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13/05/2009

Jean-Marc Jancovici : « On vit à crédit écologique »

 

Dans « C'est maintenant ! Trois ans pour sauver le monde » [1], Jean-Marc Jancovici nous force à voir une vérité qui dérange : notre économie vit comme si l'énergie était infinie et bon marché. Continuer à l'ignorer, c'est aller au-devant d'un chaos certain. Entretien.

 

10:55 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jancovici, écologie

Commentaires

www.terra-economica.info/spip.php?page=article&id_article=4652

"Le seuil de danger, soit 2° d’augmentation des températures, risque d’être atteint. Comment l’éviter ?

Jean Jouzel ( un économiste spécialiste du climat ): Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure mais, même si nous parvenons à stabiliser la température à + 2°, cela ne garantit aucunement un monde calme. Il faut suivre les recommandations de mon confrère James Hansen, de la Nasa, qui n’est pas optimiste. Il part des objectifs européens de réduction des niveaux de concentration de CO2 dans l’atmosphère. Notre continent s’est fixé un niveau ambitieux de 550 particules par million [ppm]. Problème : il est insoutenable ! Et plus inquiétant encore : atteindre 450 ppm – ce qui suppose un effort très soutenu – n’empêcherait ni la disparition des glaces de la planète ni l’élévation très sensible du niveau des mers. Hansen conclut donc qu’il n’y a pas d’autre choix que de se limiter à 350 ppm si l’on veut conserver notre climat dans l’état où il se trouve aujourd’hui. Or nous en sommes déjà à 380 ppm"

Écrit par : autres précisions | 19/05/2009

www.rue89.com/passage-a-lacte/2009/05/24/et-si-on-poussait-lindustrie-du-cinema-a-moins-polluer

"Le Festival de Cannes, dont la 62e édition s'achève ce dimanche avec l'annonce du palmarès, fait certes rêver le grand public, mais cauchemarder les écolos… L'impact sur l'environnement d'un tel événement les fait frémir au moins autant que le plus épouvantable des films de Carpenter.

Pire : production audiovisuelle et cinématographique en général affichent un bilan carbone catastrophique. Eclairage, voyages en avion, groupes électrogènes, pollution des sites de tournage mettent à mal notre belle planète.

A titre d'exemple, le tournage de 1 000 épisodes de la série marseillaise « Plus belle la vie » représentent 70 000 litres d'essence consommée pour plus d'un million de kilomètres parcourus par les véhicules de la production. "

Écrit par : cinéma et écologie | 25/05/2009

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