pièges, dénoncer les illusions et combattre les mythes". Il faut "provoquer une prise de conscience collective".
Autre source de préoccupation, les demandes d'autorisation à la Cnil pour des dispositifs biométriques "ont été multipliées par dix en un an", relève le rapport.
Par conséquent, la Cnil a donné son autorisation en avril 2006 à trois cas : l'accès aux restaurants scolaires par reconnaissance du contour de la main, et l'accès aux lieux de travail par la même méthode ou grâce à l'empreinte digitale, enregistrée sur un support individuel.
Au total, l'an dernier, la Cnil a autorisé 52 dispositifs, en a refusé 5 et a enregistré 299 engagements de conformité.

Boom de la géolocalisation

Par ailleurs, un autre secteur en plein développement : la géolocalisation des véhicules de salariés. A tel point que la Cnil a adopté en 2006 une recommandation pour en restreindre l'usage aux cas où elle est nécessaire à la sûreté de l'employé, de la marchandise ou du véhicule, ou lorsqu'elle est le seul moyen de suivre les prestations, la facturation ou le temps de travail.
Il ne serait pas question d'espionner hors des heures de travail ou de contrôler la vitesse, dit la Cnil qui demande une "information préalable de l'employé".
D'autres recommandations ne tarderont pas car la Cnil "n'ignore pas que la géolocalisation des employés eux-mêmes, par le truchement de leur téléphone portable ou de tout autre technologie, est également possible".

Une technologie invisible

Alex Türk soulève un autre danger qui devrait devenir de plus en plus présent: "la technologie tend à devenir invisible".
D'abord "parce que de plus en plus de traitements de données sont réalisés à l'insu des personnes et permettent de tracer leur déplacements physiques dans les transports en commun, leurs consultations sur internet, leurs communications téléphoniques".
En outre, parce qu'avec les nanotechnologies, à l'échelle du milliardième de mètre, "il sera bientôt impossible de distinguer à l'oeil nu si une technologie informatique est présente dans un objet", au risque de voir les instances de contrôle comme la Cnil "contournées, submergées" par cette nouvelle vague maniaturisée, met en garde Alex Türk.

 NOUVELOBS.COM | 10.07.2007 

 


11:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

09/07/2007

Dray: "Le tout sauf Ségolène n'a jamais cessé"


312257.jpg"Le 'tout sauf Ségolène' en permanence a vécu dans cette campagne présidentielle", a sévèrement critiqué dimanche le porte-parole du PS Julien Dray, proche de l'ancienne candidate.

"Il y a tellement de gens qui voudraient la mettre à la retraite. Il y a tellement de gens qui voudraient la pousser à l'extérieur. Il y a tellement de gens qui n'ont jamais digéré sa désignation", s'est indigné le porte-parole du PS sur Radio-J.

L'ancien conseiller spécial de Ségolène Royal a épinglé les livres "qui fleurissent" au PS sur la campagne présidentielle. Il s'en est pris au fabiusien Claude Bartolone, auteur d'"Une élection imperdable" (éd. L'Archipel), qui a estimé dimanche sur France-Inter que l'ex-candidate se place "dans une position de victime" au PS.

"Il est temps qu'il prenne des vacances et qu'il se repose", a lâché Julien Dray, jugeant son livre "très discutable".

Plus largement, il a montré du doigt "les dirigeants socialistes (qui) s'émancipent des votes des militants". "Les mêmes qui revendiquent le vote des militants en permanence et qui n'ont que ça à la bouche, lorsque les militants votent, à chaque étape s'émancipent de ces votes et s'autorisent à (le) remettre en cause".

Le porte-parole du PS a pointé "le fossé qui se crée entre une sorte de petit état-major et la réalité militante du terrain".

A l'instar de Ségolène Royal dimanche, il a critiqué le système proportionnel des courants en vigueur au PS. Ce système fait que la direction est composée en fonction du score des motions au congrès.

Ça devient "un obstacle, parce que ce ne sont pas forcément les meilleurs qui accèdent aux responsabilités à la direction", a-t-il regretté. Cela "favorise les écuries présidentielles".

