24/11/2007
L'écrivaine Taslima Nasreen fuit de ville en ville, sous la menace d'islamistes indiens
New Delhi avait refusé, en 2005, d'accorder la citoyenneté indienne à Mme Nasreen qui vit en exil entre l'Europe, les Etats-Unis et l'Inde depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh, en 1994, pour des écrits considérés comme portant atteinte à l'islam. Plusieurs de ses livres sont interdits dans ce pays. Ses ennuis en Inde se sont multipliés cette année. En mars, un groupe islamiste du nord du pays a promis une récompense pour sa décapitation.
En août, elle a été agressée publiquement par des militants musulmans à Hyderabad, où elle s'était rendue pour la sortie de son livre en telugu (langue locale). Depuis, elle est poursuivie en justice pour offense à l'islam et risque jusqu'à trois ans de prison pour "avoir attisé la discorde, la haine et la malveillance" entre groupes religieux. Son visa expire en février 2008. Les autorités indiennes devront décider d'ici là quelle suite donner à sa présence.
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26/04/2007
Dix bonnes raisons féministes de porter Ségolène Royal à la présidence de la République.
Par Michèle SARDE |
Concitoyennes, qui représentez 52 % de l'électorat, voici dix arguments en faveur de l'élection de Ségolène Royal à la présidence de la République. 1. Pour que nous sortions du placard, après un millénaire de loi salique où nous ne pouvions pas succéder au trône de France, deux siècles de code civil où nous étions considérées comme mineures à vie, et un siècle de suffrage masculin, d'où nous étions exclues. 2. Pour que nous soyons partie prenante dans une première historique : avoir quitté la sphère de l'influence et déléguer à l'une d'entre nous la légitimité d'un pouvoir qui nous a, jusque-là, méprisées. 3. Pour appliquer à la magistrature suprême la loi sur la parité et revenir aux fondamentaux. 4. Pour faire changer de sexe le couple franco-allemand : après de Gaulle-Adenauer, Giscard-Schmidt et Mitterrand-Kohl, pourquoi pas Royal-Merkel ? 5. Pour donner à nos filles l'envie de «faire présidente» plutôt que secrétaire à temps partiel et changer, en vrai, les modèles dans les manuels scolaires. Toutes les petites filles n'ont pas envie de finir comme Jeanne d'Arc ou Marie-Antoinette. 6. Pour changer les symboles de la République : une femme qui incarne la nation en chair et en os et pas seulement en allégorie sur les bustes des Marianne. Une femme qui représente l'universel, c'est-à-dire les deux sexes. 7. Pour que le pays des droits de l'homme devienne également le pays des droits de la femme. Les femmes de la planète ont aussi besoin d'exemples et l'image de la France a besoin de se rafraîchir. 8. Pour montrer que nous ne sommes pas jalouses qu'une autre femme ait tout juste quand nous avons le sentiment d'avoir tout faux , couple, enfants, idées, intelligence, compétence, beauté... et succès. Si elle, elle y arrive, pourquoi pas nous ? 9. Pour déclarer notre solidarité avec notre propre espèce et attendre d'elle, quand elle sera aux responsabilités, la même solidarité. Que notre première présidente ne tire pas l'échelle derrière elle comme l'ont fait trop de femmes arrivées au pouvoir mais, au contraire, qu'elle nous fasse la courte échelle et nous aide à monter aussi ! 10. Pour l'honneur. Dernier ouvrage paru : De l'alcôve à l'arène, nouveau regard sur les Françaises , Robert Laffont, 2007. |
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30/03/2007
Anna Politkovskaïa célébrée à titre posthume
Anna Politkovskaïa
(c) ReutersLe Prix mondial de la liberté de la presse a été décerné, vendredi 30 mars, à titre posthume, à la journaliste russe Anna Politkovskaïa, assassinée le 7 octobre 2006 à Moscou.
L'Unesco, qui décerne ce prix, a rappelé dans un communiqué qu'"Anna Politkovskaïa a fait preuve d'un courage et d'une ténacité incroyables en continuant de couvrir les événements de Tchétchénie alors que le monde entier s'était désintéressé de ce conflit". La journaliste a en effet été tuée alors qu'elle enquêtait sur le conflit tchétchène.
"Son dévouement et sa quête téméraire de la vérité en font une référence pour le journalisme, tant en Russie que dans le reste du monde. De fait, le courage et l'engagement d'Anna étaient si admirables que nous avons décidé, pour la première fois, de décerner le Prix mondial de la liberté de la presse à titre posthume", ajoute l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
Le meurtre de la journaliste, survenu devant son immeuble moscovite, n'a pas encore été élucidé. De nombreux opposants au régime russe de Vladimir Poutine ainsi que des défenseurs des droits de l'Homme avaient réagi à cet assassinat en accusant le Kremlin.
En 2006, le Prix mondial de la liberté de la presse avait été attribué à la journaliste libanaise antisyrienne May Chidiac, gravement blessée dans un attentat.
( nouvel observateur)
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26/03/2007
la cause des femmes
14:38 Publié dans Femmes | Lien permanent | Commentaires (0)