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28/01/2008

Le point sur Désirs d'avenir65

Bonjour à tous,

Si je suis resté silencieux ces derniers temps, je ne me suis pas moins intéressé aux évènements, surtout à ce qui concerne Ségolène Royal et les DDA ;

Donc, on ne comptera pas sur Rocard parmi nos supporters !.

Enfin c’est à oublier très vite ! et, ne pas perdre de vue l’objectif immédiat que sont les élections municipales.

La position de Ségolène semble au mieux pour construire les victoires.

Notamment en normalisant le débat participatif comme outil pour mieux appréhender les besoins et nécessités et surtout impliquer la population dans la gouvernance.

En ne sous estimant pas les répercussions de la politique nationale dans la gestion au niveau local. Ne pas se laisser embarquer sur les fausses pistes de la droite: balancement de chiffrages sans fondements, réduction de l’espace à une question localo/locale, sortir du contexte plus général de la politique, abuser du qualificatif "apolitique " , etc …

Récemment, j'ai assisté aux deux restitutions qui ont eu lieu à Paris sur de larges sujets qui me semble utiles et riches d'arguments.

La première concerne le forum de la rénovation du PS : " les socialistes et l’individu ".

La seconde est une analyse par des équipes de "Désirs d'avenir" des résultats de débats participatifs récoltés sur un large éventail dans le pays.

Je ne sais pas si beaucoup d’entre vous ont pu lire la synthèse de la première (21 pages), je peux le mailer à qui le voudra. Je pense qu’il s'agit plus d'une compilation que d'une synthèse, beaucoup de verbiage et de redondance, le travers du PS: faire plaisir à tout le monde. J'essaierai néanmoins de résumer et de faire la synthèse de la synthèse.

Idem pour la seconde.J’arrête ici mon bavardage. Je veux aussi vous faire partager l'interview de V. Peillon dans Le Monde du 23/01 fort intéressante car il tente de répondre à 3 questions :
1) Pourquoi avoir un leadership fort au PS ?
2) Quels sont les premiers contours de l'offre politique de SR  ? - certes avec l'oubli de la démocratie participative et de la croissance verte mais la vision y est
3) Ainsi la question de "quelle future majorité interne ?

Interview V. Peillon:

Question: Partisan de Ségolène Royal, comment pensez-vous que le Parti socialiste doive aborder la question de son leadership ?
Réponse: Se développe l'étrange thèse selon laquelle il ne faudrait surtout pas installer à la tête du PS un leader ayant une relation forte avec les Français ! C'est la thèse la plus dangereuse que l'on a jamais inventée. Si la gauche ne veut pas renoncer à exercer à nouveau un jour le pouvoir national, elle doit au contraire se préoccuper de se mettre en ordre de bataille pour 2012. Tout le monde semble maintenant convenir que nous avons besoin d'un nouvel Epinay. Qui peut penser que cela pourra se faire un an avant l'échéance électorale ?

Et peut-on croire sincèrement qu'on pourra trancher les débats qui doivent l'être, faire respecter la discipline nécessaire, conduire les réformes d'organisation, préparer un projet, mettre en oeuvre une stratégie de rassemblement et s'opposer efficacement sans un leadership fort ? Construire ensemble un nouvel âge du socialisme sera la condition de nos victoires futures. Après cinq années de Sarkozy, le pays en aura bien besoin.

Question: Quel sera le contenu de la "nouvelle offre politique" que propose Ségolène Royal ?
Réponse: Nicolas Sarkozy est lui-même le symptôme d'une crise, son exaspération. C'est la queue de comète d'une Ve République épuisée dont il accentue tous les travers. C'est donc à la gauche et singulièrement aux socialistes qu'il appartiendra de résoudre cette crise qui touche non seulement notre modèle social mais aussi notre modèle économique.

Il faut à la fois en finir avec la préférence française pour les inégalités et avec nos faiblesses économiques. Comme aux moments clés de notre histoire, aux débuts de la IIIe République avec les premières lois sociales, après la seconde guerre mondiale avec le Conseil national de la Résistance, il faut poser des actes forts et fondateurs : investir dans la formation, la recherche, dans notre jeunesse, opérer une révolution fiscale, libérer les énergies, favoriser les PME, les services, l'économie solidaire, réformer les instruments de l'action publique, redéfinir la négociation sociale, les droits sociaux. Définir un New Deal à la française. C'est le sens plein qu'il faut donner à la VIe République.

Question: Pour l'instant, on voit mal les contours de votre future majorité au sein du PS...
Réponse: C'est plutôt bon signe ! Car cela signifie peut-être que cette majorité ne résultera plus de l'addition statique de petits bouts de courants, éternel réarrangement du passé qui immobilise le parti, mais sera le produit d'une dynamique nouvelle enfin tournée vers l'avenir et vers les Français.



Amitiés socialistes et ségolénistes

Jc.D

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