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12/11/2007

harcèlement au travail

 Tranche de vie:

 j'appellerai  [A] une enflure qui n'avait aucune "autorité" sur moi et [B] un enflé qui avait "autorité" sur [A] et sur moi .. (pour éviter les poursuites dont j'ai été menacée par la police)

C'était il n'y a pas si longtemps

[A] me faisait une cour disons polie .. un peu voyante .. mais polie

on m'avait avertie .. "fais gaffe.. il est dangereux"

je n’avais pas compris

faut dire que [A] est un haut responsable syndical il a une autorité incontestée

Il m’avait plusieurs fois invité à rejoindre la formation .. sauf que je me voulais libre de choisir .. 

et puis  il est devenu genre un peu plus chiant.. il voulait me forcer à plier..

j’avoue que je ne savais pas trop à quoi je devais me plier .. de toutes façons.. plus il insistait.. plus c’était non !

 

alors il m'a "coupé les vivres" ..

 

j'ai commencé par aller le trouver et réclamer mon dû.. mon dû étant un minimum de matos.. genre bureau.. chaise.. rien que du minimum

rien !.. si je voulais un os fallait que je cède

 

ça n'allait pas se passer ainsi!.. je suis allée me plaindre à [B]..

et là.. j'ai compris que je m'étais trompée d'interlocuteur

 

j'ai subi les pires humiliations .. les pires :

vérification minutieuse de mon emploi du temps

obligation de me justifier devant mes paires de toutes mes interventions

obligation de répondre à des convocations impromptues

soumission à des règles de fonctionnement totalement déplacées

interdiction de me communiquer avec le reste de l'équipe..

obligation de rester enfermée dans mon bureau..

visite surprises de ces messieurs .. un peu glauques .. regards et allusions obscènes.. la folie !!

je ramais.. je me noyais..

 

les confrères.. eux aussi trouvaient ces manœuvres louches

j'ai eu leur soutien .. un temps..

j'ai entendu parler de franc-maçonnerie.. 

j’ai surtout entendu dire qu’ils étaient au même syndicat (à gauche) et que [A] était très bien placé pour aider [B] dans certaines petites combines

mais j’aurais  su la vérité .. je ne pouvais rien faire.. personne ne pouvait rien.. personne ne voulait se mouiller

 

je ne voulais toujours pas céder.. un miracle allait arriver.. j’allais m’en sortir..

je suis allée ma plaindre plus haut..

suppression d'une journée de salaire..

 

je passais mes nuits assise dans mon antre.. là-haut sous les toits.. à fumer..   je ne dormais plus du tout.. pas envie.. pas besoin..  le jour je travaillais.. la nuit je fumais.. rien d'autre.. je ne me souviens plus même si je mangeais.. plus rien ne m’intéressait.. que moi et mes deux tortionnaires

 

et puis.. mes références personnelles ont été affichées : adresse.. n° de téléphone..  dans l'intérêt de l'équipe m'a-t-on dit..

je fais un métier à risque.. l'anonymat est le minimum que je peux exiger !..

j’ai porté plainte au commissariat de mon quartier..

 

une semaine après.. convocation au commissariat.. [A] avait déposé une plainte contre moi pour diffamation..

 

un flic m’a reçue .. trop bien rasé.. trop propre sur lui.. trop décontracté.. trop UMP 

j’ai pensé un moment qu’il était à la botte de [A] ..

« vos refusez de vous soumettre aux règles du service.. vous devez respecter vos supérieurs.. nous aussi nous avons nos références affichées.. ça se fait dans tous les services.. si vous ne voulez pas vous soumettre aux règles  vous n’avez qu’à travailler en libéral.. c’est une banale histoire de pouvoir..  

je me suis effondrée.. j’ai pleuré.. pleuré..

il m’a tendu un kleenex..

j’en voulais pas de son kleenex !!

alors il a explosé ..

« vous n’allez pas vous suicider pour un connard.. vos malades ont besoin de vous.. bien vivante..

 

le ciel s’est entr’ouvert

 

le lendemain .. juste avant une synthèse.. l’équipe, dont moi et [A] mon « protecteur » comme qui dirait mon proxo  attendions [B]..

j’étais seule.. isolée du groupe.. ils papotaient.. moi j’avais peur.. trop peur.. comme un veau à l’abattoir..

..

j’ai pris mon sac.. je n’ai dit au revoir à personne.. je me suis engagée dans le couloir.. j’ai croisé [B]..

« Où allez-vous ?

« Je pars !

« Comment ça vous partez ?

« Oui ! je pars..

..

rien d’autre.. je suis partie..

 

cette nuit là.. j’ai dormi.. 24 heures d’affilées.. comme un bébé

 

voilà.. c’est tout.. juste pour vous dire que la vérité.. à droite ? .. à gauche ?..  je ne sais pas de quel côté elle est.. il n’y a pas de vérité..

 

Maghnia

Commentaires

et moi c'est juste pour dire que la conclusion.. elle tombe comme un cheveux sur la soupe
Mais c'est bien la Magh, ça! toujours à côté d'la plaque!

je le porte sur la place
ils n'énervent des fois.. mais j suis de là bas
(voilà que je recommence ma double appartenance)

Écrit par : kkuet' | 13/11/2007

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