avec ségo
19/12/2008
Oui au repos du dimanche
Protégeons le Repos Dominical
10:16 Publié dans Discussions - Tribune libre | Lien permanent | Commentaires (2)
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Commentaires
Bonjour à tous,
Je partage l'avis que c'est l'énoncé du problème qui est important pour lancer le débat.
Mais en aucun cas il ne faut l'écarter d'un revers de main comme insignifiant.
Ce paragdime reflète un champ vaste et sociétal relativement profond:
- Le zonage d'abord: différence entre métropoles, villes moyennes - rural - campagne
- Pourquoi y a t'il une demande et où ? ( déficit associatif, culturel, casse de l'ennui, promenade)
- l'amplitude "trajet/travail" des "commuters" pendant la semaine qui massifie tout sur le samedi
- l'opportunisme commercial des hypers au détriment des boutiques de commerce
- et ce qui se comprend, l'occasion d'arrondir les revenus pour certains, qui peuvent se faire prendre
dans ce miroir aux alouettes.
Les dangers du délitement du tissus social:
- l'éclatement du rythme et de la cohésion de la famille;
- difficultés pour participer aux tissus associatif culturels ou sportif;
- un peu le coté confessionnel pour les catholiques.
Enfin tout cela pour dire: c'est le modèle de société dans lequel nous voulons vivre qui doit être le
déterminant et non l'inverse: modeler la société au profit des trusts commerciaux.
Fraternellement
JC. Du Pont animateur DA 65
On 18 déc, 23:31, Désirs d'Avenir en Sarthe wrote:
> Le 17 déc. 08 à 09:25, Vincent-Marie BILOA DA74 a écrit :
>
> Après tout un socialiste se doit de défendre l'émancipation de l'individu alors si un ou deux dimanches peuvent permettre à des
> concitoyens de vivre mieux je suis pour cet aménagement du travail le dimanche.
>
> De mon expérience personnelle, je ne peux pas abonder dans le sens de Vincent-Marie. Vivre mieux ????
>
> J'ai été étudiant pauvre dans les années 80. Depuis, le coût des cités U et des restos U a explosé (à l'époque, je payais mon ticket
> resto 9 francs et ma chambre à peine plus de 600 francs...).
> Les bourses n'ont pas suivi. Alors aujourd'hui, je me demande comment un
> étudiant fait pour joindre les deux bouts s'il n'a pas des parents avec un chéquier bien rempli.
> J'ai toujours eu une dent contre les écoles d'ingénieurs
> parce que je ne pouvais pas y avoir accès : trop chères.
> Je suis devenu directeur informatique à la seule force de mes compétences.
> Je n'ai pas pu retrouver de poste équivalent parce que
> je n'avais pas de Bac+5 en période de crise sur le marché
> informatique. J'ai dû créer mon propre emploi pour m'en sortir.
> À quel moment le système a-t-il reconnu mes compétences ? Jamais.
> Ce sont des hommes et des femmes qui m'ont fait confiance en outrepassant les préjugés.
> J'ai vu autour de moi ceux qui bossaient en plus de leurs études échouer,
> non faute de compétences mais faute de temps. J'ai moi-même
> dû renoncer en 3e année universitaire pour privilégier mes revenus.
> Certes, on trouvera toujours une exception de ci, de là.
> Mais faire croire que les étudiants peuvent bosser le dimanche pour joindre les deux bouts,
> c'est appuyer sur le bouton "3e sous-sol" de l'ascenseur social.
>
> E. D.
Écrit par : JCD | 19/12/2008
Travail le dimanche: Un peu de bon sens camarades !
Les socialistes on donc une fois de plus décidé de façon pavlovienne de s'opposer à tout ce que propose le gouvernent en place et le travail le dimanche ne semble pas faire exception.
Etudiant il y a quelques années j'ai eu à bénéficier de cette mesure qui permet de se faire un peu d'argent de poche. Dans mon entreprise chaque fois qu'il nous est proposé un samedi la
majoration sur la fiche de paie est substantielle.
Alors on va me répondre, "c'est la porte ouverte à tous les excès". Cette citation est de Ségolène que je trouve bien conservatrice pour une fois. Alors on va me dire que le travail ne doit pas détruire la vie de famille. On va comme je l'ai entendu de Ségolène ce matin , dire que le choix de société à faire c'est aller dans les musées plutot que visiter les grandes surfaces le dimanches. Et ceux qui travaillent dans les musées et qui sont fonctionnaires, ne travaillent ils pas déjà le dimanche ? Qui n'est pas content de prendre sa baguette de pain le dimanche ?
Je trouve que mettre de la souplesse et moins d'hypocrisie permet de faire avancer les choses. Je sais que je suis ultraminoritaire sur ce sujet au PS et même chez les Ségolénistes mais je prends mes responsabilités.
Après tout un socialiste se doit de défendre l'émancipation de l'individu alors si un ou deux dimanches peuvent permettre à des concitoyens de vivre mieux je suis pour cet aménagement du travail le dimanche.
Acceptons qu'il y a des mesures qui peuvent être positives même quand elle viennent de la droite. Cette loi est basée sur du volontariat et même si on peut comprendre les doutes sur les intentions réelles, ne refusons pas tout de manière systématique.
Je suis pour des raisons religieuses et philosophiques opposé au travail le dimanche, mais je suis contraint de tenir compte de ce que je vois autour de moi en Haute-Savoie. Que ce soit des personnes avec ou sans enfants. Que ce soit des commerçants ou des salariés, certains on fait (ou pas ) le choix de travailler le dimanche.
Pour autant ce que cette loi ouvre c'est la discussion sur la pénibilité et l'encadrement d'un situation qui était déjà en défaveur de certains salariés bossant au smic le dimanche sans majoration salariale.
Soyons ouverts et prenons ce qu'il y a de positif. Critiquons pour améliorer ,pas pour rejeter tout ce qui vient du pouvoir en place.
Ou alors tout simplement avons nous peur que ça marche et que cela ne soit pas au crédit du PS.
Opposition constructive oui, nonisme pavlovien non !
PS: On peut être à fond derrière Ségolène Royal et ne pas partager tout ce qu'elle a comme prises de position.
Écrit par : Vincent-Marie | 22/12/2008
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