point de vue sur le P.S

Préambule : Depuis que j’ai écrit cet article j’ai lu des propos excessifs de part et d’autre. Je pense qu’il ne faut pas confondre critique et rétrospection, la première partisane et stérile, la seconde bénéfique si on veut progresser. Si par crainte de la première on étouffe la seconde on se condamne à l’immobilisme et par la même à la régression donc acte:

QUAND EST CE QUE L’ON CESSERA DE FAIRE DES CADEAUX A N.S

Dans ma première réaction j’avais souligné les raisons fondamentales de l’échec de la présidentielle !

. l’effondrement du votes des ++gauches et libertaires

. les erreurs tactiques de la direction du PS, trop souvent à contretemps;

. certainement des erreurs de communications de l’équipe de Ségolène;

. le calendrier qui a laissé trop peu de temps pour développer et présenter le projet et qui a pénalisé indubitablement Ségolène. Notamment, quand on regarde la carte des résultats, on peut constater le clivage entre une zone ouest et une zone sud-est/est. Succès dans la première où Ségolène s’est beaucoup montrée et le relatif échec dans la seconde où elle est très peu apparue. Ce qui incline à penser que quand Ségo a pu par sa présence corriger l’image tronquée véhiculée par les médias les résultats s’en sont trouvés inversés, mais je peux me tromper ! !.

Pour nous ce qui doit importer maintenant c’est le positif:

. la consolidation d’un socle socialiste solide et fiable plus de 25 % de l’électorat.

. le charisme et la confirmation d’un grand leader.

Pour ce futur j’attends un signe fort de Ségolène, la seule qui soit en mesure d’assumer ce rôle de leader.

La direction actuelle du PS qui ne nous incite pas à l’optimisme. Pourtant je faisais parti de ceux qui n’étaient pas abattus par la défaite, qui auraient souhaiter entendre un secrétaire plus pugnace, continuant le mouvement dans l’union, orientant naturellement la discussion vers le combat futur et du même coup mettant en sourdine les discours des tièdes. J’aurai aimé en quelque sorte qu’il prenne le relais de Ségolène.

Qu’avons nous entendu ?

En lieu et place de se soutenir, de faire corps, de solidifier ce socle et surtout de parler d’une seule voix

C’est la dispersion, chacun prétendant à la vérité. Je vais faire hurler dans les sections , mais je n’invente pas

Le prétendant qui a lancé son OPA sur le PS à 20h01, L.Fabius faisant la g… comme d’habitude depuis les primaires. Et, surtout un premier secrétaire sur la défensive qui à force de consensuel se condamne à l’inaction. Laissant ainsi toute l’espace à la droite qui n’en demandait pas tant. C’est cette position qui a été ressentie comme un remake de 2002 qui a démotivé électeurs et militants et qui a miné le potentiel du PS Pour les législatives.

Ce n’est pas cette campagne à l’ancienne qui peut rattraper le résultat.

Ceci, pour ne parler que du PS, je n’insisterais pas sur les discours suicidaires quand ils ne sont pas ridicules

des autres composantes de la gauche.

Alors permettez-moi, ce n’est pas un hasard si des dizaines et des dizaines de milliers de militants se sont déplacés en l’occurrence pour soutenir Ségolène qui veulent que les choses évoluent et en particulier que le PS se mettent réellement en mouvement.

Nous en avons assez du dogmatisme, assez de ces discours dépassés de l’orthodoxie qui stérilisent tout débat sous prétexte de division.

Socialistes nous le sommes tous si nous croyons à la force du collectif et préférons l’intérêt général à l’ambition personnelle, l’humanisme à tous les égoïsmes.

Si voulons concrétiser ces projets il faut vaincre. Pour vaincre il nous faut les personnes compétentes, l’esprit de conquête, et l’organisation. Les personnes compétentes le PS en regorge, l’esprit de conquête Ségolène nous montre la voix. Seul le cadre organisationnel est déficient. Nous n’aurons pas chaque fois pas un F.Mitterrand pour combler le déficit et gagner.

Je ne prétends à aucune vérité mais comme beaucoup d’entre nous je constate amèrement que ce système de courants sclérose et condamne le parti aux guéguerres et à l’immobilisme. Je souhaite humblement que les dirigeants actuels comprennent que nous vivons en 2007 et pas en 1981, que les gens ne sont ni plus bêtes ni

Plus intelligents mais vivent et réagissent différemment. Le PS mérite une vraie révolution dans ses fondements.

Quelques idées en vrac :

. Ajuster le calendrier des congrès avec la périodicité de l’élections majeure: la présidentielle.

. Elire un leader sur son projet et s’en tenir à le défendre collectivement jusqu’à l’échéance.

. Dissocier les rôles de leader présidentiel ou premier ministre de celui de responsable de l’appareil du parti (désignations pour les élections régionales ou locales, administration, gestion des conflits).

. Redéfinir le pôle communication, chacun son domaine, éviter la cacophonie actuelle qui fait le bonheur de médias plus ou moins téléguidés.

. Surtout développer le véritable contre pouvoir qu’on possède avec internet.

Concernant cette droite, tout n’est que trompe l’œil et artifice. Je maintiens, ils sont dépourvus d’idées. Ils basent leurs actions sur un espèce de digest des expériences droitières passées.

Avec opportunisme, non seulement ils savent utiliser par la surmédiatisation les transfuges achetés et dits de gauche, mais encore, ils jouent aux pique assiettes dans notre propre programme pour semer la confusion. Il n’y à aucun cadeau à attendre d’eux et encore moins de leur en faire. Cet écran de fumée disparaîtra très vite si nous restons combatifs et profitons de leurs erreurs, et, ils en feront. D’ailleurs la première de NS a été de gesticuler et de transformer son mandat en super premier ministre sans le garde-fou de précaution que s’imposaient les présidents précédents. Une fois ce phénomène de mode passé il ne pourra plus esquiver. Comme sa posture repose uniquement sur l’image et le virtuel tout peut dégringoler très vite.

Jc.d