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15/01/2008

quelles primaires au ps pour retrouver la sérénité?

 Depuis plusieurs jours, nous voyons fleurir les candidatures au poste de 1° secrétaire: Royal,Delanoë, Moscovici, et dimanche  la plus amusante: celle de Lang! et je dois en oublier.

  Afin  que la sérénité revienne au ps, les socialistes doivent rapidement choisir la formule des primaires à l'Italienne pour désigner le prochain candidat socialiste pour 2012: ce sont les militants de gauche qui votent et pas seulement les socialistes.

Ainsi le choix du futur candidat ne sera plus lié à celui de 1° secrétaire, cela calmera le jeu pour la désignation du 1°secrétaire et chacun pourra se consacrer au travail de fond au lieu de perdre son énergie à élaborer des stratégies pour neutraliser tout concurrent. 

Cette formule,  refusée en 2006 par les fabiusiens et les dsk, lors des primaires du ps, a l'air soudain d'avoir leur approbation.

Ils ont sans doute réalisé tous les dégâts occasionnés par ces primaires au sein du ps en 2006.

Pour ma part, c'est la formule qui me parait la plus judicieuse depuis longtemps.

Par contre, je sais que Hollande n'y est pas favorable. J'espère qu'il changera d'avis et qu'il ne va pas  commettre sa dernière erreur stratégique car cela ne peut pas continuer ainsi: tension entre militants, haine contenue, surtout envers les supporters de S.Royal. Il suffit de lire ce qui s'écrit dans certains blogs "socialistes" du département ainsi que les messages laissés sur le blog de Stéphanie Abbadie qui a osé quitter le ps en s'expliquant haut et fort.

D'ailleurs J.Glavany serait peut-être bien inspiré de se pencher sur ce problème car cela fait un peu tâche dans un département qui a placé S.Royal en tête des élections présidentielles avec le deuxième  meilleur score de France.


Les Français attendent autre chose du ps. Si  rien ne change,  ils risquent de ne plus rien espérer et de s'en détourner définitivement .

 

Martine B. 

Commentaires

Effectivement le PS dispose de personnalités compétentes. Récemment j'ai apprécié les interventions de Montebourg, Valls et hier chez Ockrent Moscovici. Chez Moati, Delanoë m'a un peu déçu. Ne parlons plus de Lang il a été un excellent ministre de la Culture qu'il fasse autre chose et qu'il prenne modèle sur Badinter par exemple...
Il devient urgent d'adhérer au PS si on veut soutenir Ségolène Royal. Les élections pour la direction du PS devront avoir lieu au sein de ce Parti. Nous ne sommes pas en Italie.
Rappelons nous elle a été élue lors des primaires par les adhérents à la surprise générale y compris dans des départements comme celui du 65.
Au delà de la "haine" qui peut exister entre amis il y a la volonté de changement et cette "haine" se transforme souvent en légimité et c'est bien une valeur de gauche.
L'exemple des municipales à Tarbes est interressant à observer. Souhaitons la plus grande réussite à cette vraie alliance de Gauche

Écrit par : claude | 15/01/2008

oui ...
il est urgent d'agir :
il faut avancer et moderniser la vie interne !
avec SEGOLENE c'est possible ...
la "vigie nord-ouest" du département 50 vous dit :
"bon courage à vous aussi !"

Écrit par : vigie2007 | 15/01/2008

merci vigie du nord-ouest!
c'est sympa .

Écrit par : martine | 15/01/2008

J'ai écouté Bartolone à la matinale de Canal+ ce matin. Très bien lui aussi:
http://www.dailymotion.com/cluster/politics/video/x420th_c-bartolone-canal_politics


Quand à Rocard, à part sa méthode de torpilleur indigne, il a peut-être seulement raison de souligner qu'il ne faut surtout pas aborder la désignation du candidat de 2012.

Mais nous y faisons attention: le Projet d'abord,
pour le poste de 1er secretaire on verra plus tard, et le reste ensuite.

Écrit par : delavant | 15/01/2008

lu dans marianne:

cambadélis et dray sont aussi sur les rangs et ils se sont promis de ne pas se faire de cadeaux!

