la campagne

Bonjour à tous,
J'ai le sentiment de vivre dans la confusion totale de deux mondes. Le monde normal qui vit,
qui peine, qui s'enthousiasme, qui s'ennuie, et le monde artificiel que nous concocte les médias.
Un monde formaté utilisant les mêmes artifices: décor, habillement vêtements et même les
sourires de commande. Je ne pense pas que ce soit fortuit. Il y à eu la libération des ondes
en 1981 formidable de créativité face aux stations installées mais vite anéanti par l'argent et le
conformisme des commanditaires, et vite redevenues aussi barbantes que les premières.
Les médias actuels vivent le même phénomène. Ils visent tous le même public de conformité.
Leur objectif: profil bas, surtout pas de vague meublant les creux avec les soldes des séries. Ils ne
peuvent se différencier, donc être reconnus que par le sensationnel, le macabre, et la recherche du scoop..
Le personnage qui domine en ce moment c'est Ségolène Royal. Pas la candidate politique mais la femme comblée, trop belle, qui continue à avancer, qui réussit, et, qu'on érige en icône. A coté, tous les autres n'ont aucune résonance. Ils peuvent faire ou dire n'importe quoi, personne n'écoute et s'en fout sauf si c'est en réaction négative
contre l'icône. C'est là le parti pris évident des médias, qui tourne même vers la parano.
On prend une loupe pour vérifier qu'elle n'a pas oublié une ponctuation dans son texte, elle invente un néologisme on en fait une affaire d'état. On recherche l'individu, surtout dans la sphère de gauche, qui accepte de dire du mal de Ségolène. Ca va de la haine ? d'Alegre à une obscure militante du 94 qui veut quitter le PS parce que l'administration
est lente et tracassière ??. Enfin n'importe quoi !!.
Les sondages idem, ils ne sont montés en exergue que s'ils sont défavorables à Ségolène. En outre, le nombre des sans réponses n'est jamais directement inclut dans l'annonce du résultat. Ce qui relativiserait considérablement leur portée.
Il ne sert à rien de se lamenter, il nous faut persévérer et porter les valeurs, évidemment de Ségolène mais aussi de tout individu
pour qui être de gauche a un sens véritable.
Pour terminer je citerai Ségolène: " l'obstination de l'action politique, de la cohérence, de la pensée politique si on la mène jusqu'au bout
parce qu'on la tient fermement, ça marche".
Alors tenons.
Cordialement
Jc.d

Ecrit par : jean claude Du Pont