Enfin, Julien Dray a souhaité que le prochain congrès du PS ait lieu "à l'été 2008" pour ne "pas donner le sentiment qu'on reporte sans arrêt les choses". Samedi, François Hollande avait simplement indiqué que le congrès se tiendrait "après les municipales" de mars 2008, sans préciser s'il aurait lieu à l'été ou l'automne 2008.

Source : AP( 24/07/07)

08/07/2007

JL Bianco : " Ségolène Royal est tout sauf seule "

JLB   Le député des Alpes-de-Haute-Provence défend la position de l'ex-candidate à la présidentielle

Beaucoup les pensaient en proie au doute. Les "ségolénistes", leur cheftaine en tête, ont donc cherché à clarifier les choses. Après un mutisme de deux semaines, Ségolène Royal a soutenu, hier, "qu'il faut savoir travailler dans le silence pour mieux rebondir". Toujours proche, Jean-Louis Bianco, son ex-codirecteur de campagne et député des Alpes-de-Haute-Provence, estime que l'influence de l'ex-présidentiable auprès des militants socialistes est "toujours intacte".

Pourquoi ce silence de Ségolène Royal ?

Elle n'a pas le goût d'occuper les médias tout le temps. Elle avait prévu de parler après le séminaire du 16 juillet qu'elle organise. Or, après avoir reçu des appels de militants, de premiers fédéraux, lui demandant de s'exprimer, elle a voulu rassurer ceux qui comptent sur elle. Il y avait une vraie attente et il était nécessaire de communiquer. Ce séminaire réunira des personnes de l'équipe de campagne, des politologues, des sondeurs, des parlementaires, en tout une centaine de personnes, à l'Assemblée nationale pour établir un document d'analyse sur l'élection présidentielle, une contribution au travail collectif. Elle y travaille depuis plusieurs semaines avec des experts. Elle est tout sauf seule.

Ce séminaire n'est-il pas la preuve qu'elle joue encore une fois perso ?

Il est normal que la candidate à la présidentielle analyse sa défaite. Ce n'est pas une offensive pour occuper le terrain mais un premier document pour réfléchir.

Quel est votre avis sur les deux défaites subies par le PS ?

Cette défaite vient de loin. Aucun autre candidat n'aurait pu faire mieux. Le travail idéologique réalisé par Nicolas Sarkozy était plus sérieux et plus approfondi. Outre ce chantier de rénovation, pour 2012, il serait préférable que notre candidat ou candidate soit le chef du parti et soit désigné(e) au moins deux ans à l'avance.

Ces échecs ont ravivé les querelles internes !

Ces bagarres de couloirs, c'est triste et dérisoire. Certains leaders socialistes agitent volontiers le "tout sauf Ségolène". Les militants en ont plus qu'assez. L'image donnée lors du dernier Conseil national était désolante. Ségolène Royal a bien fait de ne pas s'y associer.

Comment interprétez-vous les sorties de Ségolène Royal sur le Smic à 1500 euros et les 35 heures ?

Elle a dit la vérité, une vérité qui dérange. Le Smic à 1500 euros, c'est un très bon slogan... des années 80. Si l'on est honnête, il faut avouer que cette réévaluation représente à peine plus qu'une évolution naturelle. Elle a donc mis les pieds dans le plat. Moi-même, au moment de la réflexion, j'ai dit ce que je pensais mais la mesure a, cependant, été adoptée à l'unanimité. Ensuite, durant la campagne, il était impossible de la mettre à la poubelle.

L'influence de Ségolène Royal n'en a-t-elle pas pâti ?

Ces propos ont semé un certain trouble mais cela est marginal et provisoire. Ses déclarations sur l'encadrement militaire, la carte scolaire ou les 35 heures, en leur temps, ont également secoué. Auprès des militants, la ferveur populaire est toujours intacte.

Cela n'a pas arrangé le schisme entre elle et les cadres de son parti ?

L'appareil du parti ne lui a jamais été acquis. Mais il y a, aujourd'hui, à l'Assemblée, sur les 200 députés que compte notre groupe, une soixantaine d'élus proches d'elle. Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou Lionel Jospin n'en ont pas autant.

Marjory Chouraqui / laprovence-presse