Écrit par : martine | 20/01/2008

Vincent Peillon était très bien RC. Il a défendu Ségolène contre le marasme ambiant.
voir ici:
http://www.france5.fr/revuetcorrige/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=30&id_article=81

Écrit par : delavant | 20/01/2008

de retour de Florence, dimanche, où il accompagnait Ségolène Royal à une réunion du Parti Démocrate italien (centre gauche) :
"Dans tous ses propos, elle montre qu'elle est dans une démarche qui peut la conduire" à briguer ce leadership, "si les idées avancent, si le rassemblement est possible". "Mais elle n'a rien décidé".
(...)
"Le PS a besoin d'un leader dès maintenant, pas d'un premier secrétaire de transition" a fait valoir M. Bianco, répondant aux socialistes qui voudraient découpler 2008, année de congrès PS, et 2012, année présidentielle".
(...)
A Jacques Attali pour qui "c'est l'opinion publique qui dira si elle peut prendre le parti, et pas le parti qui dira si elle peut prendre l'opinion", M. Bianco rétorque qu'il ne s'agit pas de contourner le parti, mais "de le renouveler, le rendre attractif".

Écrit par : avis de j-l bianco | 28/01/2008

Le PS a besoin de renouveau, de jeunesse, d'idées enfin de chercheurs et en a assez des trouveurs de toutes les chapelles, fut-elles de gauche.
Pour ma part je suis animée par un désir d'avenir, et je ne compte pas sur tous ces gens bien à l'abri dans leurs certitudes pour "trouver" une solution aux problèmes que posent aujourd'hui la société qui est la notre (individualisme à outrance, fric et frac,bourse et paillettes, tiers monde,ect,ect)
Il ya une chose certaineil appartient aux peuples de comprendre, de savoir,et de décider quand ils ont la chance de vivre dans une démocratie...faut-il encore qu'ils le veuillent qu'ils en prennent les moyens et cessent de croire au paradis sur la terre (çà se saurait...) Aux urnes citoyens, au respect messieurs- dames,
à vos manuels étudiants, laissez parler vos intelligences, il y en a beaucoup, surtout lorsque nous sommes unis.
Bien à vous tous. à un de ces soirs à la lanterne. (ou à la luzerne comme le dit si brillamment une certaine Carla.B )
Catherine

Écrit par : catherine Maraton | 29/01/2008

beaucoup pensent comme moi

"Selon M. Grunberg, perdure chez les socialistes la représentation mentale d'un parti parlementaire et non pas présidentiel, c'est-à-dire capable de repenser son rapport à l'opinion publique. Or, estime-t-il, "plus le processus de désignation du candidat sera largement ouvert, plus l'adéquation entre ce candidat et son électorat sera grande, et plus la mobilisation de ses électeurs sera forte". Dans ces conditions, l'organisation de primaires "à l'italienne", ouvertes aux sympathisants de gauche, pourrait constituer une solution susceptible de sortir par le haut de la "schizophrénie" ambiante. Cette option, qui semble faire l'objet d'un consensus, consisterait à organiser au sein de l'électorat de gauche une compétition entre le champion désigné par le PS et d'autres compétiteurs non socialistes afin de choisir un candidat unique dès le premier tour de la présidentielle. Ce qui imposerait de convaincre communistes et Verts de concourir, vraisemblablement pour l'honneur.

De telles primaires accentueraient la présidentialisation du Parti socialiste, qui, assure Gérard Grunberg, a intérêt à sauter le pas. "Ce parti doit oser paraître ce qu'il est, c'est-à-dire assumer le fait qu'il est un grand parti présidentiel, et donc rompre avec les ambiguïtés institutionnelles du modèle d'Epinay", écrit le politologue en conclusion d'un article paru dans le n° 120 de la revue Commentaire. On ne saurait être plus clair."

www.lemonde.fr/opinions/article/2008/04/15/la-schizophrenie-presidentielle-du-ps-par-jean-michel-normand_1034493_3232.html

Écrit par : martine | 15/04/2008

Les commentaires sont fermés.