30/04/2007
Les experts du GIEC se penchent sur les moyens de juguler les changements climatiques
es délégués du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) sont réunis à Bangkok pour déterminer les actions à mener afin de juguler le changement climatique.
Des deux précédentes réunions, il était ressorti, d'une part, qu'il était quasiment certain que l'être humain était à l'origine directe de ce changement climatique et, d'autre part, que ces évolutions pourraient engendrer famine, sécheresse, canicule et montée du niveau de la mer. Le rapport qui sera rendu public vendredi montre que la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre coûterait en 2030 entre 0,2 % et 3 % du PIB mondial. Le rapport propose plusieurs pistes pour juguler l'émission de gaz à effet de serre. Une des solutions préconisées consiste à confiner et brûler les émissions produites par les centrales électriques thermiques. Le rapport suggère également de se tourner davantage vers les énergies renouvelables et d'accroître le recours à l'énergie nucléaire. "MANQUE DE COURAGE DE LA PART DES DÉCISIONNAIRES POLITIQUES" En revanche, toutes les projections montrent que, quelle que soit la méthode choisie par les gouvernements mondiaux, même la plus rigoureuse, les températures augmenteront de 2 à 2,4 °C au-delà des températures moyennes observées avant l'avènement de l'ère industrielle. Toute la question réside dans ce que feront les gouvernements. "Je suis optimiste, mais je ne pense pas qu'ils prendront de décision claire et nette", regrette Achim Steiner. "Ils sont encore nombreux à ne pas saisir l'importance de la question, espérant que tous ces problèmes disparaîtront d'eux-mêmes." Un autre représentant du GIEC, qui préfère rester anonyme, prévoit, quant à lui, des discussions interminables entre Etats. "Le GIEC ne peut prescrire aucune obligation envers les Etats. Les représentants des gouvernements vont tout faire pour s'assurer qu'il n'y en ait aucune." L'approbation d'une mouture finale du texte s'annonce donc ardue. |
11:00 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)
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