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13/05/2007

Petite réflexion d’après

Il est bon de pas laisser la déception nous envahir mais d’analyser et d’essayer de comprendre les éléments extérieurs déterminants et les erreurs tactiques ou idéologiques commises qui ont conduit à ce résultat.

Cette analyse est indispensable si nous voulons progresser et être nous même, à savoir: ne pas se dérober, regarder la vérité en face ?

En premier, évacuons de nos esprits les versions alibi, trop faciles et qui se répètent après chaque échec !

Ne faisons pas porter la faute à autrui ! ou à la presse et aux médias ; bien que défavorables leur influence négative à notre égard est relative sur le choix des électeurs.

Pour ma part, je reprends la thèse imputant notre défaite plus à la forme et à la tactique adoptées par le PS dans cette campagne qu’au fond et à la valeur de nos idées.

La première erreur remonte à loin. Ce fut le référendum sur la constitution Européenne. Il a incontestablement contribué à créer un malaise et ébranlé l’homogénéité du parti, le mettant en porte à faux avec son électorat.

L’autre erreur se situe après les primaires et le flottement, c’est peu dire de deux mois,  où les bonnes intentions ne furent pas suivies d’effet. Au contraire, début janvier, le fait de laisser Ségolène seule face à la meute réactionnaire d’une part, et d’autre part de conditionner le soutien dans une ligne doctrinale dure à été mal perçu par des électeurs a priori favorables. Ce reflux a fait basculer la donne, d’autant que tout au début le parti a donné le sentiment de ne pas se mettre franchement derrière Ségolène mais à coté dans un espèce de corps bicéphale. Il faut néanmoins reconnaître qu’il s’est rattrapé sur la fin mais trop tard.

L’autre fait déterminant fut la défaite, au premier tour, des partis protestataires: écologistes et d’extrême gauche, qui ont perdu la moitié de leurs électeurs et tari la réserve de voix potentielle. Cette observation se remarque particulièrement dans la région Languedoc-Roussillon dans toutes les villes où le PC était fortement implanté: Béziers, Sete, Nimes, etc, ont basculé UMP , alors que Montpellier plus socialiste est resté majoritairement ségolèniste ;

Cet apport nous a cruellement fait défaut.

Regardons à présent le positif : Nous avons maintenant un vrai leader charismatique qui a réussi entre autre à cohérer le PS sur des valeurs-bases solides représentant 25 /30 % de l’électorat. Quand on sait que la bascule pour la majorité se situe autour de 28 /33 % d’électeurs PS ce n’est pas mal. Reste à nous, de consolider ce bloc avec des apports extérieurs fiables.

Si on en croit le sondage BVA sur l’appréciation de Ségolène au sein du PS. 57% veulent lui voir jouer un rôle important, surtout, sans qu’elle se laisse enfermer dans la mécanique rigide de l’appareil.

Donc préparons nous pour après les législatives.

Jc.d

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